La bonne terre...

Vie des sols, compost, brf, mulch, paillages, buttes...

La bonne terre...

Message par autre vie » 01 Déc 2008 22:01

la bonne terre est assez argileuse pour retenir l'eau et les minéreaux,et assez limoneuse pour ne pas trop la retenir l'eau et etre assez aèrée.
la bonne terre à un ph à 7 elle est neutre tel une page blanche qui va recevoir un dessin...
la bonne terre n'a pas de gros cailloux,juste des petits gravillons...et une roche mère bien loin...la bonne terre est noir et prend vite la chaleur,les vers de terre y sont nombreux,preuve que tout baigne dans le meilleur des monde.
si ta terre est dure...l'humus l'aèrera,il faudra éviter de la piétinerier,donc bien délimiter tes parcelles voir idéalement les surélevées un peu,voir beaucoup,de plus tu te baissera moins,tu pourra aussi mieux la partager(à 1.20m de haut les handicapés en chaise roulante pleurerons de joie en tripotant les plantes.
les personnes agées au dos fragile y prendrons plaisir aussi,ce sera très esthétique et tu pourra même remplir tes bac avec différent materiaux pour rendre ta terre plus riche plus aèrée,plus alcaline,plus acide,plus drainant,plus rétentrice d'eau).
donc au pire,sur éleve le tout et fait ta sauce...
trop de cailloux...fait toi ou achete un cribleur ,tu pourra séparer ainsi la terre des cailloux,la terre dans les bacs,les cailloux dans les sentier,il en faut une sacrée couche pour que l'herbe ne pousse pas,(plus ils sont petit(gravier)moins épaisse sera la couche.
de la glaise...sur-élève,
de l'argile,de la bouse d'ane ca aère,du crottin est le mot juste,le "crottin" de chevale est assez gras et assez aèrée,la bouse de vache alourdie le sol(ph neutre)
les feuilles d'arbre l'automne...feuilles de platane:7 ans se décomposer donc plutôt dans les allée que dans les bacs
feuilles d'Orme,etre,et noisetier ph neutre
feuilles de chène acide
taille de tuya:désherbant longue durée pour les allées.

le but ultime pour les terres est de créer de l'humus argilo humique (argile calcaire humus acide),ca se lie tout seul et ca retien les minéraux.,la terre de lombriculture forme naturellement le complex arilo humique
la lombriculture n'est pas une culture de ver de terre mais de lombric.(eisenia foetida)c'est un vers de fumier et non un vers de terre,car il ne vie pas dans la terre mais bien dans les matières organique en décomposition.
bien géré une lombriculture croit tres rapidement,il faut idéalement de 18 à 25°c max,il vivent sur max 80cm de haut,donc il faut faire des tas plus large que haut.il faut pour les grandes culture des matières organique ayant déja subit un échauffement(bactérie)sinon ils brûlent bien entendu.
il faut autant de matières carbonné que de matières azoté(grand recycleur de carton non traité)

il y a une alternative à l'élevage des lombric,le pillage,oui...
trouvez de vieux arbres en foret trouvez les vielles plaie,trouvez les vielles souches pourrissantes et récoltez y cet humus noir fait de petit grains noir(crottes d'insecte)mettez un zeste d'azote(ortie consoude déchet de cuisine)et vous avez une super terreau qui se remplira de filet de mycellium(toujours tres bon dans le sol)
quel différence entre terrau et composte:
le composte c'est une terre tres tres riche c'est de l'engrais pur,c'est tres sallissant,un peu odorant,tres noir,et visqueux parfois.
le terreaux,c'est l'humus de foret...c'est un substrat idéale(aèré,retenant l'eau,assez nourrissant,c'est noir et ca sent bon,ca ne salit pas les mains)idéale pour les plantations d'arbre,et facile à fabriquer en grande quantité,d'un coup,fougère,feuilles,branchettes,tontes d'herbes,chutes de tailles,fumier d'animaux)
le composte c'est les déchet de cuisine,les cadavres,les fruits pourris,toute fientes riche: humaine chat chien porc,poules,mouton,sang,etc...tout ce qui est riche en azote,il faut donc trouver une source de carbone pour fixer tout ca,de la sciure,des feuilles d'arbres,des bouts de carton,et des lombric pour digérer tout ca.




une terre bien riche en carbon décomposé et tres aèrée créer plein de mycellium,le mycellium est comme des autoroutes à nutriments,c'est une bénédiction pour toute racine qui entre en contacte avec,les nutriments peuvent etre transporter sur plusieurs kilomètres pour arriver à la plante.
tout champignon ne pousse que sur une souche de mycellium.
les champignons décomposent les matières et les rendent plus stable(moins lessivable) si il n'y avaient que les bactéries,tout se ferais vite lessivé par les pluies...
les bactéries crée des élément fertile directement assimilable par les plantes...les champignons crée des minéraux qui durerons dans le temps.
nous avont donc deux types d'humus...l'humus stable(lombriculture,déchet de culture de champignon,complexe argilo humique (lithotame,ce dernier est une argile calcaire récolté dans la mer,c'est un amandement qui permet aux élément nutritif d'etre fixer et donc engraissent la terre),terreaux
et l''humus violent à court terme(composte)
si trop d'humus de type composte est utilisé,la terrain se transforme à la longue en marais,d'ou le nom du maraiché.
mais cella prend plusieurs générations...
c'est le problème des légumes...ils sont vorace et adorent le composte,les arbres préfèrent le terreaux...une croissance excessive les stress,et les ravageur et maladie arrivent,de plus trop de croissance rend,sur certaine plantes, leurs extrémité sensible au vent et au froid,par manque de lignification.
ont pourraient en dire long sur la terre,je vous conseil donc le meilleur de livre.
le sol la terreet les champs de Claude bourguignon,édition sang de la terre (16euro)
c'est le top,un livre excellent,
Si vous lisez ca vous comprendrez la terre à fond.

et pour finir une petite énigme non résolu par la science...
la terra negra,une info trouvé par mon frère il y a longtemps...donc j'ai perdu des détails...
j'en ai parlé sur greffer.net il ya surement plus de détails croustillant

il s'agit d'un lieu,ou une civilisation à vécu,(elle a disparu s'en laisser de trace à part un tres grande diversité de plante utile et une terre noir tres riche)comme c'est en zone tropicale c'est impossible à maintenir,les pluies lessivent tout les minéraux,s'en plantes pour les récupérer ils partent dans les rivières...c'est tres argileux.
et cette terre noir,tel notre humus de foret est la..les scientifique ont tout essayer et essayent encore de parvenir à recréer les même résultats en compostant plein de truc locaux...mais n'y parviennent.

je pense que c'est lié à des élevages de vers+un matériaux tres absorbant,(charbon de bois)+encore un truc mais je ne sais pas quoi,du calcaire,ou un mélange du guano de mouette du littorale+du charbon et du litothame,il fut un temps pour régnait une civilisation tres bien organisé (voir livre:l'histoire de l'agriculture du monde),c'est prétentieux de ma part de se mettre autant en avant en donnant son point de vu,comme ca,tout cru,je ne suis qu'un simple humain de 23 hivers...pas un scientifique.
autre vie
 

Re: la bonne terre...

