Sevelle a écrit :Alors même que mon point de vue, c'est que si je ne suis pas en mesure de tuer moi-même un animal, alors pourquoi est-ce que je le mange ?
Je pense qu'à l'origine, l'ancêtre de l'homme n'était pas pourvu pour chasser, donc pas un carnivore (petite canine, cours pas vite, pas très agile...)
Par contre, charognard, récupérer une carcasse après le lion (qui a mangé en priorité les entrailles), je pense que c'est pus dans nos cordes. La viande faisandait un peu, donc je conclus que notre corps est adapté à la viande cru, faisandé ou pas, avec ou sans asticot, et que si nous ressentons aujourd'hui le besoin de manger de la viande mais sans pouvoir la tuer, peut-être que l'explication est là, dans le charognarisme.
Sevelle a écrit :Tu ne bois rien de rien en eau ni tisane, sans éprouver de sensation de soif ? Mais alors quelle quantité de liquide bois-tu ? En te lisant, j'ai eu la sensation que c'est le fait de bien mastiquer ce que tu manges qui te permet de t'hydrater par les jus que contiennent les fruits... C'est ça ?
Je mange bcp de fruit, et des légumes et tout ça contient frais.
Vu que la matière vivante est composé à plus de 95% d'eau... ça fait une absorption de liquide très conséquente.
La mastication n'y est pour rien je pense, elle facilité tout de même le transit et la digestion. Mais avaler un bout de choux rouge sans le mâcher correctement ça fait un peu mal à la gorge...
On peut manger les mêmes quantité de fruits et légumes cuits, mais je pense qu'à la cuisson :
1 ils perdent de l'eau
2 si c'est cuisson grasse, l'eau devient moins accessible pour le corps
3 si c'est cuisson très forte, bcp d'eau disparait
4 si on rajoute du sel, c'est le sel qui capte l'eau et non le corps
Dans tous les cas, la cuisson rend l'eau moins disponible, soit en quantité, soit en qualité...
j'ai remarqué que j'urinais bcp plus depuis ce changement de régime, et que mon urine était bcp plus coloré et sentais bcp plus. Je dois évacuer bcp plus de nutriment je pense.
Sevelle a écrit :J'ai confiance que notre manière de vivre lui donnera l'information qu'il existe pleins de légumes et fruits savoureux... je désserre mes petits doigts autour des sucreries en acceptant mes limites... qui ne sont pas les siennes... Si il veut se gaver de chocolat à s'en rendre malade, je préfère qu'il attende de savoir nettoyer son vomit, voilà !
J'ai plus de mouflet mais j'y réfléchis souvent. Et effectivement, je pense que l'on peut se permettre de préserver ses limites (comme : ne plus se faire imposer le nettoyage de vomis) mais pas d'en imposer à l'autre (comme interdire un aliment ou obliger un aliment, car ça revient à dire : c'est moi qui décide de ce que ton corps a besoin)
Lâcher-prise est difficile, on a toujours tendance à vouloir contrôler ce qui nous entoure (et sans misogynie je dirai que c'est encore plus fort chez les femmes de par leur rôle maternelle). Les enfants, nos enfants, nous entourent. On cherche à les contrôler, à les modeler selon notre vision. Mais quoi qu'il arrive, les expériences que l'enfant vivra, conditionnées ou non par ses parents, son entourage, seront bcp plus forte que les règles qu'on pourrait bien vouloir lui inculquer.
Donc en gros, laisser un enfant se nourrir comme il l'entend, lui servira bcp mieux que de lui imposer une alimentation qu'on juge saine pour lui.
Et puis s'il décide de ne manger que de la merde de chez McDo... et bien c'est son karma, pas le nôtre. C'est qu'il doit y avoir un problème ancré dans des couches plus profondes...
Sevelle a écrit :Et je dis tout ça sans être particulièrement végétarienne ou végétalienne, hein... Je mène juste une réflexion là-dessus...face à ma redoutable gourmandise
Tout pareil, l'enjeu pour moi est de sortir de mes addictions.
Et je ne comprends toujours pas leur cause...
Aujourd'hui je sais au moins que je peux me gaver et me péter le bide sans avoir peur de conséquence sur la santé. Tout sera bien digéré et assimilé sans fatigue et sans maladie.