le cèdre et autres parapluies + racines

Ici vous parlerez de vos fruitiers préféré, de vos bois preferés et de vos prouesses en greffe!

le cèdre et autres parapluies + racines

Message par autrevie2 » 11 Oct 2010 22:41

l'effet isolant (protection des vents pour les sous étages) du cèdre.
n'oubliez pas les nombreuses lianes et feuillages persistant qui ont le même effet (Isolant "poche d'aire" ou l'aire y circule le moins possible).
ainsi que les port pleureur.
pour la barrière la plus efficace contre le vent est une haie de 6m de large contenant le plus d'étages de végétation possible,avec si possible quelques persistant.
soulever une coulé d'aire froide (tombée de la nuit)grâce à l'effet masse thermique accumulé se fait avec une haie (classique) de minimum 30m de large.
je pense que cela peux être réduit en largeur en employant de nombreux types d'étages ports ,feuillages réfléchissant la lumière et feuillage persistant,mais ce n'est pas si sure car générer des poche un peu "isolante" dans la forêt ne veux pas forcément dire favoriser l'effet "masse thermique".
les deux sont intimement liés.
les contrastes sont freiné par l'isolant et sur le + long terme par l'effet masse thermique,enfin,d'apres se qui me semble logique.
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Re: le cèdre et autres parapluies

Message par autrevie2 » 11 Oct 2010 22:47

Rubus?
http://gardenbreizh.org/photos/karlosta ... 10765.html

souvent persistantes,parfois luisante(réfléchissante),gracieuse et languissante,
il y a aussi le bon vieux lierre,et les lonicera,les clématites aussi...branches mortes ou feuilles persistantes c'est pareille.

je viens d'égorger mon plus beau bélier,il avait perdu un corne...boitait,souffrait trop,en plus je n'avait rien pour le soigner à le tête...


musique
http://www.youtube.com/watch?v=XaGrhKgjA0I
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Re: le cèdre et autres parapluies

Message par autrevie2 » 11 Oct 2010 22:50

http://www.azurs.net/photoblogv0/a/2005 ... tille.html
sophora tortuosa...poirier conduit en axe unique.
http://img255.imageshack.us/i/htrepleur ... uxsv1.jpg/
http://a7.idata.over-blog.com/600x450/1 ... opie-1.jpg
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http ... swa59KiPDQ
cerisier pleureur
http://www.coronene.com/blog/wp-content ... spring.jpg
http://www.keshin.fr/images/Japon/80%20 ... %20ans.jpg
https://b8c2ia.blu.livefilestore.com/y1 ... MG2086.JPG
http://i225.photobucket.com/albums/dd32 ... sakura.jpg

le sophora tortueux
http://www.florum.fr/img/S/3/4/803-Soph ... endula.jpg
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http ... swbR8v2TDQ
http://a31.idata.over-blog.com/300x225/ ... everzy.JPG
le catalpa réduit jusqu'a 60% la vitesse du vent (il me semble)
le paulownia doit aussi être pas mal.
le saule pleureur aussi!
il existe du noyer pleureur (15euro)

les sous étages de toute facon joue le principale rôle dans la protection des vents au sol.

limiter les vents permet de:
limiter la sècheresse
augmenter l'humidité ambiante du lieux (maladie aussi)
augmenter la dynamique du règne fongique et bactérien.
parvenir à soulever des courants d'aire froids (suivant la qualité de l'isolance (ports des arbres,feuillage persistant,étages nombreux,lianes,et,des masses thermiques,dont les poches d'aires dans le sol).
favoriser les depressions atmosphériques (pluies).
créer des effets de serres,de tempérance dans les biotopes.

photo de rubus
http://wolf.mind.net/swsbm/Images/New8- ... florus.jpg
http://wolf.mind.net/swsbm/Images/New8- ... florus.jpg
http://webdesigns.ltd.uk/hillier/cms_do ... 20fern.jpg
http://www.jardinexotique.net/users/241 ... bus_10.jpg

le cèdre du Liban pousse lentement et est moins retombant que l'atlas,mais pousse mieux en sol sec/difficile,et bien plus en voie de raréfaction.
l'atlas,c'est l'idéal...pour les fôrets fruitières de 3m à 5 m de haut (idéal pour les lianes),sinon le Liban est mieux,(pour arbres de 6 à 12m)
cedrus atlantica:atlas.
autre avantage,même en isolé, sous le cèdre,c'est facile de s'y déplacer (propre!)
autrevie2
 