Message par Imago » 02 Déc 2008 11:08

terra negra ?
Tu veux certainement parler de la terra preta (terre noire en portugais)
Article wikipedia
Article encore plus intéressant sur le blog Jardinons la planète Terre.
Avatar de l’utilisateur
Imago
 
Message(s) : 50
Inscription : 24 Juin 2008 16:57
Localisation : Suisse

Re: la bonne terre...

Message par autrevie » 05 Déc 2008 13:01

Oui!! :lol:
je suis content que tu site la source!

extrait du texte:
en parlant de l'ancienne civilisation Amazonienne précolombienne:
"Ils auraient appliqué une pratique d'entretien du sol destinée à transformer un sol jaune argileux de productivité biologique limitée, en l'un des sols les plus riches de la planète."

"La Terra Preta est définie comme un type de latosol, qui a un taux de carbone allant d'élevé à très élevé (plus de 13-14 % de matière organique) dans son horizon A, mais sans caractéristiques hydromorphiques.
La composition de la terra preta présente des variantes importantes.
Par exemple les jardins attenants aux habitations recevaient plus de nutriments que les champs plus éloignés.

La capacité de la terra preta d'accroître son propre volume - donc de séquestrer plus de carbone - a été 'découverte' par le pédologue William I. Woods de l'Université d'Illinois.
Ce mystère, le “Graal” de la terra preta, est activement étudié par les différents acteurs scientifiques concernés.

Les processus responsables de la formation des sols de terra preta sont[5]:

1. L'incorporation de charbon de bois
2. L'incorporation de matières organiques et de nutriments
3. Le rôle des micro-organismes et des animaux du sol

l'article à évolué,à l'époque ou je l'ai lu il n'y avait de réponse aux mystérieux processus.

La transformation de la biomasse en charbon produit une série de dérivés charbonneux désignés sous le nom de carbone noir ou pyrogénique, dont la composition varie; allant de matière organique légèrement charbonnée, jusqu'à des particules de suie très graphitées formées par la recomposition de radicaux libres.
Ici, tous les types de matériaux charbonneux sont appelés charbon.

Par convention, est considérée comme charbon la matière organique naturelle transformée thermiquement avec un pourcentage O/C de moins de 0.6(des valeurs plus petites ont cependant été suggérées). À cause des interactions possibles avec les minéraux du sol et la matière organique, il est quasiment impossible d'identifier le charbon avec sûreté en le déterminant uniquement par le simple pourcentage O/C. Le pourcentage H/C[23] ou des marqueurs moléculaires comme l'acide benzènepolycarboxylique[24] sont donc utilisés comme seconde dimension d'identification[5].

Le charbon dans la terra preta

Du carbone a été ajouté aux sols pauvres, sous forme de charbon de bois fabriqué à basse température et en quantité d'oxygène limitée (à l'aide de feu étouffés)
. William Woods (Université du Kansas, à Lawrence), expert en sites d'habitations abandonnés, a mesuré dans la terra preta jusqu'à 9% de carbone noir (contre 0.5% pour les sols environnants)[25]. B. Glaser et al ont trouvé jusqu'à 70% de carbone de plus que dans les Ferralsols avoisinants[5], avec des valeurs moyennes approx. de 50 Mg ha-1 m-1.

La chercheuse finlandaise Janna Pitkien a mené des tests sur des matériaux à haute porosité tels que la zéolite, le carbone activé et le charbon; ces tests montrent – contrairement à ses attentes - que la croissance microbienne est substantiellement améliorée avec le charbon. Il est possible que ces petits morceaux de charbon tendent à migrer à l'intérieur du sol, fournissant un habitat pour les microbes qui assimilent la biomasse de la couverture de surface.

La structure chimique du charbon dans les sols de terra preta est caractérisée par des groupes aromatiques poly-condensés, à qui sont dus d'une part la stabilité biologique et chimique prolongée combattant la dégradation microbiale; et d'autre part, après oxydation partielle, la plus grande rétention de nutriments.
Le charbon de bois (mais non celui d'herbacées ou de {"high cellulose"-traduction demandée}(autrevie:"lignine"?) fabriqué à basse température, a donc une couche interne de condensats d'huiles biologiques que les microbes consomment et qui est similaire à la cellulose de par ses effets sur la croissance microbienne (Christoph Steiner, ). Le charbonnage à haute température fait perdre cette couche et accroît peu la fertilité du sol[4]. Glaser et al. (1998[24] et 2003[16]) et Brodowski et al. (2005[28]) ont démontré que la formation de structures aromatiques condensées dépend du processus de manufacture du charbon. C'est l'oxydation lente du charbon qui crée des groupes carboxyliques; ceux-ci augmentent la capacité d'échange des cations* dans le sol. Lehmann et al ont étudié le noyau des particules de carbone noir produit par la biomasse. Ils l'ont trouvé hautement aromatique même après des milliers d'années d'exposition dans le sol et présentant les caractéristiques spectrales du charbon frais. Autour de ce noyau et sur la surface des particules de carbone noir ont cependant été identifiées de bien plus larges proportions de formes de C carboxyliques et phénoliques spatialement et structuralement distinctes du noyau de la particule. L'analyse des groupes de molécules fournit des évidences à la fois pour l'oxydation de la particule de carbone noir même, aussi bien que pour l'adsorption de carbone non-noir.

Ce charbon est ainsi décisive pour le caractère de soutenabilité de la culture sur sols de terra preta.
Des amendements de Ferrasol avec du charbon de bois augmentent considérablement la productivité végétale. Les sols agricoles ont perdu en moyenne à 50% de leur carbone suite à l'agriculture intensive et autres dégradations d'origine humaine[4].

