Tondre, faucher, couper l'herbe

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Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par jlhenry » 19 Juin 2010 23:07

Salut,

Un truc me tracasse... Mis à part pour nourrir les animaux, pour l'esthétique (très discutable) ou pour tracer des chemins, à quoi peut donc bien servir de couper, de broyer, ou de faucher l'herbe?

Les cas les plus frappants sont à mes yeux les abords de routes. L'herbe y est broyée peut-être 3, 4 fois par année et je n'arrive pas à y trouver une utilité.

Ça me semble être un vrai génocide d'insectes et de petits animaux chaque fois que la broyeuse passe!... Il y aussi tous ceux qui auront perdu leur domicile...

J'aurais envie de laisser des allées de prairie permanente sans aucune fauche annuelle. J'aimerais peut-être y semer des fleurs sauvages et quelques légumes qui pourraient germer sous la couverture. J'ai un vague souvenir de Fukuoka avec des courgettes.

Qu'en pensez-vous?
Jean-Luc
jlhenry
 
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par autrevie » 20 Juin 2010 15:14

excellent sujet soulevé JL,Bravo!

l'herbe est coupée pour éviter qu'elle monte en graine,car c'est laid,et s'y déplacer n'est pas terrible,surtout le matin ou apres une pluie,de plus,en la fauchant (tondant serait plus juste) cela garantie sa présences sur d'autres espèces.
Une surface d'herbe tondu est magnifiquement verte,le regard y glisse c'est aussi facile de s'y déplacer que de valoriser les tontes...
si elle est fauché,ca veux dire qu'elle a été laissé monter à graine,et si tu récolte pas,elle jonche le sol,mais cela ne la détruira pas,elle percera avec aisance,et tu peux dire adieux aux levés de tes précieux semis,
Pour la vaincre,sans avoir à biner,il faut la laisser s'auto-concurrencer.
Tes semis serait 'semable' vers la 4 ieme année,lorsque les grosses touffes éparses la surface,et encore,il faudrait que les essences que tu implante parviennent à concurrencer les futures touffes ,ou bien à résister densément entre elles,en hiver,au tôt printemps ou tres tard en automne ces îlots de diversité peuvent,suivant les espèces,prendre le dessus sur les grosses touffes...
les fourmis aident énormément à la destruction de ces touffes d'herbes survirantes,elles adorent y faire leurs colonies,je parle des fourmis des prairies,qui sont tres pacifiques,les mini rousses ou les mini noir du genre lasius,qui s'associent d'ailleurs à merveilles avec les myrmica rubra.
elles empilent de la terres je ne sais de quel manière mais cella donne à chaque touffe l'aspect d'être sur élevée,et c'est bien la cas en faite.
rendant la touffe encore moins apte à drageonner,à se stade ont peux même dire que sont avenir s'achève.

remplacer les graminés est une tâche noble,qui va dans le sens de la diversité,d'ailleurs l'herbe ne survie que grâce à la pâture ou à une tonte de la mains humaine,c'est encore plus vrais pour le trèfle qui disparait encore plus vite si personne ne vient à le couper ou le tasser tres fréquemment.

les chemins sont d'une "terrible" importance en Permaculture,vous pouvez donc soit souffrir du bordel jusqu'a se que par chance la diversitée qui prendra la place de l'herbe sera de faible hauteur,ou sinon,accompagner cette dernière en l'introduisant grossièrement.
je Note que naturellement la véronique et encore mieux le lierre terrestre (pas du tout celui qui s'accroche non)font partie (entre autre)des meilleurs plantes (basse,dense(étouffante))
le gaillet,et tellement d'autre sont de toute facon des intermédiaires précieux qui améliorerons drastiquement la facilité d'implanter se que vous désirez,la terre,se lèvera,comme par magie...un ou deux coup de houe dégagent l'espacent et il n'y a plus qu'a planter un légumes rustique et surtout suffisamment imposant,ou un buissons,ou même des graines d'arbres,ou des bulbes,ou une liane,etc...
cela n'a plus rien à voir avec le rude combat à mener sur un gazon (enlever sa (putain) couche fibreuse,puis labourer pauvre un sol hyper compacte et asphyxié)
bref,le jardin potagé naturel s'implante en ne combattant pas les graminées, mais en les laissant s'auto-détruire naturellement,les interventions humaines n'apparaissent que pour aider à favoriser la diversité,il n'y a donc aucun voir peu d'outils qui vont pénétrer le sol pour l'aèrer,il n'y a que tres peux de force à déployer,c'est assez...révolutionnaire,en tout cas ca fait tres "féminin" comme manière de s'implanter.
En PMC ont peux se permettre de retirer la couche d'herbe en usant de toutes les violences imaginable,puis même de labourer,pour implanter des plantes tres spécifiques,en générale particulièrement utile pour notre espèce ou nos activités.

