moilamain a écrit :et si on pisse tous les jours sur le BRF qu'on vient d'épandre, est-ce que ça compenserait la faim d'azote ?
qu'est-ce qu'il pourrait y avoir comme effet ? bon ou mauvais
Vladivostok1919 a écrit :Dans un tel compost "longue durée", on peut mettre tout un tas de trucs qui sont réputé "impossible" à fourrer dans un compost, genre peau d'orange, viandes, plantes traitées avec insecticides, et même déchets contaminés à l'uranium ou au TNT, si vous en avez chez vous.
Les bactéries du compost vont pratiquement tout bouffer, quoi qu'il arrive (seul certaines pollution au chlore et mercure résistent).
Au bout d'un an, d'un poulet mort, il ne restera que les os. C'est apparement utilisé pour recycler des chevaux entiers, mélangé à pas mal de sciure de bois et autres déchets organiques.
Le compost peux même être utilisé pour filtrer l'eau et l'air, par exemple l'eau de pluie rincé depuis les routes, chargée en saloperies en tout genre issues des pots d'échappement..
Un tel filtre au compost digère et enlève jusqu'à 98% des métaux lourds, et 85% des huiles et graisses à l'eau.
Composté un an, vous avez de quoi jardiner sans aucun risque.
Vladivostok1919 a écrit :et même déchets contaminés à l'uranium ou au TNT, si vous en avez chez vous.
si cela etait vrai il n'y aurait plus de problèmes de pollutions
Le compost a été utilisé ces dernières années à se dégrader d'autres produits chimiques toxiques. Par exemple, le chlorophénol sol contaminé a été composté avec de la tourbe, sciure de bois et autres matières organiques, et après 25 mois, le chlorophénol a été réduit dans le tableau [de micro-organismes qui éliminent les métaux] concentration par 98,73%. Contamination Fréon a été réduite de 94%, les PSP jusqu'à 98%, et le TCE par 89-99% dans les essais de compost d'autres (67). Une partie de cette dégradation est due aux efforts de champignons à la plus faible (mésophile) des températures. (68 )
Certaines bactéries ont même un appétit pour l'uranium. Derek Lovley, un microbiologiste, a travaillé avec une souche de bactérie qui vit normalement 650 pieds sous la surface de la Terre. Ces micro-organismes vont manger, puis excrètent, de l'uranium. Les excréments d'uranium modifiées chimiquement devient insoluble dans l'eau à la suite du processus de la digestion microbienne, et peuvent donc être retirés de l'eau il a été contamination (voir le tableau 3.7)
(69).
Parmi les moyens de gestion des effluents phytosanitaires à la ferme existants et à l'étude en France (évoqués par ailleurs dans l'article de B. de La Rocque « Gestion des effluents phytosanitaires »), figurent les systèmes par bio-dégradation des produits sur un lit solide biologiquement actif isolé du sol proprement dit. Ce système de biobacs est inspiré des Biobeds suédois dont certains fonctionnent sur le terrain en Suède depuis 1993. Des biobacs sont étudiés depuis 1998 en France par la société Bayer CropScience sous le nom de marque de Phytobac. Ces dispositifs sont décrits, avec les variantes (implantation en vidange directe ou derrière des canalisations, etc.) et les constantes permettant la meilleure efficacité: bac contenant un lit biologique composé de 70 % de terre prélevée sur l'exploitation même, et de 30 % de paille pour stimuler l'activité biologique, calcul des dimensions selon les tonnages phytosanitaires utilisés sur l'exploitation, etc.
Des essais de dégradation des produits phytosanitaires conduits par l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) mais aussi par des équipes scientifiques d’Arvalis l’Institut du Végétal, du CRIT(2), de l’ITV(3), des Groupes Régionaux Phyto… ont montré que les reliquats de produits sont bien dégradés par le dispositif Phytobac®. Le mélange paille/terre a démontré son efficacité : les analyses montrent, qu’en moins d’une année, la plupart des substances actives sont dégradées, et ceci même si plusieurs substances actives sont présentes en mélange et/ou à des concentrations élevées dans le dispositif Phytobac.
Pandasan dit: Tu as raison !
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