Re: Composter c'est polluer? Et autres réflexions inhabituel
Publié : 16 Jan 2016 21:23
Je pense qu'il a du le supprimer lui même en jugeant que ce n'était pas assez bon, il se corrige souvent
Y avait l'argument avec lequel je suis assez d'accord, de l'absence de sol pendant des milliards d'années sur terre, et que ce processus de création de sol, d'agradation, accentué encore par l'apparition des arbres à feuillage caduque il y a très peu de temps à l'échelle de l'âge de la terre, consistant à dédensifier des matières en y injectant de l'oxygène, de l'eau, du carbone, de l'azote, et avec ça un pannel de formes de vies qui trouvent dans cet interface des lieux de vie suffisamment hospitalier, ce processus, c'est bien de l'augmentation de fertilité, à partir de l'augmentation de l'interface sol/atmosphère.
Donc oui les quantitées de minéraux sont limitées, mais on est probablement loin de les avoir exploitées (les racines d'un chêne peuvent descendre à 140 m de profondeur, c'est bien plus que la plus puissante des machines humaines, on a donc de la marge avec l'agroforesterie, avant d'épuiser, mettons 50 mètres de sous sol)
Encore oui, si on évacue régulièrement la mo pour la vendre (fruits, légumes,...) et qu'il n'y a pas de retour de celle ci, sous forme de pelures et d'excréments, il paraît difficile de maintenir des rendements élevés sans aucun intrant.
Par contre non, le système peut produire plus de fertilité en circuit fermé. Rien qu'au niveau d'une prairie, en limitant la pâture, puis en bloquant le développement forestier au niveau lisière (favoriser les pionniers, limiter les climaciques, broyer les rameaux et les répartir uniformément,...), les résultats sur la productivité sont connus. Et l'interface air/sol peux augmenter si l'on ne bloque pas l'assimilation de la mo par compactage.
Et je reviens sur la faim d'azote du brf, en paillant un verger avec un brf bien répartit, j'ai la forte impression que ça dynamise les populations de vers de terre, du coup on peux faire "paturer" davantage de poules, ça va faire plus d'azote, donc une meilleure santé des fruitiers, meilleure production,...
Donc je persiste à penser qu'en utilisant avec beaucoup de finesse les outils végétaux, animaux, matériels qu'on a à disposition (ex: faire sa lessive avec des cendres, traiter l'eau dans une roselierre, faucher et broyer les roseaux, les utiliser comme paillage)
Il est tout à fait logique de pouvoir augmenter la fertilité d'un lieu, sans aucun intrant ni sortant.
Mais c'est sur ce n'est pas en regardant la nature faire, sans intervenir que ça se fera, ou alors à échelle de temps très longue.
Le moment où il faut intervenir, c'est la récupération de la mo accumulée par le bouleau en empéchant le chêne de se l'approprier :-)
Donc, je synthétise:
Je pense que la fertilité d'un lieu peux augmenter en circuit fermé. L'augmentation de la fertilité, c'est l'agrandissement de l'interface sol/air, donc toute la partie aérobie du sol et cette interface n'a fait qu'augmenter depuis des centaines de millions d'années.
Et l'humain peux sans doute jouer un rôle accélérateur dans l'agrandissement de cet interface, puisqu'il a été capable d'altérer cet interface à ce point et aussi vite.
Y avait l'argument avec lequel je suis assez d'accord, de l'absence de sol pendant des milliards d'années sur terre, et que ce processus de création de sol, d'agradation, accentué encore par l'apparition des arbres à feuillage caduque il y a très peu de temps à l'échelle de l'âge de la terre, consistant à dédensifier des matières en y injectant de l'oxygène, de l'eau, du carbone, de l'azote, et avec ça un pannel de formes de vies qui trouvent dans cet interface des lieux de vie suffisamment hospitalier, ce processus, c'est bien de l'augmentation de fertilité, à partir de l'augmentation de l'interface sol/atmosphère.
Donc oui les quantitées de minéraux sont limitées, mais on est probablement loin de les avoir exploitées (les racines d'un chêne peuvent descendre à 140 m de profondeur, c'est bien plus que la plus puissante des machines humaines, on a donc de la marge avec l'agroforesterie, avant d'épuiser, mettons 50 mètres de sous sol)
Encore oui, si on évacue régulièrement la mo pour la vendre (fruits, légumes,...) et qu'il n'y a pas de retour de celle ci, sous forme de pelures et d'excréments, il paraît difficile de maintenir des rendements élevés sans aucun intrant.
Par contre non, le système peut produire plus de fertilité en circuit fermé. Rien qu'au niveau d'une prairie, en limitant la pâture, puis en bloquant le développement forestier au niveau lisière (favoriser les pionniers, limiter les climaciques, broyer les rameaux et les répartir uniformément,...), les résultats sur la productivité sont connus. Et l'interface air/sol peux augmenter si l'on ne bloque pas l'assimilation de la mo par compactage.
Et je reviens sur la faim d'azote du brf, en paillant un verger avec un brf bien répartit, j'ai la forte impression que ça dynamise les populations de vers de terre, du coup on peux faire "paturer" davantage de poules, ça va faire plus d'azote, donc une meilleure santé des fruitiers, meilleure production,...
Donc je persiste à penser qu'en utilisant avec beaucoup de finesse les outils végétaux, animaux, matériels qu'on a à disposition (ex: faire sa lessive avec des cendres, traiter l'eau dans une roselierre, faucher et broyer les roseaux, les utiliser comme paillage)
Il est tout à fait logique de pouvoir augmenter la fertilité d'un lieu, sans aucun intrant ni sortant.
Mais c'est sur ce n'est pas en regardant la nature faire, sans intervenir que ça se fera, ou alors à échelle de temps très longue.
Le moment où il faut intervenir, c'est la récupération de la mo accumulée par le bouleau en empéchant le chêne de se l'approprier :-)
Donc, je synthétise:
Je pense que la fertilité d'un lieu peux augmenter en circuit fermé. L'augmentation de la fertilité, c'est l'agrandissement de l'interface sol/air, donc toute la partie aérobie du sol et cette interface n'a fait qu'augmenter depuis des centaines de millions d'années.
Et l'humain peux sans doute jouer un rôle accélérateur dans l'agrandissement de cet interface, puisqu'il a été capable d'altérer cet interface à ce point et aussi vite.