ces essences,souvent pérennes sont choyé et ont leurs garantie une suprématie par d'abondant mulchage,jusqu'a ce qu'elle parvienne à s'imposer totalement.
c'est un système directe,qui avance avec violence,par a coup...une implantation des espèces tres rapide,un design née d'une technique assez "totalitaire" mais assez respectueuse pour ne pas détruire un biotope.
l'avantage,c'est que le résultat est atteint et ont n'a plus ou peu à y revenir.

alors que l'implantation dite naturelle,avance de manière sinueuse,il y a plus de respect,par exemple envers les éventuelles surprises naturelles qui peuvent jaillir.
dans ces "jardin" des arbres sauvages inutile peuvent être laissé,alors qu'en PMC ont n'hésitera pas à abbatre une fois qu'il a remplis sont rôle,ou pour se faire de la place.

(Perso:je suis bien plus attiré par l'implantation totalitaire,mais je serais une nana,je prônerais la naturelle,c'est sur!
potentiellement le résultat peux aboutir au même, sauf que l'énergie dépensé et le temps pour y parvenir ne sont pas du tout les même,il faut noter également que la naturelle aura détruit que peu ou pas de vies insectales contrairement à l'autre (potentiellement)ca me semble claire.

je dit tout ca,mais,ce n'est que mon point de vus.

pour en revenir aux chemins,le naturelle accepte plus facilement de se mouiller à la végétation,ont parle plus de sentiers que de chemins d'ailleurs,il se tortille et fait un juste équilibre entre le contour des obstacle et "l'affrontement",si vous voulez imposer un chemin,il faut prendre en compte le potentiel d'envahissement (par les essences envahissante,ex:ortie,ronces,fougères,genêt,ajonc,renouée,bambou,framboisier,etc...)
et projeter éventuellement de soit le détruire soit de l'empêcher de passer,par étouffement (plantes tapissantes dense comme la consoude stérile la consoude tapissante,certains géranium,certaines sauge tapissante,espèces de ronces ETC il y en a BP!)
puis...le chemin en lui même...aurez vous assez de temps pour implanter une diversité suffisamment rustique et peu haute?
déja le choix est rude,bien que abondant,difficile à trouver!

le thym serpolet,ne nécessite qu'une taille ou deux dans l'année,ce dépend des espèces,il y a le lippia,certaines menthes et fraisiers hyper tapissant,etc...plus besoin de tondre!

sinon il n'y a plus qu'a passer la tondeuse mécanique (pas de bruit,pas de carburant) sinon la thermique,ou bien se galérer à cloturer et y mettre un herbivore qui tonde raz (oie,lapin,mouton,chevale,vache etc)ou qui désherbe (porc)
vous pouvez aussi choisir la stérilisation si vous manquez de temps et pas d'argent,pour cela il y a de nombreuses manières de faire,feutre bâche feutre,feutre gravas,feutre sciure,broya (à renouveler),goudron,béton etc...
cela comporte de nombreux avantage aussi.
il n'y a plus à y revenir,c'est esthétique (tres) et tres pratique.
je dis esthétique car l'humain est en quête de sobriété visuelle comme mentale.

vous pouvez aussi mulcher,grâce des plantes fourragères proche les chemins,il faut le faire au moins une fois par ans,ca dépend du mulch,il faut démulcher éventuellement pour finir par re-mulcher un autre moment.
cela offre un bon compromis,et tout cas,a le mérite d'avoir à ne pas utiliser de tondeuse de désherbant d'animaux,plantes tapissantes etc...
je fais un peu de tout,sauf le désherbant,et ma tentative de gravier a été tres...instructive en effet,ont ne peux se passer d'un feutre sinon il faut investir dans du gravier tres fin pour les premières couches...
et pour la sciure...bah...sa finit bien vite par percer,en tout cas ce ne dure pas l'année,et puis,y a un cortège d'insectes et larves qui vont rappliquer...attaquant le bois des buttes,pergola,constructions,et les larves abimerons aussi les racines des plantes...
dans les scierie,la ou ils mettent leurs gros tas,parfois en extérieur...ont peux jouir de l'aspect sobre autour du tas,la sciure est fréquemment déposée par le vent ou les activités humaines,et les plantes ne percent pas...les pied nus,c'est doux,spongieux,jolie,et pas salissant,ca donne envie d'en faire des chemins...
mais il faut utiliser un feutre synthétique pour réussir.
et ca,c'est pas gratuit.
autrevie
 

Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par geispe » 20 Juin 2010 16:17

