Permaculture solution à la pauvreté?

Permaculture solution à la pauvreté?

Message par autrevie » 16 Jan 2010 22:51

La pauvreté va souvent de pair avec la riche et complexe civilisation hors sol que nous avons créée...

Les bidonvilles,les quartiers HLM, le manque de place et l'absence d'autonomie envisageable, font vivre à de plus en plus de gens des vies pitoyables et stériles de sens...

Pour retrouver un peu d'intégrité, les jardins ouvriers semblent une bonne alternative...mais ça reste réservé à ceux qui peuvent se l'acheter, et les villes n'aiment pas gaspiller de l'espace pour ces jardins ouvriers (peu esthétiques au final).

Si l'humain est assez fou pour quitter la mère nourricière pour s'entasser dans des tours, il faut augmenter les surfaces cultivable, mais comment ? Et puis d'ailleurs, jardiner prends du temps.

Rien n'est plus productif qu'une forêt fruitière, mais quand la population est si entassée que la demande dépasse la possibilité de produire localement, il faut des producteurs commerçants.

Il y aurait, dans certain cas, encore un juste équilibre, ou la possibilité de mettre en commun UN jardin à l'entretien autogéré hyper productif, des techniques de cultures pertinente.

Qu'est ce qui est le plus productif ? A première vue, je dirais que le potager traditionnel se défend très bien, mais les jardins ouvriers individuels gaspillent de l'espace pour mettre leurs petites constructions pour ranger les outils et produits de jardinage, ainsi que des haies délimitant chaque parcelle pour permettre de se sentir "chez soi". Rien que ça fait beaucoup de surface prise inutilement.

Il faudrait voir si un type de potager expérimental serait plus rentable. La permaculture semble être la meilleure philosophie et ses techniques les plus adaptées à ce qui est recherché (abondance grâce aux cohésions entre les cultures et élevages).

Pour gagner tous du temps, l'entretien des allées peut être facilement banni grâce à quelques bestioles ou des plantes tapissantes adaptées au tassement et à la sècheresse. Des surfaces surélevées peuvent être louées à des locataires... Une terre qui n'a pas besoin d'engrais de synthèse, n'y de granulés anti-limaces si possible...ou un humus constamment généré permet de limiter les surfaces de compostage*

En associant le maraichage à l'horticulture hors-sol, imaginez, le sol ne nécessitant pas d'entretien, des buttes hyper fertiles pour légumes voraces, sachant qu'en général les légumes préfèrent pousser à la mi-ombre, au dessus des buttes ou des allées, des pergola de tube PVC d'où tombent en cascade des stolons de fraisier lourdement chargés (les différentes variétés de fraises permettent un échelonnement des récoltes sur 6 mois de l'année), les tomates poussent mieux la tête en bas, de même que les courges, les haricots et autres lianes légumières ou fruitières rejoignent les cultures (NFT) d'où peut être associée la gestion de l'eau pour les buttes, l'eau et l'ombre protectrice viendraient d'en haut, quelques fruitiers nains peuvent pousser sur les buttes, pratiques et sans entretien, les cultures hors sol n'ont pas besoin du moindre désherbage, c'est d'ailleurs là que peuvent être implantés les légumes vivaces les plus pertinents.
En faisant circuler entres les allées des canards, en mettant en commun une gestion des déchets (récupération des déchets vert), d'autant plus que certaines mairies galèrent pour placer leurs déchets verts (même broyats).

La fertilité peux être gérée collectivement*², le but est de toujours occuper la surface par une culture (toute l'année), ainsi ont évite qu'un "survirant" de ses propres légumes pleure en voyant la parcelle de son voisin partiellement inoccupé ou carrément en friche !

Comment faire donc...en discutant avec ses voisins locataires et en échangeant les légumes.

