Et oui en italie aussi la permaculture commence à voir le jour, mais les italiens ètant aussi douè que nous pour l'anglais ils ont eux aussi un peu de retard.
Bref parti avec mon sac pour du woof dans toute l'italie, je me suis retrouvè dans une 1er jolie ferme au sud de turin et n'en suis pas reparti. Un coup de foudre, non entre moi et la fermiere (bien que se soit la meilleure mama de toute l'italia) mais entre moi et le fermier. Je cherchais quelqu'un pour me faire partager tout son savoir et lui quelqu'un à qui donner tout son savoir, et va savoir pourquoi mais c'est avec moi que sa marche le mieux.Du coup ils me gardent tant que je veux et j'apprend à faire le pain,cultiver les lègumes, fruit, vigne,noisette et vendre sur les marchès. Cela fait dèja quelques mois et cela risque de durer encore car aucun de ses fils veulent reprendre la ferme et surtout lui commence à fatiguer. J'insiste sur ce point car je suis sur qu il y a des dizaines de fermes dans ce cas, qui ne demande que repreuneur mais la distance entre les gènèrations n'aide pas vraiment. C'est surement dur de trouver et c'est pour cela que je me trouve chanceux, de plus il me presente aux voisins, locaux, associations...Mais le plus dur c'est quant on a trouvè le lieux car s'engager à 21ans pour ma part sur un projet comme celui si demande du courage. Je suis sur que je serais heureux, mais cela demande de tout quitter ; famille,amie,vacance,35h et meme mon pays (j'entend par pays la culture bien sur). Quoi que sarko a berlusconi je sais pas qui choisir...
Je sais pas si je vais y rester 10ans mais en tout cas il s'est montrè très intèrèssè par la permaculture, donc nous avons commencè quelques chantiers ; retenu d'eau, buttes dans une serre, planter de nouveaux fruitiers et surtout imaginer une foret comestible sur l'hectare de tèrasse abandonnè. Il manque plus que le beau temps et du temps pour que l'on commence cela. Sinon la ferme fonctionne en deux parties, une partie pain avec la production d'une partie des cereales pour faire la farine, et la partie maraichage,fruit. Le tout vendu sur des marchès qui ne sont pas très locaux (50-200km parfois) mais ayant ses clients depuis 10ans,il n'arretera que lorsque le pètrole aura disparu...
Bref on reflèchi aux systemes des AMAP qui n'existe pas vraiment en italie, car on pourrait mettre dans le panier du pain,des legumes, fruits, oeuf et meme un peu de vin vu qu il a une petite cave à vin. Bref un beau panier qui pourrait facilement trouver preneur dans les deux villes de 30000habitants qui sont à cotè. Mais il aime trop les marchès donc pour le moment je dis rien et me fais quelques contacts avec l'universitè du gout (une fac crèe par slow food ou on apprend plein de chose mais malheuresement très chere) pour le cas ou il changerait d'avis. Comme je disais je sais pas si je resterais la car s'engager ce n'est pas facile et surtout que son systeme de marchè prend trop de temps et trop d'energie mais pour les prochains 6mois ou je serais la, je compte bien faire avancer les choses car meme si ce n est pas ma terre, ce sera un peu d eau potable d economiser, un peu de mal de dos en moins avec les buttes et surtout quelques vielle variètè de pommier piemontaise qui auront ètè rèintroduite.
AmiEs sans terre je n'ai qu'un conseil , partez chercher le viel homme et sa femme qui ne demande qu'à transmetre leur patrimoine et leur savoir, et si vous le voulez vraiment vous trouverez surement un bout de terre pour vous, ou vous pourrez inventer le monde de demain.
Pierrepaille