Les ruminants ont une capacité de transformer de l'herbe en protéine.
On peut leur donner des concentrés, mais ce type d'alimentation ne leur est pas adapté. Dans le sens qu'il faudra compter 10 protéines végétales pour 1 protéines animales, donc manger des graines.
Pour éviter de donner trop de concentré, il faudra :
- optimiser l'utilisation de l'herbe : rotation des pâturages, biodiversité du menu, surface suffisante.
- soigner avec attention pour maintenir ces animaux en bonne santé : habitat sans vent et sec(Originaire du moyen orient), points d'eau acceptable, terrain adapté à la race (piétin en zone humide), anticiper les périodes de carence ( lactation), pouvoir surveiller plus attentivement en période d'agnelage, identifier les agneaux.
Deux types d'agneaux sont produit :
Agneau de bergerie pour étaler la production
Agneau d'herbe concentre la vente en automne et on finit les autres en hivers sur des animaux pour qui il faut une clientèle qui va accepter ce type de viande plus sèche.
La vente en produit transformé peut atteindre 12 € / kilo de viande pour 14 kg de carcasse par agneau
La vente en groupement 4 € / kilo de viande pour 17.5 kg de carcasse par agneau
La période creuse est en été.
Sénarios :
Je m'inspire du cahier des charges de natures et progrès :
http://www.natureetprogres.org/servicepro/sp64.pdf
Doc de la FAO : CONSERVATION DU FOIN ET DE LA PAILLE pour les petits paysans et les pasteurs.
http://www.fao.org/docrep/008/x7660f/x7660f00.htm#Contents
Les besoins sont de 0.15 UGB pour les ovins et 0,2 UGB pour les chèvres :
Je part large :
- 0,2 ha de pâture
- 0.1 ha pour le fourrage
Un outil de calcul de gestion de fourrage me permet de valider les éléments :
http://www.google.com/search?client=ubuntu&channel=fs&q=Volume+foin+en+vrac&ie=utf-8&oe=utf-8#sclient=psy-ab&hl=fr&client=ubuntu&hs=aku&channel=fs&source=hp&q=Volume+foin+en+vrac+hectare+tonnes&pbx=1&oq=Volume+foin+en+vrac+hectare+tonnes&aq=f&aqi=&aql=1&gs_sm=e&gs_upl=779l4072l1l4927l14l14l0l0l0l0l284l3072l0.3.11l14l0&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.,cf.osb&fp=505a62f92cfb0fe2&biw=1680&bih=849
Le foin en vrac à beaucoup d'avantage qualitatif en dehors de moins de puissance nécésaire.
- Pas de poussière
- Pas d'effeuillage
- moins de risque de pluie
- moins de stress pour gérer la récolte
Et quand on voit la couleur d'un regain séché ainsi... il apparait clairement que cette technique permet la production d'un fourrage excellente qualité.
On pourrait reprendre le principe des séchoir à foin de Slovénie surélevé.
http://www.pierreseche.com/ouvrage_recu_14.htm
Il pourrait être sur place, pour éviter les voyages en pleines saisons.
Pour donner un chiffre rond et utilisable par tous par la suite. On partira sur neuf brebis et un bellier.
Ce qui me ferai 12 agneaux pour un taux de prolificité de 1,55.
Les bâtiments :
On doit compter 1,5 m² par ovin en stabulation libre : 15 m² + 0.35 / agneau = 20 m²
Au passage la surface en stabulation est quasiment la surface de fourrage sur 2.5 m de hauteur en rajoutant les allées...
Ces chiffres on été donné pour une base.
Mais c'est dans l'étude d'un atelier principale.
Pourquoi pas passer à 50 brebis, mais restons au chiffres initiaux. 9 brebies 1 bellier et sa suite.
1 ha de foin donne 4 à 5 tonnes (2 à 3 tonnes seulement si le terrain ou la météo ne sont pas très favorables) de foin en vrac
Qui a une densité de 100 kG/ m3 = 50 m3 = 2.5 H X 4.5 X 4.5 donc un grange de 20 m² sur 2,5 m de hauteur.
La grange peut-être aménagé avec un système d'aération ventilé forcé ou non. Comme dans le conventionnel.
Solution : Espèce à feuilles persistantes :
L'idée est de maximiser la durée de pâture.
Les haies garde souvent tard leurs feuilles comme les ronces.
Tagasaste gel ses feuille à 0°C
Faudrait regarder du côté du murier : très bonnes feuilles qui tombent en quelques jours et assez tard (début décembre pour les arbres que j'ai observés l'année dernière dans le sud ouest).
Solution avec du petit matériel :
Staub Rancher K11 Motoculteur 5300 €
Staub Barre de coupe 115 cm Fauchage foin 1300 €
Devés Remorque motoculteur 16 Transport 1400 €
J'attends des tarifs :
Moto-faucheuse Rapid MONDO Motoculteur
Moto-faucheuse Rapid Barre de coupe 130-200 cm
Moto-faucheuse Rapid Faneuse 125 -180 cm
Et même une botteleuse...
http://www.rapid.ch/fr/rapid/outils-portes/fenaison.html
Importateur France : http://www.innovpaysage.com
Total neuf : 8 000 € = 44 agneau 44/12 = 3,66 donc 4 ans
D'occase, on devrait arriver à 3000 € = 16 agneau = 1,33 donc 2 ans
Solution traction animale : Impasse
J'ai regardé, mais j'ai une mauvaise impression sur un terrain accidenté et de petite surface et j'ai crus voir des moteurs sur certains modelé. Et vu la taille de la mécanique, le prix devrait être réservé à un achat pour un spécialiste qui ne fait que cela. Et on fait appel à lui. Dans ce cas la notion de service est assez présent, il y a moins d'investissement matériel. Et on fiance bien un service. Pas une énergie qu'on épuise.