Les petits légumes annuels sont plus pertinents que les vivaces (moins productifs) ou mettre alors les vivaces sinon ?
Dans tout les gazons publics, parcs, jardins d'hôpitaux, l'espace ne manque pas, et au lieux de planter des ornementales ont pourrait planter des fruitiers...
Hélas c'est pas possible, les nombreuses tentatives ont toujours abouti à la destruction des plants par les commerçants... ces vendeurs de substance vitales...(l'achat et la revente est une forme de parasitisme), plus on pénètre la ville vers son centre, plus les denrées sont vendues et revendues, et c'est pour cela que la nourriture coute plus cher en se rapprochant du centre...ce qui devrait être le contraire...
Mais nous avons tout fait à l'envers, le culte de la valorisation de la rareté nous mènera vers la famine.
Le centre devrait être pour les loisirs, les parcs naturelles, les gestions collectives, les mise en commun et la distribution.
Les producteurs devraient être proches de cette zone, car non seulement ils cultivent mais doivent se déplacer jusqu'au point de rassemblement des récoltes....
C'est seulement une fois que se système "tourne" (abondance des besoins vitaux) que des activités d'artisanat, de bureaucratie, d'art, etc. peuvent s'installer à la périphérie des producteurs.

Plus le système primaire est efficace, plus il peut accueillir de population s'agitant dans le secteur tertiaire, encore faut il que faire "tourner" tout ces bâtiments public...avant d'augmenter les activités tertiaires, un juste équilibre difficile à créer sans l'aide d'une intelligence qui supervise cette nouvelle conception d'occuper la surface.

Quelques grands arbres très productifs peuvent être plantés, tous devraient porter une variété par branche charpentière pour assurer un meilleur échelonnement des récoltes. Ainsi les cerises 8 mois de l'année, les muriers arbres 4 ou 5 mois de l'année, pommes et poires 12 mois de l'année, figuiers bifères et les lianes fruitières qui peuvent s'y percher (vignes, actinidia ) les légumes lianes peuvent monter sur les lianes fruitières ou directement dans les arbres ou relié aux tuyaux PVC (qui peuvent être fait en bois d'aulnes, les anciens en faisaient des gouttières pour leurs maisons) sinon tout bois autoclavé (fossilisé dans l'azote) ,si possible du bambou !

Bref...ont peut tout faire organiquement même les pompes peuvent être faites avec des béliers hydrauliques artisanaux, moulins, vis d'Archimède etc....

Pour l'engrais des cultures hors sol,le lombricompost est le meilleur, mais ont peut ajouter des purins végétaux, de l'eau magnétisée, ou dynamisée (ce qui est la même chose au fond).

Le tout peut prendre la forme de croissant pour optimiser la répartition de la lumière et des microclimats, (les uns à coté des autres ça donne les écailles d'un poisson). Les routes sont donc sinueuses. Ce jardin d'éden permettrait de produire énormément de tomates, bulbes d'ignames, fraises, courges, tournesol, apios, haricots, fèves et pois chiche, poivrons, enfin tout sauf la rhubarbe, les cardons, les asperges, certaines variétés de pommes de terre peuvent produire dans les airs, (récolte facile) surtout si ont a assez d'ombre, les endroit les plus riche en ombre peuvent être plantés de gaultheria (procumbens et chalon) et chonopode... Toutes tige (topi et tournesol) sert de treille aux légumineuses annuelles.

* tour à vers en pneu, les lombric vivent sur 80cm de hauteur max, ils évoluent surtout à l'horizontale, mais on ne cherche pas la perfection, mais le maintien de la population jeune, les vieux migrerons de toute façon au moindre manque de nourriture ou surpopulation. Les pneus intégrés dans les buttes sont parfois laissés visibles (en hauteur) pour qu'on s'en serve comme poubelle, une fois pleine ont peut récolter tout le vermicompost, et relancer une culture (les adultes y viendront naturellement)

