fruitsec a écrit :Mais l'on peut très bien distinguer un meurtre volontaire ou involontaire ,non?
C'est une conception bien anthropocentrique que de considérer que tuer est un meurtre, dans le cas de manger ou de libérer une vie sans faire exprès (le bien versus le mal...)
Les animaux ne font pas temps de chi-chi, ils ne se posent pas cette question quand il s'agit de manger.
Et pour ceux qui répondront que les animaux ne sont pas des êtres humains et n'ont pas leur niveau de conscience, je dirai que les animaux n'ont pas créer l'arme atomique, les nano-technologies et les OGM... mais qu'ils sont tout autant que les êtres humains, capables d'amour, d'amitié, d'empathie, etc.
Pour moi, bcp de végétariens (je ne dis pas tous) ont un problème de conscience, ils voient des élevages industriels et toute la souffrance qui va avec (souffrances des bêtes, et pour les plus perspicaces, souffrances des êtres humains...) alors ils décident de ne plus manger de viande. C'est la solution la plus simple, y'a un problème, plutôt que de le résoudre, on va l'éviter.
Quand on élève un animal en batterie, qu'on le bourre de médocs, qu'on lui fait manger une alimentation pas naturelle pour lui, qu'on l'empêche de voir le jour... tout ça pour le manger (ou pour d'autres raisons), c'est avant tout à l'homme qu'on fait du mal.
C'est l'homme qui fait cette action, c'est dans son karma, c'est dans sa conscience. L'animal souffrira de douleur (mais qu'est-ce que la douleur ?), et il sera délivré de son enveloppe charnel pour aller se réincarner plus loin. Il évoluera.
Mais quid de l'homme qui lui a fait subir ce traitement ??? Quid de l'homme qui mangera cette chair à l'odeur de torture ?
Quid de l'homme que l'évolution a fait omnivore et qui volontairement, par sa paresse d'esprit, a choisi cette voie de torturer les animaux pour se torturer lui-même en mangeant une viande impropre ?
Quid de l'homme qui toujours par sa paresse d'esprit, décide de devenir végétarlien du jour au lendemain (d'un point de vue culturel et pas individuel), sans chercher à comprendre un peu plus sa niche écologique ?
Je pense que si nous avions tous grandi dans une société traditionnelle qui vit en harmonie avec la nature et qui se nourrit de viande, culturellement, personne ne se poserait la question du végétarlisme...
Perso la permaculture m'a permis de comprendre la place de l'homme dans l'écosystème, son interaction avec les trois règnes, et comment s'y intégrer. Et cela passe par un écosystème avec animaux dont une de leur fonction serait de me nourrir.