par Bombo » 22 Jan 2014 01:09
Je complète avec un question-réponse avec autrevie lors d'un échange de mail. J'élargis le sujet sur les racines.
Q : A quelle distance des arbres "d'intérêt" une essence fixatrice d'azote devrait-elle être implantée pour leur faire bénéficier des propriétés des azobacter ?
R : le plus proche possible sans toutefois la gêner au niveau aérien,l'argousier est le meilleur candidat, mais PH8 [requis]
Q : Ces bactéries se trouveraient principalement dans le tronc et à 20 cm au-délà, ce qui correspond à une très faible influence géographique, mais que celles-ci migraient en cas de stress de l'arbre, par exemple lors d'une taille avant fructification ?
R : pas dans le tronc,mais sous le tronc,voir à la base du tronc. en effet très peux de déplacement. faut pas vraiment calculer ainsi avec les arbres,tout est connecté à travers le mycellium. un sol bien riche en carbon et les myco font le reste.
Q : J'ajoute à ça les problématiques matérielles de concurrence racinaire, et des enracinements pas forcément vertueux des essences fixatrices d'azote (par exemple, dans le cas d'Elaegnus Multiflora, l'enracinement est superficiel et plutôt pénalisant pour les arbres qui l'entourent)
R : il parait oui
Q : Finalement, une essence fixatrice d'azote est-elle vraiment plus intéressante qu'un simple pionnier, a fortiori si celui-ci a une production fourragère importante ? (exemple : Paulownia tomentosa)
R : apparemment,c'est kif kif au final,la fertilité que génère n'importe quel pionnier à travers la mortalité de ses radicelles,ses feuilles etc... faut pas chercher la course à l'azote,l'atmosphère en est constituée à 78%. l'oxygène est la clef de l'enracinement. de plus la croissance est inversement proportionnelle à la fructification. mais bon,l'enracinement se développe surtout durant 25 ans,après ca végète pratiquement.
Q : De manière globale, quelle stratégie d'enracinement, dans l'objectif d'un étagement judicieux et d'associations harmonieuses, est la plus pertinente ?
R : tout dépend de l'aération du sol,sa profondeur,et de l'hygrométrie de la région.plus c'est sec,plus ca descend,plus c'est humide plus ca rampe en surface.
la stratégie serait de forcer les enracinement des arbres à descandre,par la contrainte:présence de céréales,ou d'enracinement pivotants (consoudes par exemples)
Q : Le BRF a énormément de vertus dans la production, un facteur de plus qui empêche l'alternance chez certains arbres fruitiers, mais favorise un enracinement de surface : est-ce une contrainte en cas de sinistre (tempête, mauvais drainage lors d'inondations...) ?
R : le manque d'oxygène est la principale entrave à l'enracinement.
pour les arbres,préfère le broya plutot que le brf,car le brf c'est long et cher à faire,alors que le broya tu peux même t'en procurer gratos.
le brf se décompose vite,contrairement au broya.
si tu craint le vent,fait du semis direct ou utilise un tuteur le temps que l'arbre refasse ses pivots (semis ou arbre repiqué ca revient finalement au même).
Q : Faudrait-il organiser l'espace de sorte à ce que, parmi les arbres qui se côtoient, certains soient mulchés tandis que d'autres ne le sont pas, favorisant un enracinement plus profond et donc peu de concurrence racinaire entre les essences voisines ?
R : je crois pas que ça influencera à ce point.
mulcher,c'est bien pour les quelques premières années (pour limiter l'arrosage et les graminées) faut trouver des plantes de substitution aux graminées,et le problème est réglé. (exuda racinaire de graminé= jusqu'a -20% de croissance des arbres
les enracinement chercherons toujours à s'éviter de toute façon
si il y a concurrence,la croissance sera juste affaiblie,mais ca sert à rien d'avoir des géants.
si tu gère bien l'association végétative,tu as fais le gros du boulot,laisse les arbres s'occuper du reste,c'est énormément de boulot que de tenter d'opposer des types d'enracinement sur une même espèce,(ajouter des pierres,drains,plantes) sans pour autant garantir que l'arbre voisin ne sera pas attiré par les conditions favorables que tu as créer,l'oxygène est la clef,c'est leurs survies.
si tu as mis est pionnier met du sycomore pour éclater la roche ou semelle de labour,y a rien de mieux à faire pour améliorer le sol en profondeur.
le pluls éthique d'après moi,malgré la concurrence,c'est de parvenir à planter du hêtre (super terre générée,et 200 mycorhyzes cultivés) super bois,jolie,et ce fait des faines.
mais bon,vus la concurrence,j'opte pour les cèdre du liban à 1.20 euro et les araucarya à 8 euro.
