Quelque part, je pense qu'on risquerait de faire une erreur à essayer de "comprendre tous les micorhyzes pour sauver l'agriculture"
A human being should be able to change a diaper, plan an
invasion, butcher a hog, conn a ship, design a building, write a sonnet,
balance accounts, build a wall, set a bone, comfort the dying, take
orders, give orders, cooperate, act alone, solve equations, analyze a
new problem, pitch manure, program a computer, cook a tasty meal, fight
efficiently, die gallantly.
Specialization is for insects.
-Robert A. Heinlein
Un être humain devrait savoir changer une couche-culotte,
planifier une invasion, égorger un cochon, manœuvrer un navire,
concevoir un bâtiment, écrire un sonnet, faire un bilan comptable,
monter un mur, réduire une fracture, soutenir un mourant, prendre des
ordres, donner des ordres, coopérer, agir seul, résoudre des équations,
analyser un nouveau problème, répandre de l’engrais, programmer un
ordinateur, cuisiner un bon repas, se battre efficacement, et mourir
bravement.
La spécialisation, c’est bon pour les insectes.
[Robert A. Heinlein]
Ce que je voulais dire,en continuité de ce que dis Othyug,c'est que lorsqu'on veut faire un peut tout,en pratique:maraichage,apiculture,élevage,bois,arboriculture,construction,etc;etc,on ne peut être,et encore moihs à court terme,un spécialiste dans chaque domaine...et que plutôt que de se spécialiser,il vaut mieux,à mon sens,garder un certain recul afin de voir les interactions entre chaque "spécialité".
Qu'on puisse comprndre et expliquer la mycorhize,est effectivement une bonne chose de façon générale...pour peu que les spécialistes et les scientifiques ne prennent pas leurs connaissances pour définitivement acquises et comme des vérités générales
Dom a écrit :C'est aussi selon la sensibilitée de chacun, l'intérêt que l'on porte à chaque chose, qui fera aussi que l'on sera plus ou moins pointu dans un domaine qu'un autre.
Gailly a écrit :Dom a écrit :C'est aussi selon la sensibilitée de chacun, l'intérêt que l'on porte à chaque chose, qui fera aussi que l'on sera plus ou moins pointu dans un domaine qu'un autre.
C'est vrai,mais quoiqu'il arrive,être pointu dans un domaine,n'est rien à côté de ce qu'on ignore de ce domaine,et encore moins face aux interactions des différents domaines.
L'être humain croit toujours que son savoir est un aboutissement,alors qu'il n'est que le début de l'effacement de son ignorance.
Ce qui rejoint ce que tu dis sur l'importance de la recherche fondamentale,qui est beaucoup moins scindée et intéressée que la recherche appliquée.Et sans recil,le savoir est encore moins.
Pour ce qui est des mycorhizes,il semblearait qu'elles aient une rôle beaucoup plus important que l'interaction nutritive champignon/végétal,ou que de participer à la tenue des sols.les champignons pourraient également être des "nerfs" communicatif ou nutritifs entre les végétaux,mais aussi,bien d'autres choses encore mal explorées à ce jour.
Il y a quelques années,en Afrique du Sud,on a dénombré un nombre incalculable de morts de koudous dont l'autopsie établissait qu'ils était en bonne santé.Il s'est révélé que les animaux mourraient empoisonnés au tanin excessif délivrés par les accacias qui se défendaient ainsi face à la voracité des animaux qui mangeaient leurs feuilles.
Des accacias non attaqués par les koudous ont révélé avoir un taux de tanon supérieur à la normal,ce qui indiquerait que les accacias attaqués aient communiqué le danger à ceux qui ne l'étaient pas.
Deux pistes ont été explorées:l'emission de gazs par le tronc et le feuillage,et les mycorhizes.Les revherches ne semblent pas abouties,mais on peut penser que les mycorhizes puissent aider à la communication,que ce soit dans ce cas,ou dans bien d'autres.
Des Belges parlent aussi du rôle essentiel des bryophytes dans l'épanouissement des mycorhizes...ce qui ne serait pas étonnant,comme il ne serait pas étonnant que bien d'autres domaines favorisent ou dépendent des mycorhises.
Tout çà pour dire qu'il me semble intéressant d'essayer de connaître les mycorhizes,mais que tout est lié et indissociable...mais insondable pour l'homme.
Plus concrètement,et sans être un expert,tout ce que je peux en dire,c'est que plus nous avons mis de biodiversité '(et il nous en manque encore pas mal),tant en plants végétaux qu'en paillages,etc;et plus nous avons de champignons et de mycorhizes...et plus il y a des champignons,et plus les végétaux poussent sainement et quantitativement.Et nous n'avons pas encore d'animaux dans la ferme,hormis les "sauvages".
Il est également dit que les adventices seraient pour la plupart,favorables à la mycorhize...hors le paillage l'est aussi...mais le paillage trop dense ou trop épais,défavorsie la poussée des adventices qui ont aussi,par le systéme racinaire,l'avantage d'aéarer le sol.
C'est pour cela que je rejoignait Othyug sur le fait que tout est trop complexe,et qu'à notre niveau,il est plus intéressant,je trouve,de favoriser les mycorhizes,que de les comprendre dans le détail.Même si le savoir est interessant à condition de ne pas être déséquilibré lui-même.
L'être humain croit toujours que son savoir est un aboutissement,alors qu'il n'est que le début de l'effacement de son ignorance.
D'où la phrase: "Plus on apprend, plus on se rend compte que l'on ne connait rien".
Il y a quelques années,en Afrique du Sud,on a dénombré un nombre incalculable de morts de koudous dont l'autopsie établissait qu'ils était en bonne santé.Il s'est révélé que les animaux mourraient empoisonnés au tanin excessif délivrés par les accacias qui se défendaient ainsi face à la voracité des animaux qui mangeaient leurs feuilles.
Des accacias non attaqués par les koudous ont révélé avoir un taux de tanon supérieur à la normal,ce qui indiquerait que les accacias attaqués aient communiqué le danger à ceux qui ne l'étaient pas.
Deux pistes ont été explorées:l'emission de gazs par le tronc et le feuillage,et les mycorhizes.Les revherches ne semblent pas abouties,mais on peut penser que les mycorhizes puissent aider à la communication,que ce soit dans ce cas,ou dans bien d'autres
Pour ce qui est des saprophytes,je pense,de toute façon,qu'ils ont leur place dans l'équilibre,et qu'en foret,ils sont nombreux,sans pour autant nuire aux mycorhizes...puisque le résultat de leur travail alimente lui aussi la chaîne du sol.
Les plantes pérennes seraient donc essentielles,dans ce cas,pour maintenir un minimum de mycorhises,et le jardin forêt y prend son sens.(fruitiers,haies,arômatiques et légumes vivaces)...genre un quadrillage de l'espace cultivé avec des pérennes.
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 11 invité(s)