Justine M a écrit :Le Museum National d'Histoire Naturelle a mis en place un protocole pour compter le nombre de vers de terre au m² sans devoir creuser mais en arrosant avec de l'eau moutardée (bien rincer les vers de terre après!):
http://agriculture-de-conservation.com/ ... tocole.pdfet pour les identifier:
http://agriculture-de-conservation.com/ ... cation.pdfEnsuite, on peut comparer la quantité observée pour se faire idée: "on peut trouver 10 individus/m² dans une forêt d’épicéas tempérée, 30 individus/m² dans une prairie maigre, 250 individus/m² dans une forêt de feuillus ou un champ et jusqu'à 500 individus/m² dans un pâturage" (source wikipédia).
Pour faire venir les vers de terre, il leur faut à manger, de la matière sèche comme en forêt. Après la quantité ne fait pas tout: les vers de fumier sont intéressant pour la décomposition de la matière organique mais ne sont pas ceux qui vont creuser en profondeur, et faire l'effet du labourage. Il faut donc un peu de tout!
Merci de l'info, c'est vraiment pratique!
Je constate que les vers sont quasi absents, chez moi. Il y a tout un tas de bestioles en surface, mais presqu'aucun habitant dans le sol. Qu'en pensez-vous : conséquence des labours au tracteur de mon prédécesseur ? Terre argileuse très lourde qui se noie à chaque épisode cévenol et dessèche ensuite ?
Et surtout, que me conseillez-vous pour remettre de la vie dans ce champ ? Pour l'instant, je paille systématiquement mes semis et plantations (paille ou broyat, compost) et je peux disposer de litière forestière, mais elle est difficile d'accès. Je n'envisage pas de faire des buttes mais je ne laisse jamais la terre à nu, j'ouvre un hôtel-restaurant aux quelques vers pionniers...
De même, j'ai hérité d'un terrain (pourtant plutôt limoneux) sans vers de terre au départ. Avec le temps (et d'autres modes de culture que mes prédécesseurs), ceux ci font leur retour. Je vais aller dans le même sens que les réponses précédentes: c'est là où j'ai laissé pousser des plantes (et donc laissé se former un réseau racinaire) que leur retour est le plus évident. Le paillis, c'est bien, mais les engrais vert, c'est encore mieux donc.