Je me suis intéressé pendant des mois à la diététhique, à tous les mots en ines (lysines, toxines,...), pour m'en désintéresser depuis un bout de temps: c'est une logique qui est en permanence incomplète. On isole un aliment pour l'étudier en laboratoire, sauf qu'en laboratoire on ne peut inclure toutes les variables possibles, tous les effets polymères, les associations, il y en a beaucoup trop.
Et puis Je ne sais pas à quoi ça ressemble une protéine, par exemple, comment sentir que j'en manque, qu'est ce que ça peut donc me foutre d'entendre parler de protéines à longueur de temps? Ca ne me parle pas, contrairement à gras, récupération, digestion, disponibilité énergétique, résistance au froid, ou a la chaleur.
Ca ne veut pas dire que j'en sais peu. Je ne parle pas avec ce vocable scientifique en terme de diététique, et j'essaie de l'éviter dans la mesure du possible dans d'autres domaines, pour vulgariser (forcément quand on vulgarise, c'est moins exact, moins précis).
C'est une habitude que j'ai pris avec mes clients, simplement pour pouvoir être compris, et éventuellement pas paraître trop pédant.
Moilamain par exemple quand il parle alimentation sur ce fil, il parle de ressenti corporel à 100 pourcent, d'une expérience forgée dans le réel et pas à coups de mots en ine et ça ça me parle complètement.
Je pense que je suis loin du stade où il est, du nombre d'essais qu'il a mené sur son propre corps.
Le vocable technique que tu emploies ne me parles pas. Donne ta recette plutôt. Comment tu manges, d'où ça vient, et par exemple comment tu cuisines des potirons, le légume parfait à mettre au four ou dans une soupe?
Tu te rends compte que du peu que tu m'as répondu, ton histoire de vie est plutôt hors norme? Tu as la vingtaine si je me rappelle bien, et traverser de graves problèmes de santé à cet âge c'est plutôt peu courant.
Donc quand tu me donnes des arguments généraux qui seraient appuyés par la science, ils sont certainement vérifiés par ton ressenti corporel (se méfier quand même de l'effet placebo), mais ton ressenti corporel doit être particulièrement divergent de la majorité des gens de ton âge qui n'ont pas connu de sérieux troubles de santé. Ca reste donc très théorique.
On est tous unique, et tu l'es sans doute encore davantage du point de vue de ta sensibilité physiologique.
"si tu es frileux quand ne manges pas de viande ça indique un terrain déjà un peu faiblard à la base."
Je n'ai pas dit ça, j'ai dit que j'avais eu des fortes sécheresses cutanées qui s'étaient rapidemment résorbés avec la viande de mouton (en hiver).
Par contre j'ai clairement remarqué qu'une agrume ou une tomate en hiver me donnait froid.