Pourquoi quelque chose d'économiquement viable ne serait pas durable...
éco viable, ça veut dire que tout le monde y trouve son compte, rentable pour tous... comme dans la nature !
Maxime Leloup a écrit : A quoi ça sert de faire des belles théories si elles ne sont pas capable d'aider concrètement et efficacement ceux qui en ont le plus besoin ?
geispe a écrit :or il me semble qu'un système ne peut pas être à la fois écologiquement soutenable (durable) et économiquement viable. si nous essayons de faire une permaculture économiquement viable elle n'est pas durable et ce n'est donc pas de la permaculture. (au sens être pérenne)
Nicollas a écrit :Il faut voir quel est le but de la permaculture. Pour moi le but de la permaculture n'est pas d'être un outil de production rentable dans la filière alimentaire sur un marché mondialisé avec des acteurs industrialisés et aidés par des puissances financières.
Le but de la permaculture, pour moi, est de créer des systèmes agricoles à taille humaine qui permettent de faire vivre (ce qui ne signifie pas "gagner de l"argent") ceux qui les mettent en place tout en améliorant directement le système agricole et indirectement les écosystèmes alentours. Est-ce que le but de la permaculture c'est de permettre à 10% d'agriculteurs de faire vivre le reste de la population, je ne le crois pas.
Nicollas a écrit :Je pense que beaucoup d'acteurs de la permaculture estiment que la production alimentaire ne doit pas forcément être concentrée dans un petit nombre de mains (agriculteurs et agroalimentaire). En terme de chiffres, il est peut être lus efficace d'aller "éduquer" les agriculteurs. Mais faire naitre des forêts comestibles chez des habitants lambda, je trouve ça tout aussi cohérent.
Nicollas a écrit : Peut être pas aussi efficace dans un premier temps, mais il faut voir à quel point la permaculture doit être utilisée comme une rustine sur la roue de l'agriculture des pays industrialisés, ou si au contraire c'est un lent travail de remplacement de cette roue.
Nicollas a écrit :Cela dit, il existe plein de techniques pertinentes pour des grosses exploitations (holistic management, keyline system ...). Mais je pense que ces techniques devraient plus être étudiées par l'INRA & Co (ou les agriculteurs), que par les permaculteurs du dimanche qui découvrent la perma par des stages ou des livres et qui veulent "juste" autonomiser leur parcelle ou leur communauté.
Maxime Leloup a écrit :Oui, encore faut-il que l'habitant lambda en ait suffisamment envie pour marcher sa parole
Les deux de mon point de vue, il faut bien que les agriculteurs laissent de la place pour le "remplacement de la roue" en transformant leur manière de produire, actuellement quand il y en a un qui arrête, les terres sont récupérées par les autres (un peu comme des corbeaux sur une charogne, et puis c'est la course à "toujours plus", bien peu de place pour nous dans ce cadre) mieux vaut pas connaître les détails la plupart du temps.
Comment fait-on pour étudier quand on est cassé par son travail ? C'est un peu comme si on disait à un ouvrier d'usine : tu n'as qu'a étudier pour améliorer ta situation. Quant à l'Inra, je ne pense pas qu'ils ignorent la permaculture, dont ceux qui ont écrit le livre sur l'agroforesterie, par contre quand on leur envoie un mail pour corriger une fausse idée reçue sur la permaculture qu'ils disent à l'antenne de France Culture, personne ne réponds. Ca ne fait peut être pas partie de leurs priorités.
grandevallee a écrit :je doit tester ces nouvelles méthodes,
voir si ca me convient et si ca convient a mon emplacement et ma manierre de vivre
grandevallee a écrit :lorsque j'ai joint le forun , j'ai été critiqué par mes manierres de faire mon jardin , de préparer la terre, défrichage terre a nus.
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