- Le système de zonage par intensité d'usage : près de la maison le potager car on va y aller plusieurs fois par jour, ensuite plus loin la volaille, ensuite plus loin le verger, ensuite plus loin la forêt...
Cela m'apparaît être tout simplement du bon sens paysan. La ferme de mes grands parents et leurs ancêtres, bien avant la conception de la permaculture était conçue ainsi. Le paysan n'allait pas mettre le potager à 1 km de la maison. Et le bois entre les deux. A moins que mes grands parents aient eu un coup de génie par rapport à d'autres fermes, alors là ça commence à devenir intéressant, si ce sont les vrais précurseurs de la permaculture, ca va faire du bien en royalties...

Peut être que pour les néoruraux (il n'y a rien de péjoratif dans l'utilisation de ce terme), qui semblent être nombreux à graviter autour de la permaculture, cela peut paraître génial, autant pour quelqu'un issus du monde de la terre, cela relève d'une banalité et d'une évidence totale.
- Chaque éléments est placé en relation aux autres.
Mes ancêtres alors, étaient là aussi des précurseurs ? Le système d'eau grise de la maison, était récupéré par gravité, filtration végétale, récupération dans un étang, pour arroser l'été le maïs.
A mon avis, là encore, juste une histoire de bon sens. Sans aller jusqu'au système d'étang en réseau, etc. mais là encore si cela avait été nécessaire, le bon sens l'aurait sans doute suggéré.
- Chaque élément remplit plusieurs fonctions
là c'était moins le cas, l'étang des eaux grises n'était pas l'étang de pêche, lui remplit uniquement à l'eau de pluie. Il n'y avait pas une recherche à l'extrême à ce qu'un élement remplisse un maximum de fonctions.
Autant sur l'organisation dans l'espace l'exploitation était proche de ce qui est recommandé en permaculture, ensuite la culture en elle même était bien plus conventionnelle : monoculture, etc.
Point de concept d'étagement des cultures, de mélange des espèces, recherches d'associations qui interagissent positivement, etc. Cet aspect là développé par la permaculture (quoi que d'autres l'ont repris dans des concepts de forets fruitière) est celui qui m’intéresse, voir ce que donnera le résultat ; et pour lequel je dis qu'on n'a pas encore assez de recul pour en faire un acquis. Idem stratégies végétales en vue de reconquérir/transformer un terrain, etc.