Q : J'évoquais l'alternance des arbres fruitiers plus haut : je rebondis dessus le temps d'une question. D'après toi, quels sont les facteurs les plus susceptibles de le limiter ? Certaines publications évoquent l'espacement des arbres pour la limiter : ce conseil a-t-il du sens si le système racinaire n'est pas contraint par les voisins proches ?
R : je cerne mal la question,la taille...faut éviter de tailler,si la production est alternante c'est une année sur deux,faut juste planter plus,un pommier par exemple,adulte,ca produit parfois 1200 kilo...deux pommiers avec 20 variétés sur chacun d'eux suffiraient pour une famille (très grande famille)
si tu veux pas d'alternance greffe sur nainissant (m27) et palisse pour forcer les branches à se courber,faut toujours éviter la taille. le chancre restera toujours le principale problème,(résolu potentiellement par des souches hyppovirulentes)
Q : Comment implanter judicieusement arbre et liane ? Pourquoi l'alliance pêcher de vigne et vigne marche-t-elle ? (en terme de concurrence racinaire)
R : la vignes apporte l'oxygène en descandant,le pêcher apporte un peu d'ombre. 1 à 2 m d'espacement
toute liane dépend d'un support pour croitre,avoir le pied à l'ombre c'est bon pour elle,et limite toujours un peu la concurrence herbacée.
tu peux implanter liane et arbre si y a assez de pluies,sinon,non.
de plus il faut que l'arbre vive longtemps (pas de prunier) et ai assez de lumière pour que la liane fructifie.(donc pas tilleul,erable,murier arbre) mais plutot frêne noyer févier inerme,cormier etc...
Q : Pour en revenir aux lianes, il me semble qu'elles ont généralement une forte croissance : il convient donc mieux de les associer à des arbres à croissance rapide si on les plante en duo ?
R : oui,et à la fois bonjour les récoltes...
l'idéale c'est de faire des treilles,le plus simple c'est avec de longues branches de bois imputrscible qui va d'une charpente d'une pionnier à un autre...ainsi tes piliers sont déja fait.
faudrait faire des pilliers avec des trognes/émondage de pionnier (saule,aulne d'italie)
Q : Comment concilier arrachage à la période optimum (fonction de la CCR entre autres) et bonne période de plantation ? Par exemple, pour les fruitiers, l'optimum est entre décembre et février, tandis qu'il est préconisé de les planter en début d'automne.
R : y a pas d'époque,si tu as l'humiditée y a pas de problème.
perso je plante même en Aout grâce au polyter (rétenteur d'humiditée) même si il pleuvait pas pendant 3 ans ca pousserait sévèrement.
Q : Que penses-tu de l'utilisation d'hormones de plantation (eau de saule...) ?
R : l'oxyne ou la gybberiline sont des hormones qui favorisent l'enracinement... ca coûte cher,mais tu peux utiliser de l'eau de saul,ou de ronce ou de graine germé...c'est gratuit.
toute racine qui racine génère de l'auxine,l'aulne bouture pas dans l'eau donc ca fonctionne pas avec l'aulne si tu veux utiliser de l'eau enrichit en auxyne.
Q : Je suis en pleine lecture de edible forest garden 1. C'est intéressant, en fait un bon espacement pour que les racines se contredisent pas c'est 2,25 fois la couronne. Mais je pense qu'on peut faire les couronnes se toucher selon le type d'enracinement.
Du coup j'imagine les choses comme ceci : Un espacement de la taille de la couronne entre, admettons, un aulne et un pommier, puis un espacement d'environ 2 fois la couronne du pommier avec, admettons, un autre pommier
R : les couronnes....
c'est à l'aplomb qu'il y a le plus de racines en surface,sinon les racines rampent aussi loin que l'arbre est haut.
autrevie a écrit :la PMC est une conspiration des plantes pour reconquérir la planète.