Re: le cèdre et autres parapluies

Message par autrevie2 » 20 Oct 2010 20:41

le juniperus communis,genevier commun,comme tout les conifères semble interessant,les conifères génèrent un humus acide,avec ces champignons spécifique,l'aciditée n'est pas un problème en sois pour le sol,c'est l'enracinement des conifères qui à tendance à ne pas se ramifier assez,
quand ont parle d'érosion liés aux conifères c'est soit liée à leurs type d'enracinement,sois qu'ils sont plantés en monoculture et il y a eu une coupe à blanc.
En se qui concerne l'erosion
3 types d'érosions
Érosion par l'eau sous forme de dissolution, de gel ou de transport de produits acides (( ex: acide carbonique ou sulfurique)). Elle est dominante dans les climats humides.
Érosion par les dilatations-contractions et par le vent transportant du sable. Elle est dominante dans les climats secs
Érosion par les organismes vivants de façon mécanique,ou comme les racines pas assez fixatrice des conifères,

ont dit que le sol se lessive lorsque les argiles sont emporter dans les profondeurs de le terre (générant parfois le phénomène des semelles de labourds)
lorsque l'"ont par de leXiviation (le sol se lexive) ce sont les minéraux,ions,nitrates etc qui se font emporter dans les profondeur de la terre,par les eaux...

une pluie de 650 mm à 15°C apporte en moyenne 75 Kg d'oxygène dans un hectare de sol.
le sol doit être le plus possible parcourue de veines d'aire (galeries de vers taupes mulots insectes,pierres,racines plongeantes)
et d'une bonne litière issu de feuilles d'arbres tronc d'arbres (issu d'arbres pionniers,branches d'arbre tétarisés,fauchage des buissons légumineuses,étage de végétation au sol si possible persistant varié,melliphère,fruitier fourragé ou nain étouffant) permet de nourrir toutes ces bactérie insectes etc...
les micro-organismes et les racines produisent en moyenne 12 à 18 T/ha/an de CO2
1/3 de notre poids n'est constitué que de bactéries.
ont commence à croire,que les connections neuronales dans le cerveaux pourraient être une sorte de mycellium réagissant aux signaux électriques.
les être de chaire abriteraient donc de nombreux règnes dynamiques.
Bref,
faut pas se laisser par psychose de certains sur l'acidification du sol par les conifères,puisqu'un humus neutralisant si développe sur le long therme...les toundra ne génèrent pas de tourbière!
Donc Osons planter les étages dignes de se noms!
l'étage le plus haut,celui qui va au dela des poiriers commun,au dela des chataigner et au dela du noyer,du merisier et du plaqueminier.
apres tout les arbres de 60 mètres ne génèrent pas tant d'ombre que cela au sol!
Observez.
un platane de 60 mètres ...un vieux cèdre (ok en générale c'est clean la dessous) alors le séquoia et métaséquoia chênes hêtres féviers ce sont des canopée tout à fait pertinente pour les dépressions atmosphérique,et contribuent,comme chaque étage de végétation,à se qu'il y ai tjs moins de vent au sol.
le CO² qui sort du sol,durant la nuit jusqu'a midi doit être absorbé le plus possible par la végétation.
c'est pour cela, entre autre, que l'herbe pousse plus sous des lignes de haies,malgré l'ombre,elle s'en sort si elle est broutée.
Comme le dit Bill Mollison en climat continental il faudrait 3 générations humaines pour créer un lieux de permaculture "fini".
c'est bien se qu'il faut pour créer une canopée entre 40 et 70 mètres n'est ce pas?
avec ca,c'est productif,vous vous imaginez la production de matières organique qui tombe au sol gratuitement sans exiger votre intervention?
fientes et cadavres d'insectes,fientes d'oiseaux,feuilles,branches,racines,troncs pourrissant,
je rappelle que 7cm de broya étalé au sol,durant 3 ans équivaux à la production d'humus qu'une forêt aurait mis 100ans à générer.
et que les prairies (herbacées) produisent potentiellement 4 à 7 fois plus de matières oragnique que la forêt,
il est donc de notre devoir d'allier forêt et pairie dans se qu'ont appelle des clairières...(le juste équilibre ou l'ont peux agencer intelligemment le maximum d'étages).
autrevie2
 

