par 0tyugh » 11 Mars 2016 14:53
Malheureusement y a un risque très fort de mal te conseiller sans être sur place, puis sur place aussi on peut se gourer. Déjà que mon expérience est limitée et à ne pas prendre à la lettre en général.
Par exemple une fructification peut être freinée à cause d'un excès d'azote (en général ça fait beaucoup de feuilles dans ce cas là) ; de l'autre quand y a pas assez d'azote, ça donne pas bien non plus. Il y a des espèces qui aiment les terrain pauvres, d'autre de la richesse, sans compter du fait que des espèces s’adaptent à ce qu'il y a et font exception à la règle... Y a le PH, le type d'humus, l'humidité ou la sécheresse du sol, l'athmosphère dans la partie aérienne (iode, humidité, brume, coups de vent/à l'abri), l'ensoleillement, le blocage d'un élément minéral important (P,K)...
Sans compter que trop chouchouter une plante peut être improductif ; on trouve des jardiniers comme Gilbert de Mouscron qui dit qu'un arbre fruitier qui donne, c'est un arbre affaibli.
Bref tellement de facteur qui fait que... Il faut se lancer, essayer des choses, et se souvenir de ce qu'on a fait quand ça marche. Tenter surtout ! Et noter quelque part ce que tu as fait (on oublie TOUJOURS). - Un raccourci possible est de discuter avec un jardinier du coin qui y arrive, .
Je peux toujours t'écrire ce que j'ai d'un bouquin de botanique sur le framboisier : tiges bisanuelles (les turions vivent deux ans), drageonne naturellement, dispersé par les oiseaux. Heliophile (aime le soleil direct), aime les sols plutôt riches en azote, supporte un ph très acide comme basique, supporte tous les types de mull jusqu'à moder (tolère presque sur tout type d'humus), aime le sol mésophiles (ni sec ni humide : à peine frais, quoi). Se retrouve spontanément en montagne ou en plaine en nord est de la France, dans des clairières, forêts claires, lisières, coupes...
Bref, ça ne dit pas comment avoir plein de fruits, mais ça alimente la réflexion si tu veux en faire une x)
Les cervidés adorent. Et les feuilles de jeunes pousses sont astringentes, toniques, diurétique, et dépuratives ; on en donne souvent en tisanes aux femmes enceintes, et les feuilles séchés peuvent se faire fermenter aussi. Personnellement je trouve ça pas bon en tisane, mais comme médicament pourquoi pas... ! On fait à peu près les mêmes usages avec la ronce.
En règle générale on couvre toujours un sol, si tu peux. Évité de mettre des couches de gazon trop grosses, ça va fermenter et chauffer très fort. En général on veut toujours avoir un 50/50 matière verte (sensé contenir l'azote - peut aller en anaérobie si elle est trop concentrée, ou chauffer très fort) et de la matière sèche carbonée (sensé être structurant et plus pérenne, mais peut causer des faims d'azote). Sachant que tout ça est moyennement vrai si on pense juste à un couvert superficiel qui, séché par le soleil, ne sera qu'une protection à la terre et ne sera pas décomposé que très lentement ; ça s'applique plus à de grosses couches, utilisé comme engrais.
Note : c'est des choses que j'ai lues, sans toutefois être un bon jardinier moi-même. J'invite à la contradiction sur ces dogmes, il faut toujours penser par soi d'abord.
> Contredisez ce que je dis, je suis un *mauvais* jardinier ! J'essaie et j'aime bien me documenter, valà tout.
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Jardinier, pas maraîcher. -
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