Incorporation de matières organiques et de nutriments

La porosité du charbon de bois amène une plus grande rétention de matière organique, d'eau et de nutriments organiques dissous, ainsi que des polluants comme des pesticides et des hydrocarbones aromatiques poly-cycliques.
interessant!

Matière organique

Le potentiel élevé de sorption(absorption?) des molécules organiques (et d'eau) est dû à la structure poreuse du charbon. Les sols de terra preta, contenant ces grandes quantités de charbon, sont donc également caractérisés par une plus grande concentration de matière organique (en moyenne trois fois plus de matière organique que dans les sols pauvres environnants), jusqu'à 150 g/kg. On peut trouver la matière organique à des profondeurs de 1 à 2 m. Gerhard Bechtold propose de ne parler de Terra Preta qu'en présence, à 50 cm de profondeur, d'un taux de matière organique minimum supérieur à 2.0 ou 2.5 %. L'accumulation de matière organique dans les sols tropicaux humides est un paradoxe, à cause des conditions optimum de dégradation. Il est remarquable que ces anthrosols se régénèrent malgré les conditions tropicales humides prévalentes et les taux de minéralisation rapides. Il a été démontré que la stabilité de la matière organique est en grande partie due aux résidus de la combustion incomplète de la biomasse.

Nutriments

Les sols de terra preta montrent aussi des quantités de nutriments plus élevés que les sols environnants, et une meilleure rétention de ces nutriments, que les sols environnants infertiles. La proportion de P présent atteint 200-400 mg/kg. La quantité de N s'est également montrée plus grande dans l'anthrosol, mais ce nutriment a été immobilisé dû à la proportion élevée de C sur N dans le sol.

L'anthrosol montre une disponibilité de P, Ca, Mn, et Zn clairement plus élevée que le Ferrasol voisin. L'absorbtion de P, K, Ca, Zn, et Cu par les plantes augmente lorsqu'on augmente la quantité de charbon disponible; la production de biomasse pour deux récoltes étudiées (riz et Vigna unguiculata) a augmenté de 38-45% sans fertilisation (P < 0. 05), par rapport à des récoltes faites dans du Ferrasol fertilisé.

Amender avec des bouts de charbon de approximativement 20 mm, au lieu de charbon réduit en poudre grossière, n'a pas changé les résultats d'une expérience sauf pour le manganèse (Mn), dont l'absorption a considérablement augmenté.

Le drainage de nutriments est minimal dans l'anthrosol malgré leur abondante disponibilité. Ceci explique leur fertilité élevée. Cependant, lorsque des nutriments inorganiques sont appliqués au sol, le drainage de nutriments dans l'anthrosol excède celui dans le Ferralsol fertilisé.

Pour les sources potentielles de nutriments, seuls le C (via photosynthèse) et l'N (par fixation biologique) peuvent être produits in situ. Tous les autres éléments (P, K, Ca, Mg, etc) doivent être présents dans le sol. En Amazonie l'approvisionnement de nutriments par compostage in situ est exclu pour les sols naturels lourdement lessivés (Ferralsols, Acrisols, Lixisols, Arénosols, Uxisols, ...) qui ne contiennent pas de concentrations élevées de ces éléments. Dans le cas de la terra preta, seules sont possibles les sources de nutriments primaires et secondaires. On a trouvé les éléments suivants:

(1) excréments humains et animaux (riches en P et N),
(2) rebuts tels que os de mammifères, arêtes de poisson, carapaces de tortues (riches en P et Ca),
(3) résidus de cendres de combustions incomplètes (riches en Ca, Mg, K, P et charbon),
(4) biomasse de plantes terrestres (e.g. compost), et
(5) biomasse de plantes aquatiques (e.g. algues).

La saturation en pH et en base est plus importante que dans les sols environnants

Le rôle des micro-organismes et des animaux du sol:
Les microbes et champignons (myco-organismes) vivent et meurent à l'intérieur du média poreux, augmentant ainsi sa quantité de carbone.
Les pores du charbon frais doivent d'abord « être chargés » avant de commencer à fonctionner en tant que biotope.

En date de 2008, il n'y a aucune preuve scientifique d'un micro-organisme particulier responsable pour la formation de Terra Preta, mais récemment[Quand ?] une production significative du carbone noir biologique a été identifiée, spécialement sous conditions tropicales humides. Il est supposé que Aspergillus niger en est le principal responsable. Les travaux de Topoliantz et Ponge, résumés dans un article synthétique[35], montrent que le ver de terre Pontoscolex corethrurus, largement présent dans toute l'Amazonie, notamment dans les clairières après brûlis, était capable d'incorporer des particules de charbon de bois au sol minéral et de les broyer finement. Ces auteurs, qui ont pu vérifier expérimentalement ce processus, pensent qu'il est à l'origine de la formation biologique des Terra Preta, associée à un savoir agronomique mettant en oeuvre le dépôt de charbon de bois en une mince couche régulière favorable à son enfouissement par Pontoscolex corethrurus.
hahaaaa!c'est bien que je penssais!du carbon un "élevage" de vers

Séquestration de carbone et productivité [modifier]

Productivité [modifier]

Les sols de terra preta sont très populaires auprès des locaux, qui les utilisent pour des cultures à haut rendement économique telles que la papaye et la mangue[1], ou le collectent pour le vendre comme terreau à poter[5],[36]. B. Glaser estime que la productivité des récoltes dans la terra preta est de deux[37] à trois[1] fois celle des sols voisins infertiles. Les jachères y sont réduites parfois seulement à six mois, alors que celles pour l'oxisol sont généralement de 8 à 10 ans[15]. De nombreuses études au Brésil, Thaïlande, Japon et bien d'autres, ont montré des accroissements de productivité des récoltes de l'ordre de 20-50%, associés à des accroissements de biomasse totale allant jusqu'à 280%[4]. D'après Beata Madari (Association Brésilienne de Recherches Agricoles) et d'autres scientifiques, la fertilité associée à la terra preta pourrait justifier la promotion de ce mode d'agriculture (citée dans le magazine Sciences News[20]).

