igoretbabou a écrit :Or, le bourgeon situé à l'aisselle du bouquet est dans une position idéale pour piquer la sève destiné au fruit. Il grandira beaucoup plus vite que les autres vu qu'il bénéficie de plus de sève et d'hormones que les autres. Les fruits risquent donc d'être moins gros.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.
En arboriculture, sur un arbre palissé la tige centrale verticale par exemple bénéficier de la plus grande partie de sève par rapport aux autres.Et ce uniquement parce qu'elle est verticale.
On y remédie par divers moyens et astuces.
Donc ce ne sont pas les bougeons situés à l'aisselle des feuilles, bouquets qui vont tout 'pomper'.
La sève a tendance à aller nourrir le bourgeon terminal en priorité .
La question du début du sujet est de savoir pour quelle raison la gourmand situé juste sous un bouquet de tomates est plus vigoureux que les autres.Comme tu l'écris Igoretbabou, les feuilles situées sur le gourmand ne vont-elles pas produire, elles aussi, de l'énergie (via la photosynthèse) qui va bénéficier aux fruits. Ne vaut-il pas mieux supprimer les vieilles feuilles qui seront plus susceptibles de subir une attaque du mildiou parce que les parois de leurs cellules sont plus abîmées? Les gourmands n'apparaissent-ils pas pour prendre la relève au niveau photosynthèse?
En fin de saison je pense qu'il faut limiter le nombre de fruits car une tomate a besoin de X jours pour mûrir et d'une certaine quantité d'énergie fournie pas la sève. De mon côté, en serre, tout fruit non formé le 15 août n'aura pas le temps de grossir et mûrir. Expérience à l'appui.
Je trouve que globalement nous avons une vision mécanique du fonctionnement des plantes : les gourmands pompent l'énergie, ...
Une plante est un système hyper fonctionnel, et je suis persuadé qu'elle est capable d'orienter ses flux de sève (=énergie) pour son propre fonctionnement. Son but étant d'assurer sa descendance , donc produire des graines viables, donc produire des fruits.
Une plante fonctionne vraiment de manière systémique, donc il y a probablement plusieurs facteurs qui concourent à la croissance et au mûrissement des fruits. Ne croyons pas que le fait d'enlever les gourmands va faire mûrir les fruits plus vite, c'est probablement beaucoup plus complexe.
Nous réfléchissons comme des humains que nous sommes et déduisons des choses qui valent pour notre échelle de valeur, de fonctionnement, ..
Parfois il me semble que cela ne s'applique pas aux systèmes naturels.
N'oublions pas que dans les domaines scientifiques, une chose est vraie jusqu'au moment où l'on prouve son contraire.
A une époque la Terre était plate
Continuons à observer, observer, observer ... un fameux principe de permaculture ...