Ce genre de débat philosophique, 0tyugh, pourrait être sans fin. Pourquoi préférer taxer les « mauvais » comportements plutôt que de faire comprendre en quoi ces comportements sont « mauvais » ?
Ou autrement dit, pourquoi choisir la répression à l'éducation pour pousser les gens à avoir un « bon » comportement ?
L'exemple d'alexdanslesnuages montre que les gens, malgré avoir reçu des contraventions pour « mauvaise » utilisations de leur véhicule, continuent de mal conduire. (Faudrait des statistiques officielles ... Parce que pour ma part j'ai atterri avec un point sur mon permis de conduire sans reproduire les même infractions. Une fois c'était 10 km/h au dessus de la limitation, l'autre fois c'était 12 km/h ... Une fois c'était l'ampoule gauche de mes veilleuses qui était en panne, l'autre fois c'était celle de l'ampoule droite de mes feux de croisement
)
Comment définir ce qui est « bon » ou « mauvais » ? Un sens du discernement aigüe est nécessaire pour définir un comportement défini dans une situation particulière. C'est, à mon avis la raison pour laquelle les juges existent : Les codes de lois sont d'une telle rigidité qu'une application bête et rigoureuse de ceux ci peuvent mener à des décisions aberrantes dans certaines situations. Les juges sont là pour rétablir une juste mesure.
Les taxes sont-elles réellement répressives ? À mon avis, à l'origine les taxes servaient à dynamiser l'économie : Celui qui utilise le bac pour traverser la rivière paye la taxe de traversée. Après avoir suffisamment fait payer de tickets, il était possible de construire un pont. La taxe du pont permettait ensuite de construire une hostellerie à proximité. Une hostellerie qui fonctionne ce sont des paysans qui travaillent pour remplir les marmites des cuisines etc ... (Même démonstration avec les moulins)
De plus si j'ai bien compris Dom, au sujet de
"L'argent ne peut et ne doit pas être un arbitre dans ce genre de débat.", je suis d'accord avec lui. Taxer les « mauvais » comportements c'est permettre à ceux qui en ont les moyens financiers de « mal » se comporter. (Dire qu'avoir de l'argent est un gage de « bon » sens est, à mon avis, hasardeux !)
Alors si je suis d'accord pour dire qu'entre répression et éducation tout est question de tact. Je dis aussi aujourd'hui qu'utiliser la taxation comme méthode de répression est totalement impertinent. À moins que ce ne soit pour fabriquer une société de « mouton ».
À mon avis, le permis à points est un exemple intelligent de répression. Celui qui a perdu ses points a perdu le droit d'utiliser son véhicule et doit suivre une formation pour apprendre de nouveau à utiliser son véhicule.
Dans certains cas nous pourrions faire de même avec des outils non utilisés ou des propriétés non habitées. Peut-être que le Merluch (ou le Poutou) pour sa 6 ème constitution a prévu de récrire complétement les codes de lois, tout en redéfinissant les conditions de nomination et d'élection de nos fins stratèges politiques.
Quoi qu'il en soit, je suis bien contant que nous soyons d’accord pour faire remarquer qu'avec le système d'aujourd'hui " Y a une couille dans le potage ! "
J'espère, sans avoir répondu à la question au début de ce post ( parce que je ne suis pas de cette avis
) vous avoir dit 0tyugh, pourquoi, à mon avis, la taxassions dans les cas que vous présentez serait négative.
C'est parce qu'elle ne joue pas le rôle pour lequel elle est légitime. À savoir, dynamiser l'économie d'un secteur, après avoir suffisamment capitaliser. Mais de plus, taxer interdit certaines choses aux pauvres alors que les riches n'en ont cure.
"Écrivons peu, écrivons bien" : Dynamiser l'économie c'est donc redistribuer les richesses taxées. Comment avoir confiance en cette redistribution à l'heure des délocalisations ? Qu'est ce qu'une gestion intelligente de nos ressources ?