Salut a tous et merci pour vous réponses.
C'est vrai que je n'ais pas été très claire dans mon premier post. En fait ce que j'aimerais arriver a déterminé c'est, dans une communauté de 10 ou 100 personnes par exemple qui vivrais en autonomie, quel nombre d'agriculteur permaculteur il faudrait pour nourrir toute la communauté. Ce qui pourrais ensuite permettre de déterminé quel pars des habitants de cette communauté pourraient être assigné a d'autre taches (transformation de la nourriture, tissage, couture, construction, entretient, élevage etc..). Pour simplifier les choses, disons que ce serais une communauté de vegans et qu'ils ne mangeraient uniquement ce qui viens de la production réalisé par les agriculteur de la communauté.
Ce que j'essaye de faire c'est un modèle social théorique d'une communauté de personne, en essayant de déterminé quel sont les besoins de cette communauté et des personnes la composant, et ainsi de déterminé la force de production de cette communauté en fonction du nombre de personne la composant
(par exemple, sur une communauté de 5 personne, on aurais 1 agriculteur, 1 personne s'occupant de la transformation de la nourriture, 1 personne s'occupant des repas et de l'entretient, 1 constructeur, et 1 couturier, mais dans une communauté de 20 personnes on aurais peut être besoin que de 4 agriculteur, 2 personne s'occupant de la transformation de la nourriture, 2 pour les repas, 2 constructeurs et 2 couturiers, ce qui laisserais la possibilité a 8 personne de faire autre chose : plantation d'herbe médicinale, élevage de poule, élevage de spiruline, enseignement aux jeunes etc..).
Selon moi, un des besoins de bases d'une personne et la nourriture et donc c'est pour ça que j'essaye de déterminé avec vous ce que pourrais produire une personne avec les techniques a culture lié a la permaculture.
Je suis conscient que la quantité de travail a fournir n'est pas la même tout au long de l'année dans l'agriculture en permaculture, les période les plus intense étant lors des récoltes, est ce cela ? A mon avis il doit y avoir beaucoup de travail a fournir aussi avant l'arrivé du printemps, pour préparé les buttes et les terrains et le reste du temps uniquement l'arrosage et le rajout de paillage de temps en temps ?
Krissounette a écrit :La réponse est subjective. On devrait peut-être partir d'une hypothèse de départ : combien de temps une personne est-elle prête à investir dans la permaculture ?
à partir de là, on pourrait estimer la surface et la production. Enfin peut-être. Mais il faut au moins enlever le temps de l'équation. Ou poser cette question mais avant, la réponse servant de base à celle de la production.
Pour le temps de travail partons sur un 35h par semaine alors, considérons que la personne qui produirais les ressources n'aurais que cette tache a effectuée et que ce serais donc en quelque sorte son métier.
Dom a écrit :Exploiter,... ce n'est pas très permaculturel.
jd-geneva a écrit :Cultiver?
Oui, cultiver semble une bonne alternative au mot exploiter, qui, je le convient, n'est pas en rapport avec les valeurs de la permaculture.
hardworkinghippy a écrit :Mais on peut répondre à toutes ces questions facilement avec l'aide d'un exemple. (Et en supposant qu'on sers le mot "permaculture" simplement comme une sorte de technique de jardinage et laisser les notions d'échange, participation, etc. a coté.
)
Imagine le scénario d'une jeune femme expérimentée et passionnée par la permaculture qui passe quelques années de son temps libre dans la création et gestion de, disons, dix hectares de forêt comestible.
Cela est tout à fait réalisable.
Il y a une énorme quantité de travail pour commencer. Réflexion, recherche, l'aménagement paysager, contournage, arrosage, plantation d'arbres et d'arbustes, de vivaces et d'annuelles, le paillage, les voyages pour trouver différentes variétés de plantes, des boutures, l'évolution d'idées et changement de plan, de clôtures, les abris... etc.
En seulement quelques années, elle a suffisamment de nourriture pour elle et sa famille. Son travail physique diminue progressivement, mais elle continue à réfléchir, observer et s'adapter en équilibre avec l'existant. Avec une planification judicieuse, elle peut introduire des porcs, de la volaille et des moutons dans la forêt qui est aussi un bel endroit pour marcher, travailler, jouer et cueillir des plantes sauvages
Lorsque la forêt arrive à maturité, (La femme aussi.) il y a beaucoup moins de travail à faire et chaque saison, il y a de quoi a nourrir plusieurs familles ou de fournir une proportion considérable de la nourriture pour une centaine de personnes toute l'année.
Mais....chaque cas est différent, ce quoi la tienne ?
J'ais du mal a imaginer qu'une personne seul puisse s'occupé seule de dix hectare de forêt comestible ? Tu pense que c'est possible ?
