Être positif, c'est parfois considérer que le scénario "à éviter" est inévitable. Qu'à la limite plus tôt la faillite sera là, mieux ce sera. Il est rare d'entendre le son de cloche pessimiste entonné avec optimisme.
Même si, ils ne mettent pas l'emphase sur les guerres probables qui éclateront alors, et les dangers pour nos fragiles démocraties et acquis sociaux.
Pourtant. Si ce scénario se réalisait finalement, tout cela serait secondaire.
Bam. Je réalise.
Nos ogives nucléaire, nos armes biologiques. Peut-être que c'est la capacité de mort qu'il faudrait abaisser avant tout le reste. Peut-être que la liberté, l'égalité, un nouveau système démocratique, l'écologie, et tout cette genre de chose est secondaire, finalement, si on laisse ces "choses" exister jusqu'au jour de "la crise de trop" (de pétrole, d'eau, de terre arable, de climat , qu'importe).
Peut-être qu'imaginer des famines, la barbarie, les guerres est un doux euphémisme, peut-être que ce sera juste la fin, si on ne détruit pas tout ce qui peut détruire l'humanité avant le jour où le capitalisme ne fonctionnera plus. Chose, on s'accorde, qui arrivera dans cinquante, trente, dix, cinq ans ? Qui peut le dire ?
J'avoue que j'aurais aimé que la réponse soit locale, comme d'habitude. N'est-ce pas là une menace globale ? Ce que je dis dans un raisonnement enfantin à l'instant, me frappe un peu. Je vais tenter d'être optimiste et de considérer que ça n'arrivera pas, sans quoi tout perd de son sens.
Cependant, j'avoue que ça me semble important de réaliser l'ordre des priorités. Le jour où il faudra manifester en masse contre ce type d'armement, je lâcherai tout ce que j'ai en cours.
[edition : pardonnez mes humeurs sombre de fin de soirée. Si vous pouvez me remonter le moral avec d'autres données, je le prendrai en vous remerciant très fort