Selon un ancien, la faucheuse tire pas mal sur le cheval. J'ai lu les même conclusion sur plusieurs site et on parle de 2-3-4 chevaux.
Prix du matériel ? Peu d'informations disponibles...
Et bien souvent un moteur auxiliaire 16,4 KW (1 cv = 750 w) = 22cv (mon plus gros motoculteur).
http://www.france-trait.fr/fr/materiel-traction-animale
Vidéo avec 1 cheval sans moteur auxiliaire mais il ne fait pas beaucoup de tours :
http://youtu.be/UfQ0U6HNqDc
Une formation est nécessaire et au regard de la puissance des moteurs auxiliaires. Cette démarche est réservé à une passion du travail avec l'animal.
On est en présence de porte outils pour être compatible avec les outils standards.
Des outils nécessitant peu de puissance serait sans doute plus bien venus.
Solution bagnard :Solution rejetée.
Je vais devoir faucher cet ha... j'ai une bonne faux... une bonne brouette... je stocke en vrac.
Mon grand père à fait cela dans sa jeunesse... 2 ans puis il est passé à la traction animale.
1 ha, assez accidenté d'après ta description, c'est beaucoup d'heures de fauchage à la main, décourageant si tu es seul ou avec peu d'ami/e/s.
- Ensuite c'est une bonne dizaine de tonnes à retourner une ou deux fois à la fourche (toujours si tu veux faire le travail à la main), et à endainer de même le soir pour limiter la remouille.
- ce qui fait beaucoup de brouettes à remuer sur une distance importante.
Faner "à la main", mes parents en gardent un très mauvais souvenir (travail très dur, nécessitant d'être présent quand il fait beau +sieurs jours,..). Ils l'ont fait au début de leur carrière pour une petite dizaine de vaches/génisses/veaux et c'était du sport.
Solution d'achat de service ou de produits : Solution rejetée.
- Code: Tout sélectionner
Pourquoi ne ferais-tu pas faire le chantier de coupe, pirouette, bottelage, par un agriculteur voisin équipé mécaniquement ? Tu pourrais ainsi dans un premier temps concentrer tes moyens permacoles sur le transport du foin en charriot à traction animale. Ensuite tu auras la possibilité d'étendre ton matériel de traction animale (et le temps et les compétences disponibles) aux autres opérations de récolte du foin avec la traction animale, éventuellement avec une grande équipe de faucheurs-récolteurs volontaires.
- Code: Tout sélectionner
Faire appel aux services d'un agriculteur équipé peut éventuellement être compensé par le fait de "faner à la moitié" (en dédommagement de son travail, l'agriculteur garde la moitié du foin).
Cela me gène énergétiquement parce que l'on fait appel à beaucoup d'énergie avec la rotative > bote. Le transport à la limite ce n'est rien.
On paye on donne de l'argent à quelqu'un pour qu'il amortisse son matériel. De plus, cet amortissent est un capital perdu et une perte de trésorerie.
La disponibilité pour avoir un bon foin va être difficile, mais possible pour une petite surface.
Sinon, acheter du foin. Bof pour l'autonomie et bof pour le coût... à la long terme.
L'utilisation d'un tracteur de 90cv à soi ou à un autre n'a pas de sens pour moi.
C'est une débauche d'énergie : 1 litre de pétrole = 10 000 watts.
L'élevage, autonomie difficile ?
on peut voir aussi du côté de la nécessité ou la motivation d'avoir une dizaine d'ovins. on peut p.ex. réduire leur nombre.
perso j'ai toujours eu recours à la mécanisation des autres pour le foin. comme çà me revenait fort cher et ne me satisfaisait pas j'ai fait le forçat pour essayer de le faire moi-même à la main, et finalement j'ai simplement renoncé à l'élevage ce qui a libéré presque toutes les terres et surtout permis de retrouver la moitié de mon temps pour faire autre chose...
L'élevage par exemple pour de l'agneau d'herbe sera bon pour l'automne donc concentre un moment de vente.
Pour l'agneau toute saison, on est dans l'obligation d'apporter des aliments concentrés, bien souvent achetés.
Produits sur place cela permet de valoriser la traction animale, mais la récolte de céréale pose encore ces limites.
C'est le but de cette interrogation. Mais j'aime les bestioles dans un rapport non pas affectif, mais de soins réciproque. D'être là avec eux. Certain d'appartenir à ce règne, mais sans anthropocentrisme.
Pas pour l'affect donc... Voir Claude Bourguignons page 166 "Cet excès névrotique de passions pour les animaux domestique."
D'autre idée ?
a+
Jeff