Je pense que tu as raison en tout cas sur le fait que ce travail de production prendrais beaucoup plus de temps au début qu'au bout de quelques années ou tout a bien été mis en place. Mais comment déterminé le facteur de réduction du temps de travail en fonction des années qui passent ? Surtout que ça dépendras de chaque situation. Est ce qu'au bout de 5 ans la personne mettrais 2 fois moins de temps a produire la meme quantité de nourriture ? Ou alors au bout de 10 ans ?
0tyugh a écrit :Je pense que tu veux dire : la permaculture relativement à ce qui se fait maintenant.
Beaucoup moins de rendement que l'agriculture conventionnelle. Je ne pense pas qu'on puisse faire plus de cent quintaux tout en respectant les écosystèmes et en ayant une main d'oeuvre minime au demeurant. Je ne pense pas que le jardin le plus optimal en permaculture puisse jamais égaler en rendement temps/résultat/terre ce qu'on sait faire sur les terres de grandes cultures tant qu'on aura tracteur, phosphore et azote à épandre. C'est d'ailleurs je pense, la raison réelle pourquoi on a pas déjà une grande firme internationale qui vend un label permaculture : rien n'empêcherai d'avoir un truc pyramidal avec des ouvriers qui suivent les consignes de designers consciencieux de chaque cas. Pourquoi pas ? Mais le rendement n'est pas là, ou alors serait amélioré dix ans après : une éternité à l'échelle économique. Beaucoup disent d'ailleurs que c'est l'état qui devrait donner ce coup de pouce : garantir la revenu des agriculteurs pour permettre de faire passer la terre avant la valeur économique de leurs produits (qui leur font faire du maïs et du blé, jour après jour). Je ne sais pas. Compte tenu de l'historique entre les états et l'agriculture, ça a souvent été l'horreur ; mais parfois, comme pour le cas des soins, l'état fait bien les choses... Je ne sais pas.
Oui la permaculture relativement a ce qui ce fait de nos jours. Je suis conscient que le rendement est nettement inférieur, mais j'aimerais justement réussir a calculer ce rendement, ou l'estimer. Non a des fins commerciaux pour savoir si une firme pourrais fonctionné grâce a la permaculture mais pour savoir quel production pour se nourrire on peut obtenir.
Il y a aussi les plantes hybridés qui sont, si absolument pas utilisable par un jardinier qui fait ses graines, un avantage de l'agriculture conventionnelle : malgré ses désavantages pour celui qui ne peut plus replanter ses graines, les variété hybrides ont doublé, parfois triplé le rendement à l'hectare. On dit de la France qu'elle est un des pays phare de l'intensification des cultures : mais c'est aussi ce qui préserve nos forêts : agriculture plus danse, plus de place pour les milieux sauvage quelque part.
Oui mais malheureusement ces variétés hybrides consomme plus d'eau, sont plus sujettes aux maladies et possèdent moins de nutriments que des variétés d'héritage ?. C'est ce que j'ais lu sur le net en tout cas.
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Bref. Comme d'habitude rien n'est blanc, rien n'est noir. Mon point de vue c'est que le non travail du sol et le retour à l'agriculture des gens est l'unique moyen que je vois de faire un début d'écologie : s'approcher de la terre et faire avec ses mains c'est se déconnecter un peu des rêveries collectives de "le monde va mal" et "la technologie nous sauvera quand même".
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Je suis d'accord avec toi. Je rajouterais aussi qu'il faut prendre conscience qu'il faut moins consommer et produire le plus possible sois même ou essayer de s'approvisionner localement.
La seconde étape serait sans doute de faire un réel moratoire sur les naissances : trouver moyen de baisser les naissances. C'est un facteur aggravant d'à peu près tous les problèmes de l'humanité : si on était dix fois moins, il y aurait moins besoin d'intensifier l'agriculture, et plus de place pour le non humain de vivre. Une vie humaine aurait aussi dix fois plus de valeur. J'aimerais qu'on voit l'espèce humaine comme n'importe quelle autre : la surpopulation d'une espèce tue les autres, et finalement, l'espèce qui pullule finit par mourir elle-même jusqu'à se réguler, ou disparaître. Ne serai-ce pas plus heureux de juste faire moins d'enfants dès maintenant ? La froide logique me dit que y a largement assez d'humains désespérés à reconforter pour qu'on en amène d'autres. Si je reviens sur terre un instant, cependant, je constate qu'on ne peut pas tenir ce discours face à des parents ; mais ptéte qu'il faudra affronter un jour le problème quand même, par souçi de cohérence
Je suis parent et je suis daccord avec toi. J'ais un enfant et je compte m'arréter la. Nous sommes beaucoup trop sur terre et sans prise de conscience j'ais du mal a voire un avenir heureux pour les dizaine de milliards d'humains qu'il y auras un jour.