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Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 21 Oct 2011 17:48
par hysope
Je tente de faire un article synthétique pour la communauté ci-dessous en le réactualisant régulièrement, merci d'y contribuer.

Les ruminants ont une capacité de transformer de l'herbe en protéine.
On peut leur donner des concentrés, mais ce type d'alimentation ne leur est pas adapté. Dans le sens qu'il faudra compter 10 protéines végétales pour 1 protéines animales, donc manger des graines.
Pour éviter de donner trop de concentré, il faudra :
- optimiser l'utilisation de l'herbe : rotation des pâturages, biodiversité du menu, surface suffisante.
- soigner avec attention pour maintenir ces animaux en bonne santé : habitat sans vent et sec(Originaire du moyen orient), points d'eau acceptable, terrain adapté à la race (piétin en zone humide), anticiper les périodes de carence ( lactation), pouvoir surveiller plus attentivement en période d'agnelage, identifier les agneaux.

Deux types d'agneaux sont produit :
Agneau de bergerie pour étaler la production
Agneau d'herbe concentre la vente en automne et on finit les autres en hivers sur des animaux pour qui il faut une clientèle qui va accepter ce type de viande plus sèche.

La vente en produit transformé peut atteindre 12 € / kilo de viande pour 14 kg de carcasse par agneau
La vente en groupement 4 € / kilo de viande pour 17.5 kg de carcasse par agneau
La période creuse est en été.

Sénarios :
Je m'inspire du cahier des charges de natures et progrès :
http://www.natureetprogres.org/servicepro/sp64.pdf
Doc de la FAO : CONSERVATION DU FOIN ET DE LA PAILLE pour les petits paysans et les pasteurs.
http://www.fao.org/docrep/008/x7660f/x7660f00.htm#Contents
Les besoins sont de 0.15 UGB pour les ovins et 0,2 UGB pour les chèvres :
Je part large :
- 0,2 ha de pâture
- 0.1 ha pour le fourrage

Un outil de calcul de gestion de fourrage me permet de valider les éléments :
http://www.google.com/search?client=ubuntu&channel=fs&q=Volume+foin+en+vrac&ie=utf-8&oe=utf-8#sclient=psy-ab&hl=fr&client=ubuntu&hs=aku&channel=fs&source=hp&q=Volume+foin+en+vrac+hectare+tonnes&pbx=1&oq=Volume+foin+en+vrac+hectare+tonnes&aq=f&aqi=&aql=1&gs_sm=e&gs_upl=779l4072l1l4927l14l14l0l0l0l0l284l3072l0.3.11l14l0&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.,cf.osb&fp=505a62f92cfb0fe2&biw=1680&bih=849

Le foin en vrac à beaucoup d'avantage qualitatif en dehors de moins de puissance nécésaire.
- Pas de poussière
- Pas d'effeuillage
- moins de risque de pluie
- moins de stress pour gérer la récolte
Et quand on voit la couleur d'un regain séché ainsi... il apparait clairement que cette technique permet la production d'un fourrage excellente qualité.

On pourrait reprendre le principe des séchoir à foin de Slovénie surélevé.
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http://www.pierreseche.com/ouvrage_recu_14.htm
Il pourrait être sur place, pour éviter les voyages en pleines saisons.


Pour donner un chiffre rond et utilisable par tous par la suite. On partira sur neuf brebis et un bellier.
Ce qui me ferai 12 agneaux pour un taux de prolificité de 1,55.

Les bâtiments :
On doit compter 1,5 m² par ovin en stabulation libre : 15 m² + 0.35 / agneau = 20 m²
Au passage la surface en stabulation est quasiment la surface de fourrage sur 2.5 m de hauteur en rajoutant les allées...
Ces chiffres on été donné pour une base.
Mais c'est dans l'étude d'un atelier principale.
Pourquoi pas passer à 50 brebis, mais restons au chiffres initiaux. 9 brebies 1 bellier et sa suite.

1 ha de foin donne 4 à 5 tonnes (2 à 3 tonnes seulement si le terrain ou la météo ne sont pas très favorables) de foin en vrac
Qui a une densité de 100 kG/ m3 = 50 m3 = 2.5 H X 4.5 X 4.5 donc un grange de 20 m² sur 2,5 m de hauteur.
La grange peut-être aménagé avec un système d'aération ventilé forcé ou non. Comme dans le conventionnel.


