T'as raison Tournesol, devenons procédurier!

C'est un bon moyen pour gagner de l'argent en glandant !!!

... quoi que faire des tonnes de papelards et de dossiers, c'est aussi du taf... surtt si tu trouves çà hyper chiant comme moi !

Des tonnes de papelards oui mais recyclé

J'ai atteint un stade zen par rapport à l'administratif, à force d'en bouffer!
Là j'ai pas bien compris ton procédé ou invention prochainement brevetée?!... C'est des plantes que tu laisses sécher et/ou moisir ???...

Mais je te confirme que des petites branches découpées dans les chemins très fréquentés font un excellent stabilisant pour le sol.
C'est juste des tas de végétaux que tu laisses se tasser, ça fait des galettes si tu les retires par feuillet

Je vais continuer sur le Paillage d'herbe de la Pampa qui est, rappelons-le, une graminée. Cette herbe se coupe habituellement en mars, lorsque ses plumeaux sont formés et commencent à disséminer leurs graines pourvues de plumes, au gré du vent, et que les jeunes pousses commencent à percer la touffe sèche de l'année dernière.

Je vais d'abord souligner le fait qu'il faut utiliser un broyeur de végétaux avec précautions, et manipuler l'herbe avec des gants car elle est extrêmement tranchante! Les rebords de ses brins sont recouverts de petites dents de scie, idéales pour sectionner vos mimines. Donc port des gants plus que recommandé!
J'utilise une faucille pour trancher des poignées de brins comme le montre cette photo. Passer la faucille entre les brins, de préférence par en dessous, et saisir les tiges regroupées par l'outil. Évidemment il ne faut pas garder son pousse de l'autre côté de la lame, pour éviter qu'il ne parte avec les brins

Il suffit ensuite de tirer un coup sec sur la serpe pour garder une poignée, sans exagérer pour ne pas se blesser avec la pointe de la faucille ou s'éborgner ce qui serait dommage pour du paillage

Le coup de coupe viendra naturellement après trois ou quatre sessions de taille.

L'avantage d'avoir un broyeur à proximité, c'est que la poignée de feuille peut être directement insérée dedans après avoir été coupée, évitant ainsi de se baisser pour poser et ramasser une seconde fois après la coupe, pour le broyage. La faucille peut être plantée dans les parties coupées en attendant, pour les mêmes raisons. D'une manière générale je préfère éviter de me baisser pour éviter de fatiguer le bas du dos


Le broyage ne nécessite pas de faire sécher la plante et peut être directement effectué avec des pousses vertes et tendres. Le broyat obtenu peut être très fin et régulier si les tiges sont insérées avant la fin du broyage des précédentes. Cela tasse les filaments trop fins pour être sectionnés par le ciseau du broyeur.

Je ne connais pas exactement le ratio taille du plumeau & volume de paillage produit, Ni surface paillé et volume, Mais au jugé je trouve qu'il est intéressant. A titre indicatif voici le résultat final pour un plumeau.


Le paillis en place a comme caractéristiques d'être très (très) plat, et couvrant mais reste très léger et facilement déplacé par les visiteurs. Il tiens au moins un an comme en témoigne cette photo, et diverses plantes comme les fraisier ou les bulbes ne peine pas à ressurgir le printemps d'après d'en dessous.

Voilà, j’espère que ce tutoriel alimentera votre créativité

