Sauf exception (il y en a toujours
), la règle principal est de :
>ne pas laisser un sol à nu (couvrir ou planter dans ces zones)
>ne pas travailler ou compacter le sol qu'on cultive (mais on peut l’aérer)
>donner une place à la vie (et donc aux plantes / zones qui ne seront pas productives dans l'absolu)
>faire ce qu'il y a de brutal (tout ce qui se fait à la pelle et à la pioche) au début à fond les manettes, et ensuite on touche plus !
>faire avec ce qui est déjà là : il n'y a pas de déchets ou de mauvaise herbe, mais des opportunités ! (EXCEPTION FAITE DE XXX ) ; que ce soit des variétés de plantes, des voisins, ou des ressources d'eau ou de paillage ; chercher local, chercher simple, efficace, plutôt que parfait et puriste ; coûteux.
Partant de là, je pense que le reste s'impose assez vite.
En truc qui peut se faire systématiquement au début, c'est un recensement des plantes déjà présentes sur le terrain qui te diront des choses sur la pollution possible, état de compaction, de PH, de blocages d'élements, de la quantité d'azote disponible... Y a des tests archi simples pour voir la teneur argile/limon/sable avec une bouteille d'eau ou en faisant des boudins. Sentir le sol (pue/inodore/champignons/X).
Ahm. Je crois que j'ai dit tout ce qu'il y a de bateau qui me venait à l'esprit ; je relaie un peu la parole de ce que j'entends par les piliers francophones du domaine même si, il faut le reconnaître, manquent généralement d'explications méthodologiques (mais pas de pédagogie ou d'empirisme), je ne vais pas prétendre être exhaustif ou scientifique pour le coup : le gros est relayé par les Bourguignons et Gérard Ducerf dans ce que j'ai cité, et de ce que j'ai retenu des conférences de Koppel (incontournables je pense !).