40 | tentative de potager sensé en milieu hostile

Je dois d'abord prévenir que je ne suis pas inconditionnelle de la permaculture. L'intégrisme n'est pas mon truc. Je ne cherche pas à correspondre à un label, une norme. Pour autant, je suis en accord avec les valeurs et logiques de bases de la permaculture, de ce que j'en sais. Je cherche à cultiver de manière logique, sans détruire l'environnement et sans exploitation animale. Donc, non, pas question de coupler jardinage à élevage !
Je suis bien consciente de l'importance de la vie du sol.
Plus pratiquement : j'ai déjà touché au jardinage mais je débute dans le potager. C'est en même temps mais premiers essais dans ce qui se rapproche de la permaculture. Fini le réflexe de bien retourner la terre et de la laisser à nue pour commencer une culture. J'ai beaucoup improvisé, fait un peu n'importe quoi. M'y suis pris trop tard pour espérer avoir un résultat correct cet été. Mon premier espace de culture n'est pas butté. J'ai paillé avec les moyen du bord (pas trouvé de paille par exemple). Les conditions ne sont pas optimales : J'habite ne ville chez mes géniteurs qui ne partagent pas du tout ma vision. je dois donc faire avec un pas gentils au idées bien arrêtées qui qualifie de "sale" tout ce qui vie. Il a le courant symptôme du jardin à la française : à défaut d'avoir du contrôle/pouvoir sur lui-même il cherche à en avoir sur tous et tout ; ce qui se caractérise notamment par le culte de la tonte de pelouse, et des haies taillées géométriquement, à l'inverse d'un jardin japonais qui nécessite beaucoup d'attention et d'entretien pour avoir l'air "naturel". Tellement adepte de la rectitude que tout est fait au cordeaux et mesuré. Notamment le large espace désherbé chimiquement autour de son rectangle de culture. Sauf que - étonnement - il s'est "trompé" de 15 cm dans un coin... le coin le plus proche de mon début de potager. Donc un contexte de cohabitation difficile, où je peux théoriquement faire ce que je veux dans le petit espace qu'y m'est réservé. En pratique, toujours le même géniteur, a trouvé indispensable d'aller tondre (bien à raz à la débroussailleuse) l'espace en question, en plein été, au point de faire crever certaines zones séchées. Je viens donc d'entreprendre d'enlever l'herbe autour des cultures, seule garantie contre la tonte intempestive. Fin paillage de branches broyées où j'ai arraché les herbes, branches feuillues à moitié pourries sur l'espace entre la clôture et mes cultures. Je pense essayé d'y laisser pousser du trèfle (ou semer de la luzerne si ça ne vient pas ?), comme couvre sol où on peut marcher dessus (pieds nus). J'ai aussi commencé à assembler des branches avec du rafia pour clôturer l'espace (me faudra un panneau "interdit aux bêtes") ou au moins servir de support à des plantes grimpantes pour la future haie. Sachant que là non plus je ne fais pas ce que je veux. Par exemple il n'est pas envisageable de planter du bambou (quelle que soit la variété) ou du lierre sur le terrain, étant considérés par mes géniteurs comme des des saloperie qui envahissent tout. Du coup, plus généralement, il est difficile d'être autorisée à planter des espèces vigoureuses.
Pour l'aspect, choix, dispositions des cultures, photos, j'ai déjà fait quelques présentations pour mes contacts mail. Je les ressortirai. Mais je trouvé plus pertinent ici d'insister sur le contexte, les difficultés, la problématique éthique, etc.
Voilà pour le moment.
Kris
Je suis bien consciente de l'importance de la vie du sol.
Plus pratiquement : j'ai déjà touché au jardinage mais je débute dans le potager. C'est en même temps mais premiers essais dans ce qui se rapproche de la permaculture. Fini le réflexe de bien retourner la terre et de la laisser à nue pour commencer une culture. J'ai beaucoup improvisé, fait un peu n'importe quoi. M'y suis pris trop tard pour espérer avoir un résultat correct cet été. Mon premier espace de culture n'est pas butté. J'ai paillé avec les moyen du bord (pas trouvé de paille par exemple). Les conditions ne sont pas optimales : J'habite ne ville chez mes géniteurs qui ne partagent pas du tout ma vision. je dois donc faire avec un pas gentils au idées bien arrêtées qui qualifie de "sale" tout ce qui vie. Il a le courant symptôme du jardin à la française : à défaut d'avoir du contrôle/pouvoir sur lui-même il cherche à en avoir sur tous et tout ; ce qui se caractérise notamment par le culte de la tonte de pelouse, et des haies taillées géométriquement, à l'inverse d'un jardin japonais qui nécessite beaucoup d'attention et d'entretien pour avoir l'air "naturel". Tellement adepte de la rectitude que tout est fait au cordeaux et mesuré. Notamment le large espace désherbé chimiquement autour de son rectangle de culture. Sauf que - étonnement - il s'est "trompé" de 15 cm dans un coin... le coin le plus proche de mon début de potager. Donc un contexte de cohabitation difficile, où je peux théoriquement faire ce que je veux dans le petit espace qu'y m'est réservé. En pratique, toujours le même géniteur, a trouvé indispensable d'aller tondre (bien à raz à la débroussailleuse) l'espace en question, en plein été, au point de faire crever certaines zones séchées. Je viens donc d'entreprendre d'enlever l'herbe autour des cultures, seule garantie contre la tonte intempestive. Fin paillage de branches broyées où j'ai arraché les herbes, branches feuillues à moitié pourries sur l'espace entre la clôture et mes cultures. Je pense essayé d'y laisser pousser du trèfle (ou semer de la luzerne si ça ne vient pas ?), comme couvre sol où on peut marcher dessus (pieds nus). J'ai aussi commencé à assembler des branches avec du rafia pour clôturer l'espace (me faudra un panneau "interdit aux bêtes") ou au moins servir de support à des plantes grimpantes pour la future haie. Sachant que là non plus je ne fais pas ce que je veux. Par exemple il n'est pas envisageable de planter du bambou (quelle que soit la variété) ou du lierre sur le terrain, étant considérés par mes géniteurs comme des des saloperie qui envahissent tout. Du coup, plus généralement, il est difficile d'être autorisée à planter des espèces vigoureuses.
Pour l'aspect, choix, dispositions des cultures, photos, j'ai déjà fait quelques présentations pour mes contacts mail. Je les ressortirai. Mais je trouvé plus pertinent ici d'insister sur le contexte, les difficultés, la problématique éthique, etc.
Voilà pour le moment.
Kris