petsouin a écrit :Une fois de plus je dirais que je suis "traditionnaliste"
Je connais tres peu de "traditions" végétarienne.
hardworkinghippy a écrit :Il n’y a pas de nourriture qui n'implique pas une sorte de souffrance. Chaque fois que vous mangez quelque chose, vous le prenez de la bouche de quelqu'un d'autre.
hardworkinghippy a écrit :De prétendre qu'être végétarien est en quelque sorte plus spirituel, intelligent ou éthique que d'être un mangeur de viande - surtout quand votre nourriture est produite pas chez toi - c'est un aveuglement moral ou peut être un petit escabeau nécessaire pour positionner la personne utilisant cet argument au-dessus d'autres mortels moins "avancés" ?
De ne pas manger de la viande est un choix, pas une preuve de moralité.
Je ne mange rien de ce que tout le monde recommande. Et je dis, de façon catégorique, que les docteur des temps modernes sont les sorcières d'aujourd'hui ; et qu'en ce qui me concerne, la technologie médicale contemporaine est la sorcellerie des temps modernes. Tout ce qu'ils préconisent comme étant bon pour le corps, je n'y touche pas. Désignant la table : je consomme ces flocons d'avoine là. C'est ma dernière trouvaille ; cela s'appelle " super rapide ". Vous ne le trouverez qu'à Londres. J'en mange un petit bol auquel j'ajoute de la crème " double-riche ", " triple-riche ", " quadruple-riche " avec un tout petit peu de jus d'ananas congelé que je ne trouve qu'en Chine. C'est pour cela que je me rends dans ce pays où il y a des supermarchés internationaux. Sinon, je ne consomme ni jus de fruits, ni légumes, rien. Ce corps, voyez-vous, a besoin d'énergie, d'unités thermiques de base. C'est comme ça que je l'expliquerais [en riant]. Ainsi, ce bol de flocons avec beaucoup de crème fournit au corps l'énergie dont il a besoin. Je n'effectue aucune promenade à pieds ni aucun autre exercice physique ne m'est nécessaire. Je suis en vie depuis 80 ans. Donc, rien de ce que nous considérons être bon pour le corps ne lui est concrètement bénéfique.
En fait, ce que je souligne sans cesse, c'est la façon dont le corps fonctionne une fois libéré de l'étranglement de la culture. Je ne fais que décrire cela. Vous ne pouvez aucunement contrôler le fonctionnement de ce corps. Vous n'y pouvez strictement rien. Le corps n'a en réalité pas besoin de tout ce que nous lui faisons absorber. Ce n'est qu'un mouvement vers le plaisir. Nous mangeons pour le plaisir. C'est un fait.
GoldenBoy a écrit :Le corps n'a en réalité pas besoin de tout ce que nous lui faisons absorber. Ce n'est qu'un mouvement vers le plaisir. Nous mangeons pour le plaisir. C'est un fait.
Et lorsque le cannibale ne prend plus plaisir à manger d'autres hommes, il avance spirituellement.
L'homme primitif se nourrissait de tout ce qu'il pouvait trouver autour de lui - végétaux, poissons et coquillages, oiseaux et animaux; chaque chose avait son intérêt, rien n'était inutile. Tout était utilisé soit comme aliment, soit comme médicament. Il est sûr qu'il y avait assez de nourriture pour nourrir l'entière population humaine du globe.
La terre produisait en abondance et on disposait toujours d'assez de nourriture pour satisfaire chacun. En eût-il été autrement, l'homme ne serait jamais apparu sur la planète. Les plus petits insectes et les oiseaux ont à leur disposition plus de nourriture qu'il en faut sans avoir à faire pousser quoi que ce soit. N'est-il pas étrange alors que seul l'homme se plaigne d'un manque de nourriture et s’inquiète de déséquilibres dans son alimentation ?
Lorsque nous sommes rassasiés, la nourriture la plus délectable est difficile à avaler, et lorsque nous sommes affamés, l'aliment le plus insipide devient délicieux.
Plantes et animaux vivent en accord avec les saisons
Les hommes ne connaissent rien du tout. Il n'y a pas de valeur intrinsèque dans quoi que ce soit, et chaque action est un effort futile et sans signification.
(...)
Quand on a compris qu'on perd joie et bonheur dans l'effort de les posséder, l'essentiel de l'agriculture sauvage est réalisé.
(Masanobu Fukuoka)
Parfois, les gens ont des convictions, des croyances très fortes. Lorsqu’ils sont confrontés à des preuves qui vont à l’encontre de ces croyances, ils ne sont pas capables d’accepter ces nouvelles preuves. Cela créerait un sentiment extrêmement inconfortable appelé dissonance cognitive. Parce que leurs croyances sont si importantes pour eux, ces gens vont rationaliser, ignorer et même nier tout ce qui ne cadre pas avec leurs convictions de base. Franz Fanon
Nous ne voyons pas les choses comme elles sont; nous voyons les choses comme nous sommes.
Retour vers On ne peut pas travailler l’estomac vide
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)