Séquestration du carbone [modifier]

Notons tout d'abord que planter des arbres n'est en soi qu'une solution à court terme pour la séquestration effective de carbone, puisque lors de la destruction de ceux-ci le carbone qu'ils ont séquestré est relâché dans l'atmosphère. Le bilan de cette opération est donc neutre sur le plan de séquestration de carbone. Par contre, transformer les arbres en charbon (qui est en théorie composé quasi uniquement de carbone) et enterrer ce charbon, amène de fait un bilan négatif (plus de carbone séquestré que relâché)[4]. Le défrichage par brûlis (le “slash-and-burn”) relâche dans l'atmosphère environ 97% du carbone accumulé par la végétation. Par contre le défrichage avec feux couverts pour la production de charbon (le “slash-and-char”) ne relâche qu'environ 50% de ce carbone (Lehmann, cité dans le magazine Science News[20]). Du charbon de bois correctement préparé peut augmenter les récoltes et séquestrer du carbone pour des milliers d'années (5000 ans selon l'estimation de Dan Gavin, chercheur en datation au carbone à l'Université d'Illinois)[4].

De plus, les propriétés de renouvellement de la terra permettent de séquestrer encore plus de carbone grâce à l'augmentation de la biomasse végétale et de la population fungale et microbienne[4],[17].

Voir Discuter:Terra preta#"Calcul de profitabilité" pour une ébauche de passage sur le calcul de profitabilité d'une méthode de séquestration de carbone par fabrication et enfouissement de charbon de bois, et récupération des sous-produits.

Applications industrielles présentes [modifier]

La société IDEASOL utilise les propriétés des terres peu fertiles (extraites lors de chantiers de bâtiment) pour fabriquer du compost à peu de frais, en mélangeant ces terres avec des boues de stations d'épuration et du carbone végétal.

Dr. Ogawa, de Kansai Environmental au Japon ,a présenté les recherches de son équipe sur l'addition de charbon au sol. Leurs travaux, sur 15 ans d'études, ont étudié les causes des effets du charbon sur le sol, et ont amené le gouvernement japonais a approuvé le charbon comme pratique officielle de gestion des sols. Kansai Electric fonde une plantation de recherche en reforestation en Australie de l'ouest (aride) avec Dr. Syd Shea, produisant du charbon et le retournant au sol pour augmenter les récoltes en milieu défavorisé.
Autrevie:un brevet semble avoir été déposé.
lien en Anglais:http://www.energybulletin.net/node/1337
Pièces jointes
Pontoscolex corethrurus.jpg
Pontoscolex corethrurus
Pontoscolex corethrurus.jpg (7.11 Kio) Consulté 16277 fois
autrevie
 

Re: la bonne terre...

Message par A'O » 15 Jan 2009 20:26

Salut à tous,

*** Il y a une question qui me revient tout le temps en tête : je lis qu'il faut mettre des bâches, qu'on peut utiliser des tapis, reste de moquettes, des habits, etc... pour planter ses patates... mais est-ce que tout ça, ça ne pollue pas la terre ?
A ++
Agnès O.
A'O
 
Message(s) : 113
Inscription : 08 Jan 2009 02:02
Localisation : Vosges (88)

Re: la bonne terre...

Message par autrevie » 23 Fév 2009 22:07

des baches pour les pommes de terres?
des tapis? des fringues?
ce qui est synthétique devrait etre évité,ou servir une année pas plus.
bacher son tas de composte permet d'éviter d'important lessivage de nutriment lors des pluies,
sinon à empecher les plantes de croitre.

le carton est un bon ami t'en qu'il n'est pas verni ou de couleur.
il contien de la potace du magnésium du carbon bref aucun problème,bp de gens se posent la question est ce que le carton pollu, et bien non.
pour les détails voir le sujet déja clairement détailé sur greffer.net.
autrevie
 

Re: La bonne terre...

Message par Loup Espiègle » 31 Mars 2009 23:44

Disclaimer : les liens vers des articles Wikipédia sont justes là pour vous donner envie de chercher plus d'infos (car tout le monde sait bien que Wikipédia est loin de détenir la vérité sur tout du fait de son alimentation par n'importe qui)

C'est super que le sujet de la Terra Preta soit sorti de la boîte !! Il y a de l'avenir dans cette technique. :idea:

autre vie a écrit :quel différence entre terrau et composte:
le composte c'est une terre tres tres riche c'est de l'engrais pur,c'est tres sallissant,un peu odorant,tres noir,et visqueux parfois.
le terreaux,c'est l'humus de foret...c'est un substrat idéale(aèré,retenant l'eau,assez nourrissant,c'est noir et ca sent bon,ca ne salit pas les mains)idéale pour les plantations d'arbre,et facile à fabriquer en grande quantité,d'un coup,fougère,feuilles,branchettes,tontes d'herbes,chutes de tailles,fumier d'animaux)
le composte c'est les déchet de cuisine,les cadavres,les fruits pourris,toute fientes riche: humaine chat chien porc,poules,mouton,sang,etc...tout ce qui est riche en azote,il faut donc trouver une source de carbone pour fixer tout ca,de la sciure,des feuilles d'arbres,des bouts de carton,et des lombric pour digérer tout ca.

Ce que j'ai appris en cours d'agronomie dans la formation en agriculture biodynamique : le compost est un amendement car peu soluble, peu concentré en minéraux assimilables par les plantes (le type contraire est un engrais qui est soluble et concentré). Le terreau est (toujours selon le prof d'agronomie) un compost mûr additionné de sable ou de terre passée au crible, qui sert à faire les plants de légumes etc.
L'humus est "le beurre de la terre", cette substance noire qui salit les mains justement. :roll:

Le compost est le mélange équilibré de matières azotées et de matières carbonées qui va se transformer au fil du temps (deux grandes phases : dégradation et maturation). La phase de maturation est caractérisée par la production d'humus par les micro-organismes et le cheminement vers un rapport carbone/azote moins élevé qu'au départ (pertes de carbone à travers le CO2 et le CH4).