Mis à part pour nourrir les animaux, pour l'esthétique (très discutable) ou pour tracer des chemins, à quoi peut donc bien servir de couper, de broyer, ou de faucher l'herbe?
Les cas les plus frappants sont à mes yeux les abords de routes. L'herbe y est broyée peut-être 3, 4 fois par année et je n'arrive pas à y trouver une utilité.
Ça me semble être un vrai génocide d'insectes et de petits animaux chaque fois que la broyeuse passe!... Il y aussi tous ceux qui auront perdu leur domicile...

ben l'Homme moderne aime bien le gazon : c'est juste pour la vue, çà fait "propre"...
sur certains bords de routes on essaie bien de faire des fauches tardives, mais ce n'est pas beaucoup mieux... alors que l'agriculteur fait de moins en moins de foin mais préfère une fauche précoce qui va être ensilée en boules plastifiées... effectivement plus rien pour les insectes, ni fleurs, ni graines pour les fleurs futures...
la motorisation incite à en faire trop : manuellement on ne le ferait pas ou on ferait différemment. dans les époques anciennes l'herbe des bors des routes et chemins était aussi fauchée... mais à la main, ce qui faisait bien moins de dégats : mais elle était précieuse pour nourrir les animaux alors qu'aujourd'hui on n'en a plus besoin et de toute façon çà vaut mieux car elle est trop polluée...
ensuite on pleure les abeilles (les autres insectes c'est moins gênant s'ils ne sont plus là : ils ne rapportent rien de toute façon - du moins le croit-on...)
le nouveau climat se charge de liquider le reste : j'ai fauché un peu d'herbe ce matin : zéro insectes. les oiseaux commencent à avoir faim ce qui fait qu'ils ont tendance à se rabattre sur les fruits encore verts... (la production de mes deux cerisiers est déjà partie comme çà, et là on commence à s'intéresser aux fraises, groseilles et cassis...)

J'aurais envie de laisser des allées de prairie permanente sans aucune fauche annuelle. J'aimerais peut-être y semer des fleurs sauvages et quelques légumes qui pourraient germer sous la couverture. J'ai un vague souvenir de Fukuoka avec des courgettes.
Qu'en pensez-vous?


pas la peine de semer, à mon avis : le sauvage revient au galop... quant aux légumes mêlés à l'herbe, ils ont à mon avis vite fait de disparaître...
pour ma part je pense qu'il faut judicieusement faire le tri entre les espaces cultivés, les espaces fauchés (pour éviter l'envahissement, jardiner le paysage (on peut éventuellement faucher une fois que les plantes sont montées à graines), composter la récolte (alors de préférence avant les graines)... ou en faire du foin... selon le but, le moment et la situation...)
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par autrevie » 20 Juin 2010 20:06

tu as une super tête geispe!
http://www.blogger.com/profile/13314568943785567431
Interessant les cycles...
autrevie
 

Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par claudeduvar » 20 Juin 2010 23:28

en région méditerranéenne il est important de faucher prés des routes pour éviter les départs de feu qui proviennent à 99% de l'activité humaine et celle ci est trés active aux bords des routes.
claudeduvar
 
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par jlhenry » 28 Juin 2010 03:47

Merci pour vos réponses!

Je penche nettement plus pour la solution: ne rien faire et observer l'autodestruction des graminés, puis semer, planter, légumes et bulbes rustiques après quelques années.

C'est sans doute la solution la plus facile (énergétiquement), mais également la plus difficile (socialement).

On verra bien dans quelques années :)
Jean-Luc
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par Aimelle » 29 Juin 2010 19:18

Bonjour.
Si tu veux raccourcir le délai, et ne pas dégrader le relationnel social, tu peux faucher l'herbe et laisser la fauche sur place. Déjà l'année suivante il y a moins de graminées, et les dicotylédones prennent de l'ampleur ; en troisième année, l'espacement entre les plants est notable, en quatrième année on peut semer sous paille.
J'ai commencé ça il y a deux ans sur un sol d'ancienne pature maigre et pauvre (donc peu herbu), et déjà cette année la lentille et le sarrazin semés sous paille le mois dernier, lèvent bien et la concurrence est assez faible.
Cependant le sol est encore tassé, les plants ne vont pas être à leur aise.
Pour des parties plus herbues je prévois encore deux-trois ans avant d'étendre ces cultures et de démarrer un verger (le terme forêt fruitière viendra plus tard ...).
Aimelle
 
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par jlhenry » 29 Juin 2010 19:39

À quelle époque me conseillerais-tu la fauche?

Je serais tenté, tout naturellement, de la faire le plus tardivement possible (octobre par exemple) afin de ne pas stimuler les graminées.
Jean-Luc
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par Aimelle » 29 Juin 2010 20:37

jlhenry a écrit :À quelle époque me conseillerais-tu la fauche?

