flyingdust a écrit :En farine la châtaigne est-elle concurrentielle du blé par exemple? Je veux dire en temps de travail, surface nécessaire, valeur énergétique, nutritionnelle?
est-ce compliqué de faire de la farine de châtaignes, ça se conserve bien?(mites?) Le lait de châtaignes?
Parmentier, le gars du hachis, a pondu un bouquin et traite un peu du sujet de la chataigne.
http://www.vuibert.fr/ouvrage-9782311002904-parmentier-chaptal-chevreul.htmlchataigne = y'a bon !
plus simple à cultiver que le blé, car y'a pas à cultiver, seulement à apprêter (alors que pour le blé faut cultiver et apprêter)
y'a bcp de région en france où la chataigne faisait partie de l'alimentation de base. En Limousin, c'est tombé en désuétude et la chataigne a été désuetisé ! C'est maintenant considéré comme un truc de manant de bouffer de la chataigne. Vive le blé !
Mêmes si les rendements sont moindre que pour le blé, il faudrait voir au sein d'un bonne conception si cela ne reste pas plus avantageux.
Et ça l'est surement, un arbre a bien souvent bien plus d'avantage qu'une céréale annuelle.
De toute façon, la permaculture, c'est à l'origine un système agricole basé sur les plantes pérennes.
En considérant que la chataigne peut faire partie des zones 2, 3 4 et 5, je conclus que le rendement à l'ha importe peu étant donné qu'on peut en mettre sur plus de surface, sans pour autant augmenter les charges d'exploitation (ce qui n'est pas le cas avec le blé, qui voit ses charges augmenter avec la distance en agri conventionnelle (le tracteur fait plus de bornes) ou pour l'agri naturelle, qui voit la possibilité de surveillance/contrôle diminuer avec la distance)
Mais c'est sans compter les charges d'exploitation de récolte, à la main, au filet, à l'aspirateur...
flyingdust a écrit :-Est-ce un arbre avec des allélopathies positives reconnues, avec d'autres plantes, par exemple céréales?
le chataigner peut s'associer à des cultures annuelles céraelières ou autre
flyingdust a écrit :-A t'il un effet reconnu sur le sol? (par exemple le charme, j'ai carrément remarqué visuellement qu'il impactait positivement sur le sol (meilleur structure, plus de vie, plus sombre)
il est typique des stations acides, le sol ne s'améliorent pas ou peu en station acide (l'humification est plus lente).
en station neutre, il fait son job d'arbre en agraddant le sol d'humus, mais pas aussi vite que d'autres arbres
flyingdust a écrit :- Et surtout la taille en cépée peut elle offrir des rendements intéressants en châtaignes (en plus de bois de chauffage, piquet, bois d'oeuvre)? C'est dans l'idée d'un jardin forêt à la whitefield, où les très grands arbres sont soit maintenus bas, soit évincés. ce serait une taille en cépée avec rajeunissement progressif (enlever au fur et à mesure les troncs les plus vieux (max 10 ans) et laisser les jeunes drageons prendre leur place = pas de vide une année).
il est possible d'avoir un tronc central pour les fruits et de cultiver des rejets en cépé sur la souche.
Tailler les chataigners...
une bien drôle d'idée !
C'est idem pour les noyers.
Ces deux arbres issues de semis de fruits bien choisi, devrait donner des fruits ressemblant à leur parent.
Pour les noix, semer une grosse noix issu d'une noyeraie qui donne des grosse noix, et ne jamais tailler, c'est plus rentable que de se faire chier à greffer et tailler : ça donnera plus vite, l'arbre sera plus vigoureux, aura un meilleur enracinement...
Je vois pas pourquoi ce serait différent avec les chataigne ?!