Adieu BRF et paille?
Publié : 11 Sep 2016 18:08
Bonjour à tous,
Cela fait longtemps que je n'étais pas venu mais j'étais en pleine action comme beaucoup d'entre vous j'imagine
Je souhaitais intervenir sur le paillage et le BRF, éternels sujets du permaculteur. Au dessus, en dessous, après, avant, avec, sans… J'ai pu retourner tout ça dans ma tête depuis un petit moment, après trois années de jardinage, ce qui m'a amené à remettre en questions ces deux pivots.
Quelque chose dont je voudrais parler, c'est l'action des oiseaux insectivore qui passent leurs temps à niveler les tas et paillis pour débusquer leurs nourriture, ne laissant derrière eux qu'une litière d'herbe, paille et Bouts de bois. Hormis le fait de ruiner l'organisation du potager en supprimant les allées et les buttes, la couche ainsi étalée diminue la couverture, révélant par endroits la terre nue et fouillée ce qui accentue les phénomènes d’asséchement par exemple.
Une autre contradiction est qu'il serait préférable d'avoir une couche très épaisse de BRF et que dans le même temps, l'action des champignons décomposant le bois n'aurait lieu qu'à la surface du sol, au contact du morceau de bois et de la terre. Résultat en pratique, aucun réseau micellaire n'apparaît, le bois étant soit alternativement retourné par les oiseaux, soit trop sec pour pourrir. Pourquoi donc répartir 5cm de BRF si c'est pour les voir retournés continuellement et réduits à 3 puis deux cm pour ensuite, sécher sur un sol devenu, sans protection, dur comme du béton.
Et je n'ai même pas mentionner la quantité de bois et de travail qu'il faut pour accumuler la dose de BRF suffisante, qui ne deviendra au plus tard qu'une couche de vieux bois poreux rendant encore plus compliqué le tracé d'un sillon dans une terre bien trop dure, que dans une terre labourée même asséchée par l'été.
Vous l'aurez compris je noircit le tableau, mais c'est qu'entre un lopin de terre labouré au motoculteur d'un côté et un aménagement de BRF et pailli fait maison (paille de seigle). J'ai eu beaucoup moins de travail sur la parcelle labourée avec un seul coup de binette torchée en milieu de saison, que sur celle qui en théorie aboli le travail du sol et le travail manuel en général. J'ai pour ainsi dire passé l'été a rajouter des couches, de paille, de BRF et pour finir d'herbe quand il ne me restait plus rien pour un résultat quasi-nul car le sol était depuis bien longtemps pétrifié. Lorsque j'ai tenté de retirer le BRF ça a été un choc de voir que le sol était devenu une terrasse en béton. Impossible à racler, d'y enfoncer une bêche, n'en parlons même pas.
C'est alors que j'en ai eu mare de sortir le broyeur à chaque bout de branche, d'étaler ma tonte, ou dépendre de la paille pour réaliser que l'évaporation était toujours présente et que le sol en dessous était aussi sec et racorni qu'une veille éponge sur le bord d'un évier. J'ai commencé à réfléchir à une solution plus efficace que les petits copeaux de bois inopérants de mon broyeur: je voulais une couche quasi imperméable qui enfermerait une atmosphère humide le plus longtemps possible au niveau du sol et qui serait décourageante pour les organismes de la taille d'un petit oiseau, le tout avec le moins d'efforts possible.
Le meilleur résultat que j'ai pu obtenir c'est de créer des amas de ramures, dont le volume assez important serait recouvert d'une couche d'herbe qui d'après moi laisse moins passer l'air que la paille. A l'endroit du tas, les oiseaux ne semblaient même pas avoir tenté d'investiguer, sans doute à cause du caractère complexe et meuble de l'assemblage de branche, à traverser pour atteindre le sol. Je partage donc cette technique, si elle n'a pas déja été nommée ou testée, tout en ayant l'idée de la perfectionner. Pour résumer un volume très peu dense mais solide avec une fine couche tassée en guise de peau au dessus.