Solution : Espèce à feuilles persistantes :
L'idée est de maximiser la durée de pâture.
Les haies garde souvent tard leurs feuilles comme les ronces.
Tagasaste gel ses feuille à 0°C
Faudrait regarder du côté du murier : très bonnes feuilles qui tombent en quelques jours et assez tard (début décembre pour les arbres que j'ai observés l'année dernière dans le sud ouest).

Solution avec du petit matériel :

Staub Rancher K11 Motoculteur 5300 €
Staub Barre de coupe 115 cm Fauchage foin 1300 €
Devés Remorque motoculteur 16 Transport 1400 €

J'attends des tarifs :
Moto-faucheuse Rapid MONDO Motoculteur
Moto-faucheuse Rapid Barre de coupe 130-200 cm
Moto-faucheuse Rapid Faneuse 125 -180 cm
Et même une botteleuse...
http://www.rapid.ch/fr/rapid/outils-portes/fenaison.html
Importateur France : http://www.innovpaysage.com


Total neuf : 8 000 € = 44 agneau 44/12 = 3,66 donc 4 ans
D'occase, on devrait arriver à 3000 € = 16 agneau = 1,33 donc 2 ans

Solution traction animale : Impasse
J'ai regardé, mais j'ai une mauvaise impression sur un terrain accidenté et de petite surface et j'ai crus voir des moteurs sur certains modelé. Et vu la taille de la mécanique, le prix devrait être réservé à un achat pour un spécialiste qui ne fait que cela. Et on fait appel à lui. Dans ce cas la notion de service est assez présent, il y a moins d'investissement matériel. Et on fiance bien un service. Pas une énergie qu'on épuise.
Selon un ancien, la faucheuse tire pas mal sur le cheval. J'ai lu les même conclusion sur plusieurs site et on parle de 2-3-4 chevaux.
Prix du matériel ? Peu d'informations disponibles...
Et bien souvent un moteur auxiliaire 16,4 KW (1 cv = 750 w) = 22cv (mon plus gros motoculteur).
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http://www.france-trait.fr/fr/materiel-traction-animale
Vidéo avec 1 cheval sans moteur auxiliaire mais il ne fait pas beaucoup de tours :
http://youtu.be/UfQ0U6HNqDc
Une formation est nécessaire et au regard de la puissance des moteurs auxiliaires. Cette démarche est réservé à une passion du travail avec l'animal.
On est en présence de porte outils pour être compatible avec les outils standards.
Des outils nécessitant peu de puissance serait sans doute plus bien venus.

Solution bagnard :Solution rejetée.

Je vais devoir faucher cet ha... j'ai une bonne faux... une bonne brouette... je stocke en vrac.
Mon grand père à fait cela dans sa jeunesse... 2 ans puis il est passé à la traction animale.
1 ha, assez accidenté d'après ta description, c'est beaucoup d'heures de fauchage à la main, décourageant si tu es seul ou avec peu d'ami/e/s.
- Ensuite c'est une bonne dizaine de tonnes à retourner une ou deux fois à la fourche (toujours si tu veux faire le travail à la main), et à endainer de même le soir pour limiter la remouille.
- ce qui fait beaucoup de brouettes à remuer sur une distance importante.

Faner "à la main", mes parents en gardent un très mauvais souvenir (travail très dur, nécessitant d'être présent quand il fait beau +sieurs jours,..). Ils l'ont fait au début de leur carrière pour une petite dizaine de vaches/génisses/veaux et c'était du sport.


Solution d'achat de service ou de produits : Solution rejetée.
Code: Tout sélectionner
Pourquoi ne ferais-tu pas faire le chantier de coupe, pirouette, bottelage, par un agriculteur voisin équipé mécaniquement ? Tu pourrais ainsi dans un premier temps concentrer tes moyens permacoles sur le transport du foin en charriot à traction animale. Ensuite tu auras la possibilité d'étendre ton matériel de traction animale (et le temps et les compétences disponibles) aux autres opérations de récolte du foin avec la traction animale, éventuellement avec une grande équipe de faucheurs-récolteurs volontaires.