Un excellent substrat de culture est la terre que l'on trouve sous les orties : grumeleuse et sombre (pour ce que j'en ai vu).

autrevie a écrit :nous avont donc deux types d'humus...l'humus stable(lombriculture,déchet de culture de champignon,complexe argilo humique (lithotame,ce dernier est une argile calcaire récolté dans la mer,c'est un amandement qui permet aux élément nutritif d'etre fixer et donc engraissent la terre),terreaux
et l''humus violent à court terme(composte)

:| Pour être précis, il y a plusieurs types d'humus documentés dans l'article Humus de Wikipédia. Trois constituants déterminent le type d'humus : une dominance d'humines (humus moll), une dominance d'acides humiques (humus moder)ou une dominance d'acides fulviques (humus mor).
On ne peut pas dire que le compost soit violent, à moins qu'il soit très jeune, en phase de minéralisation (la phase de dégradation selon Wikipédia), où les minéraux sont très mobiles. Un compost mûr agit sans violence car chargé d'humus "stable". Quoiqu'il arrive, l'humus est dégradé au fil des ans donc s'il n'y a pas création d'humus dans le sol, le stock d'humus baisse.
Le complexe argilo-humique est une association proportionnée entre l'humus et l'argile qui se fait la plupart du temps au moyen de cations de calcium (Ca++), et qui contient des minéraux, des grains de sable, des fibres, des mucus. Selon mon prof d'agronomie, le ratio optimum argile/humus est de 4 (par exemple 20% d'argile dans le sol associée à 5% d'humus), sinon il y a tendance à une perte d'argile ou une perte d'humus (sachant que l'un et l'autre se créent dans le sol, donc au pire il faut juste équilibrer l'équation).
Le lithotamne n'est pas une argile calcaire mais une algue qui fixe le calcaire ! Mille dioux... :x L'amendement couramment vendu est du maërl (c'est un d'ailleurs problème écologique).
autrevie a écrit :si trop d'humus de type composte est utilisé,la terrain se transforme à la longue en marais,d'ou le nom du maraiché.
mais cella prend plusieurs générations...

Je serais plutôt de l'avis de Wikipédia en ce qui concerne l'origine des maraîchers :P :
Le maraîchage s'est d'abord développé dans la proche périphérie des villes pour approvisionner les marchés en légumes frais, souvent dans des zones marécageuses, comme par exemple les hortillonnages d'Amiens, ou le plus souvent dans les plaines alluviales des fleuves comme les jardins maraîchers de La Baratte au bord de la Loire à Nevers.


autrevie a écrit :il s'agit d'un lieu,ou une civilisation à vécu,(elle a disparu s'en laisser de trace à part un tres grande diversité de plante utile et une terre noir tres riche)comme c'est en zone tropicale c'est impossible à maintenir,les pluies lessivent tout les minéraux,s'en plantes pour les récupérer ils partent dans les rivières...c'est tres argileux.
et cette terre noir,tel notre humus de foret est la..les scientifique ont tout essayer et essayent encore de parvenir à recréer les même résultats en compostant plein de truc locaux...mais n'y parviennent.

Voir à ce sujet mon message sur le biochar (regardez le reportage The Secret of Eldorado).

Je suis vraiment désolé d'avoir été aussi pointilleux mais c'est important pour bien saisir le sujet. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Loup Espiègle
 
Message(s) : 17
Inscription : 28 Mars 2009 17:03

Re: La bonne terre...

Message par Invité » 01 Avr 2009 10:36

Le problème de la pollution, c'est l'accumulation et la saturation. C'est valable de façon microscomique et de façon macrocosmique. La terre a une faculté de digestion. Comme je l'ai dit, elle se nourrit d'elle-même; par digestion, il faut donc entendre transformation. L'homme ne fait pas autre chose, il se contente de modeler la nature à son avantage, celle-ci étant très plastique. Il n'y a rien qui ne sorte du néant, le néant n'existe pas; la chimie par exemple n'a pas d'origine surnaturelle, toutes les molécules existent à l'état naturel, chacune a sa nécessité, etc.

Si tu fumes une cigarette par jour, ton organisme a la faculté de digérer cette 'pollution'; en revanche, si tu fumes beaucoup plus, la capacité donnée de l'organisme est à un moment dépassée et il s'ensuit un phénomène d'accumulation (non pas de choses mauvaises en soi, mais néfastes à ta survie individuelle) puis de saturation. Là, tu tombes malade; puis tu meurs. Mourir, cela signifie qu'un changement moléculaire va s'opérer; la forme factuelle que tu constitues [un agencement particulier de molécules] va être désagrégée, réduite à des choses plus primitives/premières puis redispatchée autrement, combinant d'autres formes, etc. En quelque sorte, tout 'ici bas' relève de l'incarnation; tout ce qui existe procède de cela, depuis la pierre [le minéral précède le 'vivant'] jusqu'à la forme que l'on juge plus élaborée (on la juge plus élaborée par anthropomorphisme, en fait, une sorte de phénomène d'autoidentification). Pour dire exactement ce qu'est la vie, j'ai coutume de prendre l'image d'une masse d'eau qui ne s'accroît ni ne décroît; lorsque l'on verse de l'eau sur une surface plane, elle se scinde en masses diverses, des milliers de gouttes; si tu la récupères, elle reforme la masse une, primitive; sur le plan général, il en est de même: de façon cosntante, une masse prodigieuse (une énergie) se sépare en d'innombrables parties variées et diverses [les incarnations individuelles depuis le grain de sable jusqu'à nous] et se reconstitue, s'agence à nouveau, etc. Il n'y a rien de fixe, tout n'est qu'évolution, variation.
Moraliser le phénomène de la pollution est dangereux. Par exemple décréter de façon manichéenne que telle chose est mauvaise en soi; et croire que telle chose est sans incidence. Non, ce qui est nuisible est l'accumulation et saturation. Parce que ce que la Vie veut être c'est un mouvement libre qui se joue constamment; favoriser la vie c'est favoriser le mouvement. Le rythme naturel, c'est l'évolution continue et la variété des formes, ainsi que l'intensité variable de celles-ci. Ex: la bouillie bordelaise, un fameux produit dit naturel, autorisé en bio, etc; il y a pourtant une utilisation maximale conseillée à l'hectare, ce qui signifie que ce n'est pas un produit sans inocuité. Mais que se passe-t'il à l'échelle du particulier? Bien des jardiniers y vont à tour de bras, d'autant plus que le mildiou est très présent; c'est en pure inconscience/innocence, ben tiens, c'est bio. Globalement il se passe autre chose; du fait que tout est lié, tout ce cuivre déversé de ci de là est centralisé; il passe dans les nappes, dans les rivières, revient par la pluie peut-être, etc; au bout d'un moment, la digestion par la nature va cesser, l'accumulation se produire, la saturation advenir. D'une façon ou d'une autre, du fait de l'omniprésence d'une forme, nuisible à la variété, la nature va réguler, générer quelque chose qui va destructurer et reagencer. Cela nous sera néfaste, mais la nature se moque de nous. Si elle existait au sens d'être pensant, elle rirait je crois de notre narcissisme hypertrophié. Ca me fait penser à un bel aphorisme de ce bon Nietzsche: "Il nous reste soit à nous détruire nous-même; soit à détruire notre vénération de nous-mêmes."

......................................................................................................................................................