Je pousserais bien le vice jusqu’à y incorporer des ronces séchées pour décourager définitivement les visiteurs, ou des branches aux épines acérées. Oui je sais ça ressemblerait à une enceinte de prison mais, c'est qu'ils m'ont bien fait chié ces piafs S’attend des retours, vos remarques, railleries ou suggestions. A bon entendeur…
Cela fait longtemps que je n'étais pas venu mais j'étais en pleine action comme beaucoup d'entre vous j'imagine
Je souhaitais intervenir sur le paillage et le BRF, éternels sujets du permaculteur. Au dessus, en dessous, après, avant, avec, sans… J'ai pu retourner tout ça dans ma tête depuis un petit moment, après trois années de jardinage, ce qui m'a amené à remettre en questions ces deux pivots.
Quelque chose dont je voudrais parler, c'est l'action des oiseaux insectivore qui passent leurs temps à niveler les tas et paillis pour débusquer leurs nourriture, ne laissant derrière eux qu'une litière d'herbe, paille et Bouts de bois. Hormis le fait de ruiner l'organisation du potager en supprimant les allées et les buttes, la couche ainsi étalée diminue la couverture, révélant par endroits la terre nue et fouillée ce qui accentue les phénomènes d’asséchement par exemple.
Une autre contradiction est qu'il serait préférable d'avoir une couche très épaisse de BRF et que dans le même temps, l'action des champignons décomposant le bois n'aurait lieu qu'à la surface du sol, au contact du morceau de bois et de la terre. Résultat en pratique, aucun réseau micellaire n'apparaît, le bois étant soit alternativement retourné par les oiseaux, soit trop sec pour pourrir. Pourquoi donc répartir 5cm de BRF si c'est pour les voir retournés continuellement et réduits à 3 puis deux cm pour ensuite, sécher sur un sol devenu, sans protection, dur comme du béton.
Et je n'ai même pas mentionner la quantité de bois et de travail qu'il faut pour accumuler la dose de BRF suffisante, qui ne deviendra au plus tard qu'une couche de vieux bois poreux rendant encore plus compliqué le tracé d'un sillon dans une terre bien trop dure, que dans une terre labourée même asséchée par l'été.
Vous l'aurez compris je noircit le tableau, mais c'est qu'entre un lopin de terre labouré au motoculteur d'un côté et un aménagement de BRF et pailli fait maison (paille de seigle). J'ai eu beaucoup moins de travail sur la parcelle labourée avec un seul coup de binette torchée en milieu de saison, que sur celle qui en théorie aboli le travail du sol et le travail manuel en général. J'ai pour ainsi dire passé l'été a rajouter des couches, de paille, de BRF et pour finir d'herbe quand il ne me restait plus rien pour un résultat quasi-nul car le sol était depuis bien longtemps pétrifié. Lorsque j'ai tenté de retirer le BRF ça a été un choc de voir que le sol était devenu une terrasse en béton. Impossible à racler, d'y enfoncer une bêche, n'en parlons même pas.
C'est alors que j'en ai eu mare de sortir le broyeur à chaque bout de branche, d'étaler ma tonte, ou dépendre de la paille pour réaliser que l'évaporation était toujours présente et que le sol en dessous était aussi sec et racorni qu'une veille éponge sur le bord d'un évier. J'ai commencé à réfléchir à une solution plus efficace que les petits copeaux de bois inopérants de mon broyeur: je voulais une couche quasi imperméable qui enfermerait une atmosphère humide le plus longtemps possible au niveau du sol et qui serait décourageante pour les organismes de la taille d'un petit oiseau, le tout avec le moins d'efforts possible.
Le meilleur résultat que j'ai pu obtenir c'est de créer des amas de ramures, dont le volume assez important serait recouvert d'une couche d'herbe qui d'après moi laisse moins passer l'air que la paille. A l'endroit du tas, les oiseaux ne semblaient même pas avoir tenté d'investiguer, sans doute à cause du caractère complexe et meuble de l'assemblage de branche, à traverser pour atteindre le sol. Je partage donc cette technique, si elle n'a pas déja été nommée ou testée, tout en ayant l'idée de la perfectionner. Pour résumer un volume très peu dense mais solide avec une fine couche tassée en guise de peau au dessus.
Je pousserais bien le vice jusqu’à y incorporer des ronces séchées pour décourager définitivement les visiteurs, ou des branches aux épines acérées. Oui je sais ça ressemblerait à une enceinte de prison mais, c'est qu'ils m'ont bien fait chié ces piafs S’attend des retours, vos remarques, railleries ou suggestions. A bon entendeur…