A mon avis un apport de fumier en automne/hiver, pas loin ou après le début du repos végétif augmentera sensiblement les rendements
J'ai cru comprendre que Bonfils a essayé sur 3 ans de la monoculture de Blé, et ce n'est pas en monoculture que l'on peut faire les meilleurs rendements. En générale c'est même là qu'on a les moins bons rendements... donc une petite rotation serait la bienvenue si on veut une culture en bonne santé et donc productive.
la densité de semis est trop faible comme on peut le voir sur la photo
Karmai a écrit :Tu as partiellement raison. on voit bien sur cette photo que le tallage n'est pas aussi prometteur que selon Bonfils. Après il y a plusieurs lacunes à la façon dont Petrov a testé la méthode. Tout d'abord il a choisit une variété (Banatka) qui est bien une variété ancienne. Par contre il semble que son potentiel de tallage ne soit pas optimal. Encore plus, il est situé dans une région où le potentiel de rendement du blé n'est pas génial (environ 60 quintaux). Bonfils l'avait testé en Beauce où l'on sait que les blés peuvent atteindre des rendements énormes. Peut-être qu'à potentiel de tallage plus faible du fait d'un sol moins propice il faille augmenter légèrement la densité de semis afin de "remplir" le champs. C'est une très bonne remarque, et une hypothèse supplémentaire à tester pour "généraliser" cette approche. Après, il convient de dire, et je le dis dans l'article, qu'il s'agit de la première année de culture (quel a été le précédent? on en sait rien) et que Petrov m'a dis lui-même qu'il n'avait pas installer le couvert de trèfle banc comme le voudrait la méthode. Donc à ce sujet, on ne peut pas conclure directement à partir de cette experience. D'où aussi, ma conclusion à attendre d'autres résultats, où à en réaliser de nouveaux.
Karmai a écrit :A mon avis un apport de fumier en automne/hiver, pas loin ou après le début du repos végétif augmentera sensiblement les rendements
Je n'en suis pas si convaincu. Il est prouvé par exemple que la présence d'azote dans le sol est un facteur limitant de l'apparition et de l'épanouissement de rhizobium et de fabrication de nodules fixateur d'azote au niveau de la légumineuse. J'ai bien peur qu'en voulant assurer le coup au niveau de la fertilisation azotée par des déjections animales, on finisse par enlever un des avantages du couvert permanent de la légumineuse. Résultat avec du fumier en année n, on obtiendra peut-être un meilleur rendement cette année là, mais l'année suivante ce sera une catastrophe, à moins de renouveler l'apport de fumier chaque année. Mais dans ce cas là, pourquoi mettre du trèfle blanc, autant mettre une interculture fortement productrice de matière organique puisqu'on a assez d'azote, et puis si on ne met plus de couvert, alors autant semer à grande densité, etc.
Karmai a écrit :Tu as partiellement raison. on voit bien sur cette photo que le tallage n'est pas aussi prometteur que selon Bonfils. Après il y a plusieurs lacunes à la façon dont Petrov a testé la méthode. Tout d'abord il a choisit une variété (Banatka) qui est bien une variété ancienne. Par contre il semble que son potentiel de tallage ne soit pas optimal. Encore plus, il est situé dans une région où le potentiel de rendement du blé n'est pas génial (environ 60 quintaux). Bonfils l'avait testé en Beauce où l'on sait que les blés peuvent atteindre des rendements énormes. Peut-être qu'à potentiel de tallage plus faible du fait d'un sol moins propice il faille augmenter légèrement la densité de semis afin de "remplir" le champs. C'est une très bonne remarque, et une hypothèse supplémentaire à tester pour "généraliser" cette approche. Après, il convient de dire, et je le dis dans l'article, qu'il s'agit de la première année de culture (quel a été le précédent? on en sait rien) et que Petrov m'a dis lui-même qu'il n'avait pas installer le couvert de trèfle banc comme le voudrait la méthode. Donc à ce sujet, on ne peut pas conclure directement à partir de cette experience. D'où aussi, ma conclusion à attendre d'autres résultats, où à en réaliser de nouveaux.
Karmai a écrit :A mon avis un apport de fumier en automne/hiver, pas loin ou après le début du repos végétif augmentera sensiblement les rendements
Je n'en suis pas si convaincu. Il est prouvé par exemple que la présence d'azote dans le sol est un facteur limitant de l'apparition et de l'épanouissement de rhizobium et de fabrication de nodules fixateur d'azote au niveau de la légumineuse. J'ai bien peur qu'en voulant assurer le coup au niveau de la fertilisation azotée par des déjections animales, on finisse par enlever un des avantages du couvert permanent de la légumineuse. Résultat avec du fumier en année n, on obtiendra peut-être un meilleur rendement cette année là, mais l'année suivante ce sera une catastrophe, à moins de renouveler l'apport de fumier chaque année. Mais dans ce cas là, pourquoi mettre du trèfle blanc, autant mettre une interculture fortement productrice de matière organique puisqu'on a assez d'azote, et puis si on ne met plus de couvert, alors autant semer à grande densité, etc.
les sols gagne en fertilité et non l'inverse et ça ,ça doit etre mis au dessus de tout
Karmai a écrit :De même agir seulement pour augmenter la fertilité du sol ferait qu'on n'y cultiverait rien et qu'on crèverait de faim.
Madudu a écrit :Ce qu'il veut dire c'est que si ton unique objectif est d'accroitre la fertilité (et donc le potentiel de rendement) il est probable que tu ne récoltes rien.
Madudu a écrit :Et puis les céréales sont améliorantes si on ne récolte rien, et si on récolte il faut restituer... par le fumier.
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 13 invité(s)