Code: Tout sélectionner
Faire appel aux services d'un agriculteur équipé peut éventuellement être compensé par le fait de "faner à la moitié" (en dédommagement de son travail, l'agriculteur garde la moitié du foin).


Cela me gène énergétiquement parce que l'on fait appel à beaucoup d'énergie avec la rotative > bote. Le transport à la limite ce n'est rien.
On paye on donne de l'argent à quelqu'un pour qu'il amortisse son matériel. De plus, cet amortissent est un capital perdu et une perte de trésorerie.
La disponibilité pour avoir un bon foin va être difficile, mais possible pour une petite surface.

Sinon, acheter du foin. Bof pour l'autonomie et bof pour le coût... à la long terme.

L'utilisation d'un tracteur de 90cv à soi ou à un autre n'a pas de sens pour moi.
C'est une débauche d'énergie : 1 litre de pétrole = 10 000 watts.


L'élevage, autonomie difficile ?
on peut voir aussi du côté de la nécessité ou la motivation d'avoir une dizaine d'ovins. on peut p.ex. réduire leur nombre.
perso j'ai toujours eu recours à la mécanisation des autres pour le foin. comme çà me revenait fort cher et ne me satisfaisait pas j'ai fait le forçat pour essayer de le faire moi-même à la main, et finalement j'ai simplement renoncé à l'élevage ce qui a libéré presque toutes les terres et surtout permis de retrouver la moitié de mon temps pour faire autre chose...


L'élevage par exemple pour de l'agneau d'herbe sera bon pour l'automne donc concentre un moment de vente.

Pour l'agneau toute saison, on est dans l'obligation d'apporter des aliments concentrés, bien souvent achetés.
Produits sur place cela permet de valoriser la traction animale, mais la récolte de céréale pose encore ces limites.

C'est le but de cette interrogation. Mais j'aime les bestioles dans un rapport non pas affectif, mais de soins réciproque. D'être là avec eux. Certain d'appartenir à ce règne, mais sans anthropocentrisme.
Pas pour l'affect donc... Voir Claude Bourguignons page 166 "Cet excès névrotique de passions pour les animaux domestique."

D'autre idée ?
a+

Jeff

Re: Stock de foin

Message Publié : 21 Oct 2011 18:00
par Nicollas
Des arbres fourragers ? Style Tagasaste si tu peux te le permettre (rusticité -9°C)

Re: Stock de foin

Message Publié : 21 Oct 2011 20:02
par Aimelle
A propos du foin il y a des aspects que tu n'as pas évoqués :
- 1 ha, assez accidenté d'après ta description, c'est beaucoup d'heures de fauchage à la main, décourageant si tu es seul ou avec peu d'ami/e/s.
- Ensuite c'est une bonne dizaine de tonnes à retourner une ou deux fois à la fourche (toujours si tu veux faire le travail à la main), et à endainer de même le soir pour limiter la remouille.
- Ensuite c'est 4 à 5 tonnes (2 à 3 tonnes seulement si le terrain ou la météo ne sont pas très favorables) de foin ce qui fait beaucoup de brouettes à remuer sur une distance importante.
- ensuite c'est un gros volume de foin non pressé, qui demande un grand volume de hangar ou de grange.

Pourquoi ne ferais-tu pas faire le chantier de coupe, pirouette, bottelage, par un agriculteur voisin équipé mécaniquement ? Tu pourrais ainsi dans un premier temps concentrer tes moyens permacoles sur le transport du foin en charriot à traction animale. Ensuite tu auras la possibilité d'étendre ton matériel de traction animale (et le temps et les compétences disponibles) aux autres opérations de récolte du foin avec la traction animale, éventuellement avec une grande équipe de faucheurs-récolteurs volontaires.