Re: le cèdre et autres parapluies

Message par Aimelle » 23 Oct 2010 22:17

D'accord avec ce raisonnement de forêts à étages multiples, dont un étage le plus élevé possible.
Mais pour la hauteur maximale on peut se trouver limité pour plusieurs raisons :
- Petite taille du terrain disponible. Il faut penser aux gros coups de vents qui peuvent casser les arbres et les faire tomber sur la route ou la maison (ou celle du voisin).
- Sol et sous-sol. Si l'arbre peut développer sa partie souterraine, alors il pourra grandir. Sinon, il ne faut pas espérer obtenir des couverts à 50 - 60 mètres et plus. Par exemple chez moi, le créateur de la maison d'origine montagnarde avait planté des sapins et des thuyas. Ceux qui existent encore ont une cinquantaine d'années mais plafonnent les uns comme les autres à une petite quarantaine de mètres. Et dans le bois voisins, les plus grands chênes (certains datent d'une vieille ligne de chemin de fer de la fin du dix-neuvième siècle) dépassent à peine cette hauteur, alors qu'on en trouve de bien plus grands dans d'autres forêts alentours.
Aimelle
 
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Re: le cèdre et autres parapluies

Message par autrevie2 » 30 Oct 2010 12:00

Pense tu que ces faibles hauteur sont du à la profondeur du sol?
se qui est sur,c"est que le calcaire (carbonates) n'arrange rien,c'est bien connu.

Pourtant,Eric Escofier,qui s'est baladé dans des forêt anciennes m'assure que les Géant sont posés directement sur la roche mère.
il faut bp de temps pour se déplacer,et escalader les immenses racines qui serpentent au sol.
Plus le sol est superficiel plus il faut espacer les arbres,et cultiver des grêleries genre fusain,cytises etc...pour "lever" le sol,en l'aggradant par la litière et l'aèrant dans le sol de surface,par des enracinement,les racines de la majorité des essences d'arbres,de toute facon se retrouvent principalement en surface.
10% du poids des racines "crèvent" chaque année dans le sol,ces 10% représentent 90% de la longueur totale des racines émises par l'arbre (et oui,car nous parlons de radicelles...et je parle la d'une moyenne relevé sur les conifères genre douglass) seul la radicelle la plus...chanceuse (oxygène/contrainte mécanique/mycorhize) survie,c'est ainsi que l'enracinement "avance" (en moyenne pour un arbre c'est entre 738 à 1067mm par jour suivant sont type de mycorhiz,les nodosités d'etno poussent elle de 10 à 40mm cube/jour .
les arbres de même essences devraient être plantés,(idéalement) à la même distance qu'ils sont censé culminer,la concurence la plus foret se situe surtout au niveau de la couronne.
il faut non pas les planter directement à la bonne distance mais les sélectionner d'année en année,en "éclaircissant",c'est plus judicieux,surtout avec les potentiel fusions racinaires (même espèce) ou peux être fusion inter/nodosité d'éthnomycorhies quelque soit l'essence...j'attends qu'ont m'éclaircisse,j'ai poster un lien à se sujet.
Choix qui peux sembler douloureux et barbare,mais qui ne les pas (en fait) pour les essences potentiellement millénaires qui peuvent existe à grace à cela.
N'oublions pas le potentiel "fusions" des racines de la même espèce,toutes (essences) ne le font pas mais le peu qui le font peuvent bénéficier,grâce à cela,d'un enracinement colossale,garant d'une bonne résistance au vents et d'un potentiel renouvellement des charpentes sur le long terme.
tout arbre qui se marcotte bien peux potentiellement devenir immortel.
les arbres qui supportent bien la taille (ceux qui supportent des plaies de plus de 20cm de diamètre) sont en générale les plus aptes à être tétarisés.
(couper tout les branches,en le laissant que le troncs,ou presque,ceci tout les deux à 5 ans)
aggrader le sol est important pour toute vie future. (rappel étude:une forêt primaire d'Europe de l'est 50 à 200mcube/ha de bois mort parfois 400 m cubes/ha,Une vielle forêt "normale" contient 5 à 10m cubes.
désherbage favorise des enracinement 2 à 3 fois plus denses que non désherbé,il est claire que la litière carboné qu'exige les essences forestières est encore plus pertinent,surtout quand ont sais le rôle que joue les mycorhizes et le mycellium.
il est temps de contribuer à générer des arbres dignes de se nom.
cela est important pour les deux prochaines générations humaines qui profiterons d'un "Perma lieu",l'implantation des sur étages définitif (hêtre cèdre sequoia platanes gladitsia etc...)doit se faire des la première génération afin que le milieux soit plus stable (moins de vents,niches écologiques stable et importante).
mais moins y a de sol moins ca monte,c'est claire,parfois le taux de calcaire actif suffit à lui seul à nainifier les arbres.
j'ai vu de tres grand arbre pousser sur des terrains d'apparence tres superficiel,il ne faut jamais oublier le potentiel chimique que les racines ont mis en place pour "brûler" la roche mère.
les plus adroit dans cette discipline serait l'aulne blanc,le sycomore,le platane,le chêne,peux être les sorbier (d'apres moi se dernier).