*² les denrées déchiquetées sont les meilleures pour les vers (tontes, bouses de centre équestres, etc...). Les mairies peuvent demander aux gérant des espaces vert de rassembler tout les déchets et broyas à un endroit précis. Et sur les clôtures acérées protégeant ce jardin super productif des "marchands"(concurrents) ont peut planter encore des légumineuses, ignames, apios, et autres lianes nourricières.
Quelques points d'eau en situation dégagée permettront d'augmenter la luminosité du lieu (très demandeur vus les 2 à 4 étages de végétations) et servir de vivier pour certaines espèces prédatrices (crapauds, orvets ,couleuvres, etc...)
La moindre construction devrait avoir un toit végétalisé et si possible d'essence naturelle pour la faune (ortie pour les coccinelles par exemple). Que pensez vous de ce trip ?
On retrouve l'individualisme des humains qui ont chacun leurs parcelles terrestre et/ou aérienne, une absences collective de gestion de l'entretien des allées voir de l'arrosage, voir de la fertilité, (une personne peux gérer tout l'entretien de tout le monde car ils sont limités au maximum).
Un éleveur peux trucider les herbivores qui gèrent les allées (porcs nains, lapins, canards, voir poules pondeuses si les lombricultures sont bien gérées).
Un espace serre collectif pour les semis, avec la possibilité de faire des salles souterraines (avec néon "grolux" alimenté par plaque solaire) ainsi le système (éventuel) de chauffage chauffe plusieurs pièces (la chaleurs monte) on peut placer plus de cultures...voir même faire des champignons dans l'obscurité, la température stable peut permettre une pisciculture à l'étage le plus bas (facile d'y amener de l'eau, la "pente" peut même faire tourner des béliers hydrauliques** (qui oxygèneront la pisciculture, nourriture aux lombrics et/ou productions de larves nécrophages avec les vicaires d'animaux (verminière)
bref...on peut détailler longtemps pour peaufiner le système, le but étant de créer une forme de vivier proche de celui d'une forêt primaire....

** pour les cultures hors sols.
De toute façon, la pauvreté ne cessera d'augmenter, et ce ne sera pas nos politiciens qui changeront les choses (sauf en tentant de créer des emplois partiel d'esclave) 70% des Français ne croient plus dans les changements apportés par la politique. Les politiciens, ces vieux singes avides de pouvoirs enclin à la pédophilie, eux-mêmes ne sont que des marionnettes face aux lobbys. Et les lobbys, ce sont des commerçants, les mêmes qui ont l'esprit de saccager des arbres fruitiers plantés pour le collectif. Restons de fidèles consommateurs toujours plus exigeants en assistance. Le monde est gouverné par des marchands.
Il faut recréer une nouvelle manière de produire, pour engendrer une nouvelle manière de consommer, et donc de vivre.

J'aimerais bien participer à la construction d'un tel projet.
Modifié en dernier par Imago le 19 Jan 2010 12:36, modifié 1 fois.
Raison : Mise en page, corrections.
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Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par Imago » 19 Jan 2010 12:43

Très bonnes idées, ça fait saliver !

Il est vrai que la gestion de l'espace faite dans les "jardins ouvriers" n'est pas optimale, qu'on pourrait faire bien mieux. Mais en parlant de gaspillage d'espace, que dire des parkings ? Laissons les jardins ouvriers en place, les gens qui y passent tout leur temps libre sont plus proches de nous (mêmes s'ils abusent de l'anti-limace et des fongicides) que ceux qui passent leur temps dans des centres commerciaux.

Ces futurs jardin d'éden, il faudra les implanter ailleurs, dans des friches ou sous le bitume des parking...

PS: Qu'as-tu contre la rhubarbe ?
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Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par autrevie » 19 Jan 2010 19:47

elle prends bp de place,sinon je l'adore,comme toutes plantes à grosses feuilles!
autrevie
 

Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par galapiat » 19 Jan 2010 23:09

miam, miam, tarte rhubarbe framboise, confiture rhubarbe, c'est trop bon tout ça ;-)
tu es ce que tu choisis de devenir
je ne suis pas un autre, les autres ne sont pas moi
vivre l'instant présent
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Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par autrevie » 23 Jan 2010 16:19

j'en ai trop fait cette année de la confiture de rhubarbe (14kgs)...je commence à en avoir marre.
autrevie
 

Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par oztricker » 27 Oct 2016 14:55

J'ai relu plusieurs fois ce post en essayant de m'imaginer le système, je pense en avoir une idée plus clair, mais est-ce que tu aurai fait un dessin ou photo de ce genre de système ? (je suis plutôt visuel comme personne).
merci
oztricker
 
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Re: Permaculture solution à la pauvreté?

Message par trapezistbird » 29 Déc 2017 20:53

Nouvelle toute fraiche, à grenoble, la mairie a mis en place un système de jardins à adopter : des espaces verts appartenant à la ville mais n'étant pas entretenus sont proposés à l'adoption. Pour adopter, il faut déposer un projet écrit ainsi qu'un schéma de ce projet sur le site de la ville. Le projet est ensuite examiné et si accord il y a, la parcelle est mise à disposition !
trapezistbird
 
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