Re: Stock de foin

Message Publié : 22 Oct 2011 12:30
par mamat
il parait que dans le temps par ici (haute-provence) ils faisaient surtout des fagots de feuillus pour le fourrage (noisetier, érables, etc). ils faut les faire avant l'automne et les mettre à sécher en fagot et plutôt à l'ombre. les paysans voisins font encore cela pour remédier au manque de foin.

je ne saurais te donner des données chiffrées sur la quantité nécessaire en stockage, surface à couper, etc.
le mieux est je pense d'expérimenter les différentes idées qui te viennent et de voir ce qui est faisable et en quelle quantité sur ta ferme.

perso je n'aurais pas de scrupules en attendant à faire du foin avec les voisins mécanisés. ce n'est certes pas une solution "durable" mais si ça permet de redécouvrir/réinventer des solutions plus durables en parallèle sans se retrouver en galère, c'est déjà ça.
il ne s'agirait pas pour moi de s'enfermer dans une solution mécanisée/non durable mais de s'en servir temporairement pour investir du temps dans l'apprentissage et l'expérimentation d'autres solutions.

"ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier", "observer et expérimenter", "des solutions lentes et progressives" et surtout "obtenir une récolte"...

Re: Stock de foin

Message Publié : 22 Oct 2011 13:45
par geispe
je veux 9 brebis et un bélier.

on peut voir aussi du côté de la nécessité ou la motivation d'avoir une dizaine d'ovins. on peut p.ex. réduire leur nombre.
perso j'ai toujours eu recours à la mécanisation des autres pour le foin. comme çà me revenait fort cher et ne me satisfaisait pas j'ai fait le forçat pour essayer de le faire moi-même à la main, et finalement j'ai simplement renoncé à l'élevage ce qui a libéré presque toutes les terres et surtout permis de retrouver la moitié de mon temps pour faire autre chose...

Re: Stock de foin

Message Publié : 22 Oct 2011 14:28
par Nicollas
Faudrait regarder du côté du murier : très bonnes feuilles qui tombent en quelques jours et assez tard (début décembre pour les arbres que j'ai observés l'année dernière dans le sud ouest).

Re: Stock de foin

Message Publié : 22 Oct 2011 20:47
par Aimelle
Si là où tu es les brebis pleines puis en début d'allaitement ne peuvent pas trouver leur nourriture dehors tout l'hiver et en début de printemps, alors il te faudra bien d'une façon ou d'une autre rentrer du fourrage. Le foin a ses contraintes, les feuillages (frêne ou murier en tête, selon ton sol) ont les leurs et elles ne sont pas moins contraignantes. Et puis il faudra voir aussi avec quoi tu prévois de faire la litière : paille ?

Re: Stock de foin

Message Publié : 24 Oct 2011 11:20
par hysope
Bon j'ai compulsé... pour avoir un document lisible au lieu de répondre à chacun. C'est moins personnel, mais plus utile.
Fouillé sur internet...

Je me demande a partir de quel volume, on a besoin de mettre une ventilation forcé pour le foin en vrac ?
On rentre le foin mi-sec en conventionnel, cela sèche à l'intérieur, cela fait un foin top !
Ils empilent 7 m de foin, avec 2.5 m... es ce qu'une aération naturelle suffirait ?
On surélève sur des claies le foins...

Au pire vu la quantité, on peut rentrer en 2 fois.
Une griffe motorisé ou manuel...
Merci pour tous vos apports !

Je suis content !

a+

jeff

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 24 Oct 2011 17:27
par ly-lou
en rentrant du foin mi-sec, il y a risque d'échauffement...
Faire appel aux services d'un agriculteur équipé peut éventuellement être compensé par le fait de "faner à la moitié" (en dédommagement de son travail, l'agriculteur garde la moitié du foin).
Faner "à la main", mes parents en gardent un très mauvais souvenir (travail très dur, nécessitant d'être présent quand il fait beau +sieurs jours,..). Ils l'ont fait au début de leur carrière pour une petite dizaine de vaches/génisses/veaux et c'était du sport.

C'est cette partie nécessaire pour l'élevage qui me rebutte : une étable, du foin, assez de terrain, tout le travail engendré...

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 25 Oct 2011 08:13
par hysope
ly-lou a écrit :en rentrant du foin mi-sec, il y a risque d'échauffement...

En effet, mais moins qu'en botte.