les géant sont à implanter tres jeunes idéalement par semis pour résister aux vents,cela dépend des essences bien sur mais se qui est sur c'est que l'enracinement se développe en fonction des contraintes mécaniques qu'engendre le vent sur l'arbre.
et le semis ou la plante transplantée s'oriente naturellement pour capter les courants magnétiques terrestres.(prouvé)
n'oublions pas,une fois encore le rôle d'un sur-étage de pionnier pour favoriser une sévère croissance des essences.(au détriment de son enracinement au début il semblerait en tout cas que ce soit le cas sur les semis)
les semis germent bien mieux à l'ombre et poussent mieux à la mi-ombre et racinement mieux en plein soleil.(évitons l'étiolement tan que possible.)
Modifié en dernier par autrevie2 le 10 Nov 2010 15:53, modifié 2 fois.
autrevie2
 

Re: le cèdre et autres parapluies

Message par autrevie2 » 10 Nov 2010 14:57

extrait tout fait (copier collé) du livre sur les racines que j'ai.

http://www.jardin-nature.fr/index.php?o ... &Itemid=42

Les interactions racinaires positives.

Au sein d'une communauté d'arbres existent des phénomènes d'entraide. Certains sont indirects, le sol servant d'intermédiaire, d'autres passent par de véritables connexions entre racines. De véritables stratégies d'occupation du sol par les racines sont mises en place.

De nombreuses études en peuplement mélangés mettent en évidence une exploitation racinaire complémentaire du sol par les diférentes essences. Ces dernières n'exploitant pas les mêmes horizons*, c'est l'ensemble du peuplement qui en bénéficie, au travers du recyclage de la litière. Ainsi en futaie d'épiceas communs et de hêtres, les racines de l'épicéa de moins de 2mmde diamètre colonisent les horizons supérieurs et le hêtre se confine plus en profondeur.

Les racines de nombreuses espèces ont la capacité de se souder entre-elles. Ces soudures, ou anastomoses, sont de véritables greffes naturelles.Elles peuvent se produire à l'échelle d'un même arbre, ou individus adjacents de la même espèce.
A noter, que contrairement aux parties aériennes, aucune soudure racinaire n'a jusquà présent été constatée entre essences différentes. Des imbrications raciaires ne sont pas rares, mais il ne se développe pas de cernes communs.
Les soudures racinaires se développent en plusieurs étapes: Contact mécanique entre 2 racines, écrasement et altération de l'écorce, élargissement de la zone de contact, formationde cernes communs et jonction complète.
Ce processus naturel est identique à la technique de greffage par approche utilisée en horticulture et qui consiste à assembler deux rameaux sans les détacher des pieds mère. Un lambeau d'écorce et d'aubier** est enlevé sur chaque rameau puis les 2 plaies sont ligaturées solidement.
Lorsque 2 arbres voisins sont reliés entre-eux parles racines, ils partagent les même processus physiologiques liés à l'alimentation, à la constitution des réserves et à leur migration. Des expériences anciennes l'ont montré clairement: Si on injecte un colorant dans l'aubier d'un tronc par (carottage) ou si on l'utilse pour badigeonner une souche d'arbre après abattage, le colorant passe rapidement (2 à 5 semaines) dans le bois des arbres greffés au donneur (Bormann et Graham, 1951). C'est un avantage lorsque les conditions d'alimentation en eau et en minéraux sont difficiles. Ainsi, un individu en situation de carences peut, après soudures racinaires, peut profiter de la plus grande absorptiondes individus voisins. Lors d'une sécheresse, par exemple, l'eau pourra être pompée par les arbres en bordure de rivière et être acheminée via les greffes racinaires aux sujets les plus éloignés.
Dans un autre ordre d'idée, les souches d'arbres abattus, même sans rejet peuvent continuer à vivre et produire un bourrelet de recouvrement sur le pourtour de la section. Eis (1972) a ainsi dénombré dans un peuplement de douglas (pseudotsuga manziesii) 45% de souches greffées à des arbres debout et croissant encore vigoureusement en diamètre 22 ans plus tard !
Mais la sève circule aussi des souches vers les arbres sur pied, du coup, en forêt monospécifique, l'accroisement en diamètre des arbres après une éclaircie n'est peut être pas dû uniquement à l'énergie solaire. Après abattage, les soudures racinaires et les arbres restants multiplieraient la capacité d'absorption de ces derniers. De plus, les réserves énergétiques (amidon) stockées dans les souches deviendraient diponibleset utilisables via les greffes par les arbres sur pied.
On a pu observerle des cas de soudure entre le pivot d'un jeune plant et une racine superficielle dun arbre adulte. Ce phénomène n'est pas rare et selon certains auteurs (Bormann et Graham, 1959), il correspond à une stratègie d'assistance entre un arbre dominant dominant et ses propres semis. C'est peut être de cette façon de cete façon que certains jeunes arbres se maintiennent en vie alors même que les conditions lumineuses empêchent toute croissance. Il est à noter que ces connexions racinaires peuvent également se faire via les mychorizes.
Un bémol dans cette série d'interactions positives, les voies de passage de l'eau, des éléments minéraux et des sucres peuvent aussi être emprumtées par les bactéries et les champignos et passer d'arbres en arbres. De la même façon, l'intoxication chimique d'un seul arbre, par exemple des sels de déneigement***, peut se propager aux voisins par voie racinaire (mais pas par le mycellium).

