Les forêts de France couvrent 28% du territoire national et représentent 28% des forêts européennes.La sylve française était de 9 millions d'hectare en 1820, elle est passée à 16 millions en 2005.Ballottées au cours de l'histoire, nos forêt ont connu bien des vicissitudes. Elle sont défrichées très tôt, du néolithique au Moyen Age, et n'ont connue que quelques répits durant les longues guerres et les épidémies. Au dix-huitième siècle, la révolution industrielle, très consommatrice de bois,et la surpopulation dans les campagnes, la font reculer a nouveau sévèrement.Depuis l'exode rural,les pertes humaines de la première guerre mondial, la modernisation de l'agriculture des années 1970 ont provoqué l'abandon des terres les plus incultes. Quand elles n'ont pas été valorisées par des plantations de résineux, elles ont été gagnées par la friche, puis par la forêt. Et la progression continue depuis qu'on reconnaît aux forêts des fonctions nouvelles de régénération, de protection de la biodiversité et des sols ou de puits de carbone.
Les animaux des forêts s'en portent-ils mieux ? Après des siècles de chasse et de braconnage, les populations de cerfs, chevreuils et sangliers ont rarement atteint de telle densités. On assiste même au retour du loup et du lynx, deux prédateurs exterminés sans considération pour leur rôle écologique. Aujourd'hui, des grands massifs domaniaux, peu morcelés,
peuvent accueillir des espèces exigeant un vaste territoire homogène : grands mammifères, aigles, cigognes noire...
La forêt, traitée en taillis sous futaie ou en futaie jardinée, offre plusieurs strates dans lesquelles des espèces d'oiseaux se répartissent selon leurs besoins alimentaires. Des sites boisés sont soustraits à leur fonction de production ou font l'objet d'une gestion particulière pour protéger des populations d'espèces rares, comme le gobemouche à collier.
Mais le tableau n'est pas idyllique pour autant. La production forestière ne laisse que peu de place aux vieux arbres, privant ainsi de gites les animaux cavernicoles, au nombre desquels figurent les chouette, les pics, la sittelle torchepot et la plupart des mésanges. Le développement des infrastructures routières et ferroviaires, l'étalage urbain fragmentent de plus en plus l'espace boisé, au détriment des grands animaux .
alix a écrit : le bois de petite dimension , c'est très bien pour une chauffe rapide ,fort pouvoir calorifique mais pour chauffer une maison lorsqu'il fait très froid ou la nuit il faudra mettre du bois toutes les demi heure ou posseder un poèle de masse sinon doubler les couvertures et vidanger les tuyaux
fruitsec a écrit :sinon je suis sur qu'il doit y avoir moyen de brancher des vieux radiateurs en fonte sur un poêle qui chaufferai l'eau ou l'huile que l'on pourrais mettre dedans (je viens d'avoir cette idée en écrivant je suis un vrai génie)
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