suffit d'enduire les parois de votre récipient (buses béton) à eau de pluie avec du béton romain....(chamotte,chaux,sable)la chamotte c'est la terre rouge des terrain de tennis...)
vous aurez une eau de qualité en peu de temps.
* Il existe quelques minéraux comme le sel (chlorure de sodium) et le gypse (sulfate de calcium) qui sont très solubles dans l’eau, simple solvant. Ils sont présents dans les évaporites, sédiments résultant de l’évaporation de l’eau de mer dans une lagune, dont la rencontre au cours du circuit minéral engendre de très fortes minéralisations de l’eau. L’abondance des chlorures et du sodium est utilisée par le thermalisme mais ne convient pas à l’eau de boisson. Celle du calcium, sous forme de sulfate souvent accompagné du magnésium, est recherchée parce que ces éléments constituent un apport nutritionnel utile. Une eau pure en présence de gypse présentera à saturation une concentration en sulfate (SO42-) de l’ordre de 1 500 mg.l-1 et de 640 mg.l-1 en calcium (Ca2+).
* La mise en solution des carbonates de calcium ou de magnésium qui constituent les calcaires et les dolomies et sont présents dans la plupart des roches sédimentaires, n’est possible que par l’eau riche en gaz carbonique. L’eau de pluie acquiert le CO2 dans le sol, où les abondances sont cent fois supérieures à l’atmosphère, et possède ainsi au départ de son circuit un «capital de dissolution» qui commande les équilibres calcocarboniques. Les teneurs habituelles à saturation des eaux minérales des provinces sédimentaires ne dépassent pas des concentrations voisines de 400 mg/l pour les hydrogénocarbonates (HCO3-) et de 130 mg/l pour le calcium (Ca2+). A l’équilibre, le capital de dissolution initial est immobilisé et la minéralisation de l’eau n’augmente plus même si son temps de séjour dans le réservoir devient très grand. C’est pourquoi des eaux vieilles de 15 000 ans peuvent présenter le même contenu minéral qu’une eau courante récente ce qui étonnera toujours le non spécialiste.
* Les minéraux des roches magmatiques (granite-balsalte) ou des roches métamorphiques* (gneiss, micaschistes…) sont aussi altérés par l’eau riche en CO2 . Cette attaque acide, ou hydrolyse des silicates et silicates alumineux (quartz, feldspaths, micas, ferro-magnésiens), libère en solution les hydrogénocarbonates et les éléments qui composent les minéraux, la silice, les cations (en majorité du sodium mais aussi du calcium et du magnésium), le fer et les éléments-trace. Elle entraîne généralement la formation d’un nouveau minéral d’altération de type argile qui retient l’aluminium. Mais l’attaque des silicates est un processus très lent et de ce fait les minéralisations des eaux des régions cristallines restent très faibles.
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