à lire chacune de nos réponses, je me rends compte que nous échangeons un vrai dialogue de sourds... et je pense savoir d'où cela peux éventuellement venir.
à la base des messages de cette partie de forum, on est sensé parlé de ce reportage et des personnes qui y sont interviewés. Or la plupart d'entre vous ne l'ont pas vu... Ca biaise tout...
si je comprends bien, vous, vous dites : "pas de pitié pour CES agriculteurs". Et quand vous dites ça, vous faite référence, non pas aux agriculteurs interviewés dans ce reportage, mais de façon plus générale, de ceux qui continuent à utiliser des procédés néfastes tout en le sachant, qui s'en foutent et/ou qui ne changent pourtant rien à leur pratique. Du coup, vous dites : "100 % responsables... ils se démerdent... etc, etc." (ce qui en soit rejoint mon tout premier message, ou j'avoue moi-même ne pas supporter ce type d'agriculteurs et que dès que j'en croise un dans les diverses campagnes que je traverse et bien je leur brandis mon majeur accompagné de quelques jurons dont j'ai le secret... bref, jusque là, on se rejoint sur les idées.)
Resituons désormais un peu mes propos dans ce bout de forum, je dis "Hop, hop, hop, un peu de compassion m'sieurs-dames pour CES agriculteurs là". Comprenez quand je dis cela que je repense à ces quelques uns que j'ai vu dans ce reportage et qui ont pris conscience (à la limite que ce soit par un fait malheureux égocentré, on s'en fout un peu) que les procédés qu'ils ont utilisés sont néfastes, que les produits de leur exploitation est impropres à la consommation, et qui du coup se lancent dans une reconversion ou un lourd procès, etc. etc. etc. Bref, dans ce reportage, sur les quelques paysans interiewés, je ne vois pas en eux de CES agriculteurs qui nous sortent communément par les yeux, mais plutôt de ces personnes qui ont franchi un cap et qui décident enfin d'agir (de diverses façons). Et c'est là qu'on se rejoint encore puisque vous dites que ce type de personne qui veulent (s')en sortir vous ne leur cracheriez pas dessus ou encore que vous seriez enclin à les conseiller, etc...
Bref, il semblerait que ce fut un vrai dialogue de sourds puisque l'on se rejoint sur les idées de fond.
Pour tout ce qui est du reste de la discussion : utilité/bien fondé ou non de la compassion, etc., etc. ça me saoûle un peu de continuer à tergiverser là-dessus si c'est encore pour se rendre compte au bout de je ne sais combien de messages que là aussi on sera ptêtre finalement d'accord (ou pas, ce qui serait bien égal finalement).
Contentons-nous de l'essentiel : Vive la permaculture!