Et ma question est : Qui à l'expérience ou une idée d'un foin rentré mi-sec dans une grange sur claie sans aire pulsé (gros moteur) ?
Même si l'on peut faire chauffer l'air au solaire et qu'un moteur électrique à un bon rendement.
Dans le noir et sur des claies. Comme pour l'aromatique.
Car si je veux bien manipuler à la main, alors il me faut en final du produit top.
A se rouler dedans... et à revendre son lit... ::d ::d

Le nombre de brebis ici est réduit pour servir de base à tous. Mais l'idée comme énoncé serait plutôt 49 brebis.
Je prend note que beaucoup font faire faire le foin par un agriculteur conventionnel. Je trouve cela dommage et met en relief la difficulté de l'élevage ruminants.
Mais quitte à faire du foin en grosse quantité, l'animal de trait se pose en alternative où une moto-faucheuse comme c'est le cas en Autriche ou Suisse.

L'utilisation d'un tracteur de 90cv à soi ou à un autre n'a pas de sens pour moi. C'est une débauche d'énergie.
1 litre de pétrole = 10 000 watts.

a+

Jeff

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 25 Oct 2011 09:47
par hysope
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C'est alors qu'intervient la séquence de l'empilage, par le biais de la technique dite du « perroquet ». Trois grandes perches de bois sont disposées sous la forme d'un trépied, munies d'une base placée à environ trente centimètres du sol. L'air circule alors à sa guise, sous une meule constituée par les bottes empilées à la fourche. Le dôme ainsi dressé, il ne reste plus qu'à le « peigner », non pas que le « perroquet » soit coquet, mais pour que les pluies d'orage ne puissent l'infiltrer. La meule de foin restera ainsi quelques jours à l'air libre, avant de rejoindre la grange.


Une idée... je rentre une carriole dessous et j'embarque. :)
a+

jeff

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 25 Oct 2011 10:38
par hysope

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 26 Oct 2011 10:27
par hysope
J'adore les suisses... ::d
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Et avec un motoculteur de 10-20 cv :
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Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 02 Nov 2011 14:49
par hysope
Agneau :
L'élevage par exemple pour de l'agneau d'herbe sera prêt pour l'automne donc concentre un moment de vente.

Pour l'agneau toute saison, on est dans l'obligation d'apporter des aliments concentrés, bien souvent achetés.
Si les concentrés sont produits sur place cela permet de valoriser la traction animale, mais la récolte de céréale pose encore ces limites.

Il faudrait voir si les qualités d'un foin en vrac peut limiter de combien l'apport de concentré.

a+
Jeff

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 05 Nov 2011 12:48
par satya
salut
j'ai quelques questions qui me turlupine
est-ce que certaine race de brebis rustique ne peuvent pas passer l'hiver dans les paturages et s'autossuffire ??
cela implique moins de téte mais ducoup ,moins de travail surtout au niveau du fourage..

si non, combien de temps peuvent t'elles passer dehors .

estce que les brebis mange la meme herbe que d'autre animeaux (ane oie...)
ca vaudrai peut etre le coup de melanger ,les refus des brebis peuvent etres mangé par un ane et les oies peuvent
manger un peu de la hauteur du brin et laisser le reste ( c'est des questions?????)

desoler si mes question vous sembles :] :]

satya

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 06 Nov 2011 07:56
par Aimelle
Bonjour Satya. Il y a plusieurs aspects dans ta première question, logement, nourriture, abreuvement.
Pour la question du logement ça dépend du climat ; l'essentiel pour les brebis est de pouvoir disposer d'un lieu assez sec au moins pour se reposer, donc un petit abris ou un coin de hangar pourra faire l'affaire pourvu qu'il n'y ait pas d'infiltration d'eau en hiver et que les courants d'air soient maitrisés. Pour ce qui est de la nourriture, tant qu'il reste de l'herbe accessible c'est jouable ; cela suppose que l'herbe a bien poussé, qu'il en reste et qu'elle n'est pas inondée ou sous la neige (les chevaux grattent bien la neige, les vaches et les moutons nettement moins bien). Pour l'eau ça dépend du système d'abreuvement en place, cours d'eau ou abreuvoir, de son accessibilité en hiver (attention à la boue autour du point d'eau) et à la durée et l'intensité des gelées.
Ces problèmes se compliquent avec les agnelages, car d'une part il est souhaitable de pouvoir surveiller les brebis et agnelles à ce moment-là et pouvoir intervenir si nécessaire (sans oublier l'identification des agneaux), d'autre part les besoins en eau et nourriture des brebis allaitantes sont bien plus importants que lorsqu'elles n'étaient que gestantes.