Pour la terra preta, c'est pareil: un moyen mécanique a été trouvé pour favoriser le dynamique. C'est-à-dire que par le biais d'agents, dans un milieu donné et spécifique, on a réussi à accélerer le ballet vie/mort (la Vie donc), ainsi que la 'sublimation' d'éléments (décomposition et réagencement), ceci dans un but particulier.

En fait, plutôt que vouloir reproduire un phénomène lointain, qui est conditionné par des tas de choses liées au milieu, pour avoir une belle terre, un beau jardin, etc, il suffit de sortir de chez soi et de regarder ce qui se passe. Car ce phénomène de réagencement de la matière, le mouvement de la vie/mort, se trouve partout et se présente à un degré d'intensité variable. Il suffit dès lors de regarder alentour, de déterminer les différents éléments en présence, de découvrir les mécaniques locales en présence et dans un espace donné sanctuarisé de reproduire cela. Avec tout sous la main, sur le pas de sa porte. Du fait que le néant n'existe pas, toutes les inventions procèdent d'une observation exacte de phénomènes naturels; la terra preta a été inventée comme toutes choses dans le monde humain jusqu'à récemment [à trop se mater le nombril, l'homme a un peu perdu le contact avec le tout, il se croit supérieur, ultrafûté, la réalité de la Vie dans son exercice - ie que tout est lié et agencé - va se rappeler à lui] par l'observation de phénomènes situés dans l'environnement immédiat [ie conditionnés par le milieu], dont on a compris la mécanique et que l'on a reproduit. C'est ainsi que le fromage a été inventé par exemple: on a pris du lait dans une gourde; sous certaines latitudes ce lait a caillé, on a goûté, on a trouvé ça bon; on a cherché à comprendre, on a reproduit. Pareil pour le roquefort: un petit berger a oublié une tranche de pain avec du fromage frais dans une fente de rocher, la nature ou pour parler justement le mouvement a fait le reste: le réagencement de molécules a commencé [naissance d'un agent 'déstructurant', transformation/sublimation], on a goûté, cela a plu, on a reproduit, cherché à intensifier cette dynamique, etc. [les caves de roquefort sont la tentative de reproduire artificiellement, à grande échelle, la fente initiale.]

Dans mon village, la terre la plus riche - dans un but égoïste/anthropocentré de culture, s'entend - se trouve autour du cimetière. C'est un tapis d'herbe toute simple, grasse, verte, exclusivement exposition est et sud. Cette herbe ne déssèche pas, m^me l'été; côté ouest du cimetière, si. La terre est différente selon ces expositions. Sud, est, elle est noire et granuleuse, c'est un terreau tout simplement, qui se trouve en quantité bizarre. Alentour, la végétation est commune à celle de la région: une simple haie avec cognassier sauvage, buis, sureaux, ronces, etc; un grand chêne - c'est le feuillu le plus répandu ici. Pourtant, la terre et le comportement végétatif, ainsi qu'hydrique, sont très différents. Je pense que le cimetière, la décomposition des corps apporte quelque chose; que cela déborde du cimetière [supposition, je ne puis fouiller le cimetière, il faudrait que je guette lorsque le fossoyeur prépare une tombe] sur certains côtés tient selon moi à l'eau. Soit qu'il existe une nappe souterraine, ou plus sûrement via la molécule d'oxygène et sa polarisation électrique/magnétique [rien n'est plus commun sur terre que l'eau, pas nécessairement sous forme liquide; ainsi nous même sommes composé d'une part énorme d'eau]; le rayonnement solaire, lorsque le soleil se trouve au levant et au sud polarise peut-être de façon propice l'atome d'oxygène (lol, pitié, je ne suis pas savant, j'observe simplement et tâtonne). C'est ce qui se passe lors de la fabrication du pain; la part infime de levain que l'on incorpore va se répandre et transformer la farine que l'on ajoute; via la molécule d'eau et plus sûrement l'oxygène de l'eau; en quelque sorte l'atome d'oxygène est utilisé comme véhicule ou comme média. (le pain, c'est exactement ce dont je parle: la destructuration/reagencement de molécules d'un corps, soit le processus vie/mort se jouant de façon accélérée dans un espace). Le levain vient d'une moisissure naturelle présente sur le seigle; cette moisissure existe constamment comme toute chose sur terre existe, tous les possibles [de simples agencements de molécules, des combinaisons] sont présents constamment et se révèlent ou non; il ne faut pas croire que le premier boulanger s'est levé un matin avec pour lubie de faire un truc nouveau qu'il appellera pain; qq ch s'est spontanément produit, a été observé et reproduit. Il fallait des facteurs, le seigle, un 'sucre' nourricier, de l'eau. Idem ensuite pour la panification avec d'autres céréales. Avec une bonne farine de seigle, on peut faire son propre levain; il suffit de rajouter une bonne eau, du miel. Cela pourtant est très difficile, il y a d'autres facteurs en jeu, en particulier lié au magnétisme, que ce soit depuis le sol ou dans l'air [le vent fait tomber le levain, celui-ci change journellement d'aspect en fonction des conditions météo, etc]
C'est ce phénomène qui, je pense, dans la terra preta, a été observé, compris, reproduit. De façon 'sotte' si je puis dire (Newton a bien regardé la chute des pommes, chose commune à laquelle personne ne prêtait attention). Par exemple, on bivouaque, on enterre le feu au départ, on a laissé un trognon ou autre, et repassant plus tard on remarque que les graines qui ont germées sont d'une vigueur exceptionnelle, les fruits savoureux, etc. Pour que le phénomène saisisse l'entendement, il faut obligatoirement qu'il soit spectaculaire [ie rapport avec l'ordinaire]; l'observation est liée de surcroît à la faculté d'émerveillement, la façon très enfantine de regarder les choses. C'est Platon qui faisait dire qq ch comme cela à Socrate: "La philosophie [la sagesse, connaître], c'est la faculté de s'étonner de ce dont nul ne s'étonne."
Invité
 

Re: La bonne terre...

Message par kalou » 02 Avr 2009 06:32

bien dit... je suis entièrement d'accord, la vie se nourrit de la mort et c'est très bien ainsi. Je crois qu'un autre problème, a part l'accumulation, c'est de sauter les étapes et d'ignorer certains principes fondamentaux, comme par exemple enterrer les déchets au lieu de les laisser en surface... ne pas respecter ce que l'observation de la nature nous apprend.
Professeur/designer en permaculture

Consultez mon site web:
http://pascaldesign.permacultureweb.fr/

Chez nous, l'association Terre,Paille et compagnie:
http://terre-paille.fr

La permaculture en France:
http://permaculture.fr
Avatar de l’utilisateur
kalou
 
Message(s) : 608
Inscription : 05 Juil 2007 11:44
Localisation : La Courdemiere

Re: La bonne terre...