Ici, je suis en plein dedans, et ça me parait bien ; la masse de végétaux est déjà importante.les herbes précoces ont commencé à grainer, les autres n'ont pas eu le temps. Mais je ne connais pas assez les conditions de sol, de climat, et de pousse de l'herbe chez toi, pour te dire de faire la même chose ou autrement.
Aimelle
 
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Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par autrevie » 29 Juin 2010 21:58

sage précaution aimelle.
je pense aussi qu'il est possible que la fauche tardive ne favorise pas la vigueur de l'herbe.
tu peux introduire du gaillet et du lierre terrestre se genre de choses "grêle" facile et rapide à enlever et qui étouffe à merveille une prairie,il y a aussi la véronique mais il faut la semer.
certaines vesces se montrent parfois bien sympathiques.
mais plus bourrin,tu peux essayer le genet d'espagne (7cm) et bien d'autre,même certaines vitis
quand l'herbe sera en voie de disparition tu peux introduire plein de plantes naines,certain fraisier sont tres nain,coriaces et envahissant,certaines menthes également.
autrevie
 

Re: Tondre, faucher, couper l'herbe

Message par reflets de vert » 01 Juil 2010 15:49

Très intéressant ce que dit geispe.

Pour ma part j'y réfléchis beaucoup, à la fauche.

Dans le jardin de mes parents - qui n'est pas en permaculture mais qui est pas mal, on a une technique de désherbage sélectif où on laisse grainer à profusion de nombreuses plantes sauvages qu'on aime et qui se resèment aisément.

La prairie de fauche ce n'est pas pareil. Ca n'a rien à voir, ce sont des techniques de culture très différentes, enfin à ce que j'en ai compris de mes discussions avec des paysans et de ce que j'en ai vécu (on a une prairie dans un verger).
Pour commencer, je voudrais insister sur le fait que je suis absolument contre la surfauche, le surpâturage, la tondeuse à gazon, la fumure et de nombreuses techniques qui créent des déserts et génèrent des catastrophes écologiques.

On a donc une prairie dans un verger. On est très attentfs à sa biodiversité, et à ses réactions.
Le voisin d'à côté est on ne peut plus "conventionnel". Comme ça l'emmerde de faucher il passe la motofaucheuse une fois l'an, ne ramasse pas l'herbe et la laisse pourrir sur place. Résultat: une réduction drastique de la biodiversité. Seules les plantes adaptées à ce traitement (Dactyle, boutons d'or de prairie, prêle, etc...) survivent... donc plus de grande pimprenelle, plus d'aigremoine, etc... C'est flagrant de voir la différence d'une prairie à l'autre.
Autre problème: ne pas faucher du tout. On a essayé par manque de temps, une année... Ca donne à peu près le même résultat. Les herbes qui meurent avec l'automne se couchent, sèchent, forme une sorte de bourre qui empêche une bonne repousse au printemps. Les herbes qui repoussent s'étiolent, d'autres ne repousseront pas, puisqu'elles ne sont pas aussi adaptées à cette configuration.

Dans la nature, on va dire les prairies sauvages, il n'y avait pas de fauche, mais des daims, des biches, des chevaux sauvages, des aurochs, des lièvres, etc... qui nous faisaient une belle régulation.
Dans notre nature il n'y a pas tout ça en quantité, et donc on fauche.

La fumure. Quand on met du fumier sur une prairie on réduit la biodiversité et on favorise d'autres espèces... Il y a moins de légumineuses (Gesse des prairies, Vesces, etc...).

Quand on fauche à la main notre fameux verger, on observe en même temps. On a vu que le séneçon jacobée fleurissait plus tard. Donc on laisse un ilôt pour lui. Cet ilôt permet aussi aux animaux (lézards, insectes, etc... de se réfugier).
Il y a des exemples de plantes qui ne supportent pas la fauche tant qu'elles n'ont pas fait de graines (les orchidées en crèvent souvent), et d'animaux qui n'aiment pas la fauche (l'argiope fasciée par exemple). Il y a énormément de choses. J'ai même entendu un éleveur raconter comment il a réussi à convaincre ses collègues à faire attention à tel oiseau dans les prairies.

Mais on a fait une grosse erreur de faire des ilôts. Il faudrait plutôt faire des ilôts reliés par une trame verte, un réseau.
C'est la meilleure technique, elle est préconisée par beaucoup d'écologistes scientifiques. L'isolement en ilôts n'est pas bon, il gêne les animaux et les plantes quand ils circulent, empêche le brassage génétique en créant des ilôts de consanguinité, etc...

Cette trame qui relie les ilôts on peut la laisser jusqu'à l'automne ou plus, puis la faucher avant le printemps. Je pense que c'est une très bonne méthode. On va essayer de la tester cette année.
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