La réponse au sujet de cet article
Personnellement, j'y trouve pas mal de joie de vivre dans ce canard. Souvent dissimulé derrière un sarcasme corrosif mais joyeux. Alors c'est vrai qu'il dérange parce qu'il met toujours les pieds dans le plat. Mais c'est précisément là qu'il est fort.
Bien loin de l'auto-congratulation ("Applaudissons-nous !" Pierre Rabhi, discours de clôture du festival de la Transition 2013), il vient bousculer ses lecteurs, jusqu'aux militants les plus engagés... Il serait bien plus facile de les flatter, de les bercer dans la vaporeuse satisfaction d'être du côté des gentils. Mais non ! Il les secoue pour les garder éveillés face à leurs contradictions.
Nous avons tous des contradictions et je pense qu'il est préférable d'en avoir pleinement conscience (voir d'y réfléchir de temps à autre) plutôt que de les dissimuler derrière nos prétendues bonnes actions (Oui, mais je coupe le robinet quand je me brosse les dents).
Et c'est là tout le sens de l'article sur la transition et du débat "la décroissance doit-elle positiver ?" Je vous invite à le lire mais je vous en livre ici la substance : Tout discours qui cherche à séduire (et tend à positiver) est dénaturé pour être récupéré. La puissance subversive de la transition s'est totalement dissoute dans sa popularité. En quelques années, c'est devenu le mot préféré du capitalisme vert. A contrario, ce qui fait la force de la décroissance, c'est précisément sa charge négativiste qui oblige à regarder là ou ça déconne pour y faire face. Et de ce fait, elle est difficilement récupérable car électoralement inefficace.
Merci à toi Alex, d'éclairer un peu ma lanterne, c'est sympa.
fraternellement
Jean-Philippe