Message par autrevie » 08 Mai 2009 07:59

autrevie
 

Re: La bonne terre...

Message par autrevie3 » 01 Fév 2012 14:12

vie et mort du sol: http://www.dailymotion.com/video/xh7vea ... rel-page-5
le bon sens entreprit,sous musique techno http://www.dailymotion.com/video/xh3h99 ... rel-page-1

comment de l uranium peut il arriver dans notre eau potable
----------------------------------------------------------------------------------
360 gr d uranium sont dans une tonne d engrais chimique NPK, uranium qui ira polluer notre eau potable,
on pourrait l en éliminer presque en totalité , par contre dans les engrais naturels il ny en a pas
dans les années passées, env. 160.000kg d uranium ont ainsi été éparpillés sur les champs en Allemagne
qu en est il en France, nul ne le saura peut etre jamais!!!!
.la phosphate brutte nous vient de l Afrique du Nord, l Amerique du Nord et de Chine les phosphates contiennent en moyenne 100gr d uranium par tonne...
aucune obligation d indication de la teneur en uranium dans les engrais en Europe
c est a partir de ces engrais que l uranium se retrouve dans l eau potable, 7 fois plus dans les eaux des régions agricoles que dans les régions non cultivées
http://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/4 ... en287.html ( en allemand)
dans certaines zones on est deja oblige a faire des mélanges d eau pour abaisser le pourcentage d uranium autorise
l uranium peut mettre jusqu a 50 ans pour arriver a la nappe phréatique

PENSEZ Y QUAND VOUS EN METTREZ SUR VOTRE GAZON OU DANS VOTRE JARDIN, ou mangez au super marché !
inculture...toujours à nos dépend....
trop bien "crevons à petit feu" ca fait économiser l'argent des retraites que nous n'aurons pas,et dépenser grassement dans les firmes pharmaceutiques avant d'aller au trou... :pompom:
http://tinyurl.com/6u8rq9q
autrevie3
 

Re: La bonne terre...

Message par autrevie3 » 03 Juin 2012 20:56

je n'ose pas ouvrir un autre sujet...c'est juste pour dire que j'ai un témoignage d'un Canadien qui pose depuis au moins 10 ans,1 mètre de sciure chaque année dans son potager et ses légumes sont énormes...alors une fois de plus nous avons un étrange témoignage ou aucune forme de faim d'azote n'est à relever.
réflexion solaire excellente,pas à désherber...il creuse pour atteindre la terre et repique ses plants.
à bonne entendeur :hello: ...
autrevie3
 

Re: La bonne terre...

Message par moilamain » 03 Juin 2012 22:46

ben vas-y, envoie le bouzin !
pourquoi nous faire attendre ?

je te donne à l'avance mon impression sur le témoignage que je n'ai pas encore vu :
sa technique pour avoir des légumes énormes servira à tous ceux qui veulent avoir plus, toujours plus, mais sans comprendre ce qu'ils font (je ne dis pas que ce canadien ne comprend pas, je dis que ceux qui appliqueront cette technique parce que ça donne plus, ne sont pas du genre à comprendre ce qu'ils font, mais juste à appliquer pour avoir plus, encore plus, toujours plus)
etc.
ça fonctionne comme une ritournelle...

ceci étant dit, ça m'intéresse quand même !
moilamain
 

Re: La bonne terre...

Message par autrevie3 » 04 Juin 2012 11:48

t'es borné régressiste?si les gens se suintent à potager c'est pas pour des prunes...il n'y a rien de mal a vouloir de gros légumes plutot que des petits,vive le rendement...tout est la,sinon on va passer pour des bouffons,déja le bio,ou biodynamique,c'est souvent des légumes plus rachitiques.


si il a fait ca,c'est de sont cru,il copie personne,et même si il copie,qui ne copie pas? je ne vois pas le problème
moi,je craint que ca asphyxie le sol,je craint aussi les grosses larves de hannetons,et qu'un milieu à mycellium soit moins adapté à un milieu bactérien pour les légumes.
je conseillerais pas de faire ca sur tout les sol,mais d'observer comment ca se passe en petit avant de bouriner à ce point.
autrevie3
 

Re: La bonne terre...

Message par moilamain » 04 Juin 2012 13:29

une caractéristique que possèdent tous les légumes par rapport à leur grand frêre du monde sauvage, c'est l'hypertrophie de l'une de leur partie (racines, bulbe, fruit, etc.)
Je ne suis pas contre les gros légumes, j'attend d'un légume qu'il ressemble à ce qu'il y a sur l'emballage, pas à ce qu'il soit plus petit.
Mais y'a un truc qui me chiffonne c'est l'esprit de non-contentement de ce que donne la nature ou le potager, je dis ça dans le sens où nos légumes actuels sont déjà de taille suffisante pour nous nourrir, pourquoi vouloir encore plus gros, toujours plus gros ?

cette logique du non-contentement ou du toujours plus à mener notre humanité au pillage des ressources...
de toute façon, c'est à chacun de voir ce qu'il veut, si y'en a qui souhaite extraire du pétrole au risque de créer des marées noires, c'est leur putain de karma qui sera affecté !

le mexicain qui cultive des énormes légumes (l'homme qui parle aux plantes) m'intéresse bcp, non pas pour avoir des légumes démesurés qui font mal au dos quand on porte un choux de 30 kg... mais parce que ce gars entretient une relation bien particulière avec les esprits de la nature et de l'univers. Il parle aux plantes, c'est le titre de son livre.
Il y a dans sa manière de cultiver tout un pan qui est complètement occulté par le commun des mortels jardiniers : celui de communiquer, de se mettre en rapport avec la nature, pas en dominateur ou en ordonnateur...

bon enfin bref.

Tu le précises ce témoignage du canadien ? c'est un écrit, une vidéo, une histoire qu'on t'a raconté ?
ça m'intéresse toujours !
moilamain
 

Re: La bonne terre...

