Belgique et plus encore

[lysiane]

Salut à tous,

Je suis originaire de Gap (05), et je suis venue à la pemaculture car, c'est ce que j'ai croisé de plus cohérent dans ma vie.
J'ai suivi le cours de 72h en mai 2009 à La Sorga (Périgord). C'était génial !
Sorte de renaissance à la vie, et puis, le festival de Sambourg, Cense Equi-Voc'...
Entre chercher la cohérence et la vivre il y a parfois un gouffre...
Et puis le festival de Nethen, petit bijou, autre renaissance...
Bruxelles, ces squats...
L'intersquat de Berlin (du 10 au 19 septembre)...
Et là une question : quels liens entre les punks et les permaculteurs ? Entre les squats, les permaculteurs citadins, le mouvement transition town ?

Du coup je pars à Berlin le 9, voir si j'y croiserai pas des permaculteurs... Et voir un peu comment ça se passe chez nos voisins.

Si quelqu'un a des infos sur des projets à Berlin (ou sur le trajet Bruxelles-Berlin), ou des contacts, tout est bienvenue.
Il y a une académie de permaculture en Allemagne, mais je n'en sais pas beaucoup plus...

Merci

Sinon, ça fait un an que je suis en Belgique, et là je pars en nomadisme, wwoofing sûrement, avec tout un itinéraire à définir...

A plus

Bonne continuation à tous !

Lysiane



Et merci pour ce forum super enrichissant, ravie de vous lire un peu tous

[digger]

Salut Lysiane. C’était un plaisir de te lire. Je suis tout nouveau aussi sur ce forum.
"quels liens entre les punks et les permaculteurs ? Entre les squats, les permaculteurs citadins, le mouvement transition town ?" Peut-être l’envie de vivre autrement, d’expérimenter.
J’ai entamé mon deuxième demi-siècle . Les appellations ont changé mais l’envie de vivre est toujours là pour celles et ceux qui surveillent un peu ce qui se passe sous le radar.
Alors le jardin est aussi une zone libérée, un rapport différent à la terre.
Je ne fais pas de la permaculture. J’emprunte à la permaculture les techniques qui marchent pour moi, c’est à dire qui sont en harmonie avec le temps dont je dispose, mes moyens, le climat, etc....
Mes règles sont très limitées, en jardinage comme ailleurs : Pas d’engrais chimiques, de pesticides ni insecticides, pas de terre nue, rotation et plantes associées.. Après, j’expérimente. Je garde ce qui marche, laisse ce qui ne marche pas, essaie autre chose.
J’ai abandonné par exemple le travail en profondeur du sol. Cela remonte ma terre argileuse.
Je me pose des questions sur les fleurs qui attirent les pucerons. Pourquoi mettre des fleurs qui vont immanquablement les attirer alors que, si il elle n’étaient pas là, les pucerons ne viendraient peut-être pas ? Je met des capucines, par exemples, parce que c’est une fleur peu exigeante et jolie, mais le plus loin possible du potager (parce que c’est possible dans mon cas) et je mets des fleurs "neutres" dans le potager.
La théorie est au jardinage ce que l’idéologie est à la politique.
Attention de ne pas décourager les gens avec des "impératifs" . Laissez faire l’imagination, la nature fera le reste (et vis versa)
Bonne route, Lysiane.