Les mychorizes: internet du sous bois! (Jean Garbaye)
Nous avons déjà dit dans notre article sur les mychorizes que le mycélium des champignons mychoriziens exploraient à grande distance des racines, contribuant ainsi à la nutrition des arbres. Mais cela a une autre conséquence, lorsqu'il atteint d'autres racines ce mycellium forme de nouvelles mychorizes eventuellement avec un arbre de la même espèce, ou même d'une espèce différente avec laquelle il est symbiotiquement compatible. Il en résulte donc l'interconnection des arbres par un réseau mycélien qui permet comme dans le cas des greffes racinaires, le transport et la redistribution de l'eau, des éléments minéraux, du carbone au sein du peuplement. Ceci a été démontré grâce à des marquages isotoniquespar Simard et al. (1997) eta conduit au concept de "wood wide web" (littéralement: réseau à l'échelle de la forêt), abrégé par les spécialistes en www !
Nous devons donc admettre que les interactions entre arbres sont plus complexes qu'on ne le croyait: A la compétition s'ajoute l'entraide (je taime, moi non plus). C'est d'ailleurs comme cela que les semis d'essence d'ombre peuvent survivre longtemps dans un sous-bois si sombre que la lumière y est insuffisante pour assurer une photosynthèse positive: Ils bénéficient d'un apport de carbone par les grands arbres via le réseau mycelien.

On peut presque dire que l'arbre allaite ses petits...

* Horizon: Couche de sol généralement parellèle à la surface, présentant des caractéristiques homogènes et différentes de celles des couches inférieures et supérieures. Les horizons sont d'autant plus nombreux que les sols sont évolués.
** Aubier: Ensemble des couches périphériques du bois d'un arbre vivant physiologiquement actif et riche en substances de réserve.
*** Sels de déneigement: Voir notre dossier " Pollution urbaine: les arbres, la neige et les sels minéraux".

autrevie reprends:
1959 Bormann and Graham donnent une liste de 56 espèces (essences) capable de fusionner (fusion possible uniquement entre même espèce)(il nous la faut!)
mes recherches n'ont pas été fructueuse,je bute sur des cookies à supprimer ou télécharger pour accéder ici http://translate.googleusercontent.com/ ... qmGTZIDMTQ
j'ai demandé de l'aide à une autorité.

je peux vous dire que les platanes (acer fraxinus ulmus betula carya sequouia liquidambar,larix et hevea) le peuvent

j'aimerais tellement en connaître plus.
content de partagé ma frustration.
des volontaires pour tenter de traverser cette bibliothèque virtuelle Anglicane?
Pièces jointes
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autrevie2
 

Re: le cèdre et autres parapluies + racines

Message par Nicollas » 10 Nov 2010 16:42

@autrevie
c'est quel lien que tu essaies de traduire ?
Nicollas
 


Re: le cèdre et autres parapluies + racines

Message par autrevie2 » 15 Nov 2010 18:49

exposé sur les cèdres:
http://membres.multimania.fr/cedrteh/

et info sur plantes naturellement présente dans les milieu ou vivent les cèdres
http://books.google.fr/books?id=WHlau7H ... ne&f=false
autrevie2
 


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