Message par autrevie3 » 04 Juin 2012 14:27

une histoire qu'ont ma raconté,je tente de choper son contacte pour qu'il nous le livre en live.
pourquoi se focaliser sur les gros légumes?
car bien des gens n'ont pas la chance de lancer leurs potager sur une terre bien noir,ca serait facile de générer d'énormes récoltes,nous n'en parlerions pas.
Don José Carmen fait du gigantisme pour qu'ont entende son message humaniste,un réveille des consciences sur les pollutions et manières de produire alternatives.
entrer en syntonisation avec les essences végétales n'est pas faisable pour tout le monde,user de disques d'alliages impossible de métaux mis à des endroits précis pour concentrer le magnétisme,afin que le sulfate de manganèse (métaux lourd) qu'il épand soit plus efficace,non plus,et il y a eu des extraterrestres pour lui souffler quelques info,ca non plus c'est pas "donné" à tout le monde.
de toute façon c'est une technique d'électroculture parmi d'autre.
comme tu le dis toi même,plus c'est rentable,plus ont pourra respecter des zones naturelles.
mais bon,un coup dans ce sens,un coup dans l'autre...c'est difficile de te comprendre,à part que tu veux avoir des choses à dire.
autrevie3
 

Re: La bonne terre...

Message par Sud » 04 Juin 2012 17:29

J'ai pas tout lu mais mon modèle de terre idéale (extraordinaire ?) je l'ai trouvé en Ukraine et en Russie.
Le tchernoziom contient un pourcentage d'humus pouvant atteindre 15 %, et ce jusqu'à 6 m d'épaisseur en Ukraine.
Les cultivateurs n'utilisent évidemment ni compost ni engrais......
Sud
 
Message(s) : 62
Inscription : 19 Mars 2012 17:22
Localisation : 66720 Tautavel

Re: La bonne terre...

Message par autrevie3 » 04 Juin 2012 20:40

Le tchernoziom,oui un excellent exemple.
autrevie3
 

Re: La bonne terre...

Message par el chouka » 04 Juin 2012 21:34

Aahh dès qu'on parle de terre, ça me donne envie de mettre mon grain de sable :D

Oui, le tchernoziom ou tchernozem. Ce nom qui signifie "terre noire" est apparu sous la plume de Dokouchaev en 1883, le père de la pédologie et une de mes révélations en pédologie. Il est un des premiers à avoir lié la formation des sols au contrainte climatique et ainsi à la végétations qui y est liée. Il a crée des cartes de zonalité des grandes zones pédoclimatiques qui se vérifient toujours actuellement et constaté la pédogénèse, un sol naît et évolue et il peut mourir.

Les critères de formation d'un chernozem :
-sols sur loess (limon transportés par le vent), donc profond et sans cailloux.
- Un milieu composé de prairie haute, qui permet une oncorporation profonde de l'humus
- un climat relativement froid, qui évite une minéralisation trop rapide et ainsi la Matière organique est préservée plus longtemps.
- De plus, un climat avec de la pluie durant les saisons chaudes et pas les saisons froides. Une pluviométrie entre 350 et 500 mm par an

Il s'agit donc principalement de zone située dans l'hémisphère nord, en climat continental, dans des zones de loess. L'Ukraine, grenier à blé de la Russie, le coeur de l'Amérique du Nord dans ce qu'on appelle la Corn Belt. Un des meilleurs sols du monde, avec une structure grumeleuse, nette et stable, riche en humus sur plusieurs mètre parfois...
el chouka
 
Message(s) : 12
Inscription : 13 Sep 2009 21:23

Re: La bonne terre...

Message par Lionel F » 29 Déc 2012 17:48

Salut, avec retard je veux modifier une notion dont parle Loup espiègle, qui est la disparition inéluctable de l'humus !
Voilà qui a été démenti à plusieurs reprises depuis qu'il a été découvert des formations d'humus stable de plus de 20 ans et de l'humus "fossile" beaucoup plus ancien !
Pour ce qui est du rendement de la terre je trouve que le débat est faussé.
Si l'on reste du côté Vie et que l'on suit un raisonnement conséquent, on admet que plus la terre cultivée sera vivante et plus les rendements seront élevés, je ne vois dans ce cas aucun inconvénient à rechercher à avoir de beaux légumes et pourquoi pas des légumes géants, la proportion de ce que l'on "tire" du sol restera la même tant que l'on restitue de la matière organique riche en carbone en quantité suffisante.
Avoir de gros légumes me semble donc parfaitement banal pour un "bon" paysan, j'ai eu aussi des choux dont les feuilles dépassaient 0.8m par 0.6m, des brocolis produisant plus de 8 mois de l'année, de 1.8m, du maïs ( arc-en-ciel incas ) de 5 m avec jusqu'à 7 épis par plant....
Les exemples sont nombreux, les champions de potirons ne sont pas tous consommateurs de produits chimiques !
Alors l'objectif d'un bon paysan maraîcher doit être de produire le plus possible naturellement sur une surface la plus petite possible, les anglo-saxons donnent à ce principe le terme de "Bio-intensive" mais qui n'a pas la connotation que nous lui attribuons en parlant de vie intensive et non de rendements !
Des fermes en permaculture permettent de produire de quoi vivre à un paysan, soit l'équivalent d'un SMIC, sur 1000 m², là aussi les exemples ne manquent pas, les étasuniens étaient les champions mais ils sont rattrapés par les allemands, français ( dont la ferme du Bec-Éloin est la plus connue ) et surtout les cubains qui désormais maîtrisent les techniques de façon magistrale avec une ferme qui produit sa nourriture à 300 familles sur 1 ha !!!
Dans la logique de formation des sols, ces paysans n'appauvrissent pas leurs sols, au contraire ils les rendent toujours plus fertiles et la meilleure preuve est que les résultats s'améliorent d'année en année...
Donc Moilamain je ne vois pas le problème de chercher à avoir de beaux légumes, c'est une preuve de bonne pratique et de communion de fait avec son écologie !
Mais là, le coup de l'humus qui disparaît quoi qu'on fasse, ça me la coupe, ça fait 20 ans qu'on a renoncé à ces notions à la noix de grand-papa petit chimiste...
Lionel F
 
Message(s) : 16
Inscription : 20 Sep 2012 20:53

Re: La bonne terre...

Message par vegan71 » 30 Déc 2012 17:48

je suis entièrement d'accord avec la dernière intervention quand on a les bonnes pratiques et le bon sol pourquoi se priver de beaux légumes.
Moi j'abandonne car mon sol est rempli de renoncule et l'hydromorphisme est important
vegan71
 
Message(s) : 122
Inscription : 09 Fév 2011 19:19

Suivant

Retour vers La terre

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 7 invité(s)