par moilamain » 21 Déc 2010 13:30
salut bienvenue
ci-dessous quelques principes que tu peux appliquer dans ta recherche de conditions idéales, ce qui m'amène à une petite digression :
Il parait évident que mettre ses plates-bandes au soleil est mieux qu'à l'ombre d'une forêt, cependant l'ombre déjà présente, les vents froids et humides, les sols secs ou humides ont tous des spécificités dont on peut tirer parti.
Dans la nature, je pense que les conditions idéales n'existent pas, si elles existaient, tout serait uniforme (bénéficiant de conditions idéales) ou moche et rabougri (ne bénéficiant pas des conditions idéales), adieu la diversité !
je préciserai en disant, qu'il n'y a pas de conditions idéales, mais plutôt des conditions favorables à l'adaptation, ce serait plutôt ça la condition idéale : l'adaptabilité.
et tout ça me rapproche aussi du concept de niches et d'opportunités dans le temps et l'espace, dont l'existence est directement liée à la capacité d'adaptation d'une espèce et non à la recherche de condition idéale de cette espèce... pas d'évolution sinon !
issu du Permaculture designer's manual de Mollison :
Diversification du rendement de production alimentaire :
• Par la sélection de variétés précoces, normales ou tardives.
• Par la culture d’une même variété dans des situations précoces ou tardives de maturation.
• Par la sélection de variétés au rendement étalé dans le temps.
• Par une augmentation générale de la diversité dans le système, afin que :
• Feuilles, fruits, graines et racines soient tous des produits utilisés.
• En utilisant des variétés dont les récoltes peuvent rester sur pied, telles que les tubercules, les graines dures, le bois de chauffe, ou les rhizomes qui peuvent être “'récoltés à la demande”.
• Par des techniques de conservation, de séchage ou d’ensilage.
• Par une économie locale entre communautés, ou par l'utilisation de terre de différente altitude ou latitude.
Les principes permaculturels dit “Mollisonismes” :
1. Travailler avec la nature, plutôt que contre elle et ses éléments, ses forces, ses actions, ses processus, ses organismes, ou son évolution, de telle sorte à en tirer parti plutôt que d’entraver son évolution naturelle.
2. Le problème est la solution ; tout fonctionne dans les deux sens. C'est seulement la façon dont nous percevons les choses qui les rendent avantageuses ou non (si le vent est froid, utilisons sa force et sa fraîcheur comme un avantage). Le corollaire de ce principe est que tout peut être considéré comme une ressource bénéfique, il ne tient qu’à nous de réfléchir à la meilleure manière d’en tirer profit.
3. Faire le plus petit changement pour le plus grand résultat possible.
4. Le rendement d'un système est théoriquement illimitée. La seule limite sur les possibilités d'utilisation d'un élément du système sont l'imagination du concepteur et sa connaissance de l’élément.
5. Tout se jardine et tout a un effet sur son environnement.