Pour ta seconde question, oui on peut faire passer divers herbivores sur le même terrain, successivement, ou simultanément s'il y a assez de place pour que chaque groupe trouve la sienne. Après, les nombres d'animaux ça dépend de ce qu'on veut mais surtout des qualités et défauts du lieu en terme de production fourragère tout au long de l'année.

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 06 Nov 2011 11:23
par hysope
Bonjour,
SI elle passent l'hiver dehors, elles vont bouffer plus.

Si l'herbe est rasée, elle va repousser moins bien et favorisera le parasitisme.
Elles vont passer trop de temps à grappiller et une bonne herbe de pâture c'est +7 cm pour les ovins.

Et en finale, on va devoir donner plus de concentrés.

Du bon foin... "pourlll l'hiverrrrs".... ::d

Surdimentionner en prairie... est sans doute une bonne idée... pour un atelier ovin.
Ou alors c'est un atelier complémentaire, et elles viennent valoriser les espaces enherbés. Fossé, fruitier entouré de palette, chemins... terre en repos.

a+

Jeff

Hauteur de l’herbe

Environ 80 % des parasites se tien-
nent dans les cinq premiers centi-
mètres de végétation. En ne lais-
sant pas les animaux manger à plus
de 10 cm du sol dans un pâturage
où l´on trouve des parasites, on
pr évient l´infection et la multipli-

cation parasitaire.
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B9pHlGHUh-8UY2UzYzQzY2ItZWU0NC00MDM0LThlOWQtZWNmNTI4ZTE1ZWEy&hl=fr

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 06 Nov 2011 11:35
par satya
salut
peut on faire coincidé la repousse de l'herbe au printemps avec l'agnelage ???
c'est ce qui ce passe en generale

je comprend les besoins des brebis et autre animeaux pour le logement et pour l'eau
mais je me pose souvent la question "comment ils faisaient avant"(p'tetre un peu trop)
faire les foins c'est beaucoup de temps ,energie ,place
peut etre qu'il faisaient ca pour des animeaux plus exigent
ou un stock en cas d'hivers rigoureux

et les animeaux il ont pas tous etaient assister comme maintenant
j'espere qu'il reste quelque vielle souche robuste et autonome :cote:

enfin on aimerai faire quelque chose d'ultra extensif pour avoir toujours du rab
(commencer avec vraiment peu d'animeaux et voir si on peut en rajouter)
plusieurs sorte d'animeaux (pour le paturage et le sociale)

tout ca n'est pas pour deguster (on est plutot vegetarien)
on compte vendre un peu pour payer les taxes et assurances et autre
et surtout pour tout le reste plaisir des yeux ,des oreilles ,et.....

Satya

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 06 Nov 2011 11:38
par hysope
En ben, on va recherche... on est dans le même bateau... :hehe:

Re: Le fourage et les ruminants, autonomie ou pas ?

Message Publié : 06 Nov 2011 13:58
par satya
Dans l'meme bateau et bien les pieds dans l'eau DeuDiou (limouzin.)
leger probleme d'humidité et des bonne flaquasses
J'ai lu que les brebis aimais pas trop ca

t'a aussi de l'humidité chez toi hysope?

j'vais avoir besoin d'avis zexpert pour ces probleme d'eau et le fait que sur le haut de la colline il y ai 10 cm de terre et apres roche tout ca recouvert de 5cm d'eau apres 4 jours de pluie
j'attend de voir comment ca evolue ,j'observe ...je note ...a suivre


sinon en faisant un roulement sur 2 park ca peut eviter le parrasitisme????
peut etre sur 3 ????

merci pour toute cette mine d'infos
grace a vous j'ai plus besoin d'acheter de boukin :happy1:
enfin presque
Satya